Sont compĂ©tents le procureur de la RĂ©publique du lieu de l'infraction, celui de la rĂ©sidence de l'une des personnes soupçonnĂ©es d'avoir participĂ© Ă l'infraction, celui du lieu d'arrestation d'une de ces personnes, mĂȘme lorsque cette arrestation a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e pour une autre cause et celui du lieu de dĂ©tention d'une de ces personnes, mĂȘme lorsque cette dĂ©tention est effectuĂ©e pour une autre cause. Pour les infractions mentionnĂ©es Ă l'article 113-2-1 du code pĂ©nal, est Ă©galement compĂ©tent le procureur de la RĂ©publique, selon le cas, du lieu de rĂ©sidence ou du siĂšge des personnes physiques ou morales mentionnĂ©es au mĂȘme article 113-2-1. Lorsque le procureur de la RĂ©publique est saisi de faits mettant en cause, comme auteur ou comme victime, un magistrat, un avocat, un officier public ou ministĂ©riel, un militaire de la gendarmerie nationale, un fonctionnaire de la police nationale, des douanes ou de l'administration pĂ©nitentiaire ou toute autre personne dĂ©positaire de l'autoritĂ© publique ou chargĂ©e d'une mission de service public qui est habituellement, de par ses fonctions ou sa mission, en relation avec les magistrats ou fonctionnaires de la juridiction, le procureur gĂ©nĂ©ral peut, d'office, sur proposition du procureur de la RĂ©publique et Ă la demande de l'intĂ©ressĂ©, transmettre la procĂ©dure au procureur de la RĂ©publique auprĂšs du tribunal judiciaire le plus proche du ressort de la cour d'appel. Si la personne en cause est en relation avec des magistrats ou fonctionnaires de la cour d'appel, le procureur gĂ©nĂ©ral peut transmettre la procĂ©dure au procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la cour d'appel la plus proche, afin que celui-ci la transmette au procureur de la RĂ©publique auprĂšs du tribunal judiciaire le plus proche. Cette juridiction est alors territorialement compĂ©tente pour connaĂźtre l'affaire, par dĂ©rogation aux dispositions des articles 52,382 et 522. La dĂ©cision du procureur gĂ©nĂ©ral constitue une mesure d'administration judiciaire qui n'est susceptible d'aucun Ă l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020.
RĂ©formede la procĂ©dure civile - la table de correspondance pour naviguer des anciens articles vers les nouveaux et vice-versa La loi de programmation 2019-2022 et de rĂ©forme pour la justice ainsi que le dĂ©cret du 11 dĂ©cembre 2019 rĂ©formant la procĂ©dure civile constituent une rĂ©forme majeure pour tous les juristes (praticiens, enseignants, Ă©tudiants). Ces textes,Pour faire supprimer un contenu qui bafoue vos droits, utilisez le service mis en place par le cabinet Murielle-Isabelle CAHEN. / Avril 2022 /La diffamation est une allĂ©gation ou lâimputation dâun fait qui porte atteinte Ă lâhonneur et Ă la considĂ©ration dâune personne. Le droit permet donc de rĂ©primer ces abus, mĂȘme lorsquâils sont commis sur internet. Elle relĂšve dâune procĂ©dure spĂ©cifique permettant de protĂ©ger la libertĂ© dâexpression instaurĂ©e par la loi du 29 juillet 1881 sur la libertĂ© de la presse. I- Les prĂ©alables Ă une action en diffamation A_- Les conditions Ă lâinfraction de diffamation Le premier alinĂ©a de lâarticle 29 de la loi du 29 juillet 1881 sur la libertĂ© de la presse dispose que Toute allĂ©gation ou imputation dâun fait qui porte atteinte Ă lâhonneur ou Ă la considĂ©ration de la personne ou du corps auquel le fait est imputĂ© est une diffamation. » Besoin de l'aide d'un avocat pour un problĂšme de diffamation ? TĂ©lĂ©phonez-nous au 01 43 37 75 63 ou contactez-nous en cliquant sur le lien Ainsi, pour que soit caractĂ©risĂ©e la diffamation, il faut en principe allĂ©gation ou imputation dâun fait prĂ©cis et dĂ©terminĂ© ; allĂ©gation ou imputation dâun fait attentatoire Ă lâhonneur ou Ă la considĂ©ration. Il sâagit ici de protĂ©ger la rĂ©putation dâune personne dans la sphĂšre publique si lâhonneur est une conception personnelle et que la considĂ©ration correspond davantage Ă lâimage que lâon peut donner de soi aux autres, les deux notions ont tendance Ă se confondre et seront apprĂ©ciĂ©es objectivement par le juge ; propos litigieux doivent en principe viser une personne ou un groupe de personnes dĂ©terminĂ©es, ou au moins dĂ©terminables, ce qui signifie quâune identification doit pouvoir ĂȘtre possible. Ă noter que pour retenir la diffamation, les propos litigieux doivent en principe avoir Ă©tĂ© exprimĂ©s sciemment. En pratique, lâauteur des propos litigieux doit avoir eu conscience de porter atteinte Ă lâhonneur ou Ă la considĂ©ration dâautrui. Lâintention de diffamer Ă©tant prĂ©sumĂ©e, il appartiendra donc Ă la personne qui est accusĂ©e de diffamation de prouver sa bonne foi. Par ailleurs, la Cour de cassation, dans un arrĂȘt rendu le 26 mai 2021, a rĂ©affirmĂ© que dans le cadre de poursuites engagĂ©es pour des faits de diffamation publique envers un particulier, les propos doivent renfermer lâallĂ©gation dâun fait prĂ©cis pour ĂȘtre qualifiĂ©s de diffamatoires. B- le droit de rĂ©ponse Toute personne qui se retrouve nommĂ©e ou dĂ©signĂ©e dans un site internet, un journal ou un pĂ©riodique peut obtenir un droit de rĂ©ponse, conformĂ©ment aux dispositions de lâarticle 13 de la loi du 29 juillet 1881, dite loi sur la libertĂ© de la presse. En effet, la loi pour la confiance en lâĂ©conomie numĂ©rique du 21 juin 2004 a créé un droit de rĂ©ponse pour les contenus diffusĂ©s sur le Web. Prudence, ce droit de rĂ©ponse en ligne a Ă©tĂ© mis en place pour permettre aux victimes de propos diffamatoires de limiter leur prĂ©judice, il faudra malgrĂ© tout passer par la case judiciaire pour faire retirer le message litigieux Le droit de rĂ©ponse peut ĂȘtre dĂ©fini comme la possibilitĂ© accordĂ©e par la loi Ă toute personne mise en cause dans un journal ou pĂ©riodique de prĂ©senter son point de vue, ses explications ou ses protestations au sujet de sa mise en cause, dans le mĂȘme support et dans les mĂȘmes conditions. Il nâest pas nĂ©cessaire de justifier des raisons de la volontĂ© de rĂ©pondre Ă un article ni de dĂ©montrer lâexistence dâun prĂ©judice. Lâexercice du droit de rĂ©ponse est soumis Ă certaines conditions lĂ©gales qui doivent ĂȘtre strictement respectĂ©es pour pouvoir ĂȘtre utilement rĂ©alisĂ©. Dâune part, le droit de rĂ©ponse est personnel en ce sens que seule la personne qui est effectivement nommĂ©e ou dĂ©signĂ©e par lâarticle peut lâexercer. Dâautre part, la demande dâinsertion dâune rĂ©ponse soit adressĂ©e au directeur de la publication lui-mĂȘme Ă lâadresse du siĂšge social du journal. La rĂšgle est identique pour les propos diffusĂ©s sur internet. Toutefois, si les mentions lĂ©gales peuvent parfois faire dĂ©faut, il faut alors adresser le droit de rĂ©ponse au titulaire du nom de domaine du site internet litigieux. En outre, sur les propos diffusĂ©s sur internet, le droit de rĂ©ponse le droit de rĂ©ponse ne peut sâexercer lorsque les utilisateurs sont en mesure, du fait de la nature du service de communication au public en ligne, de formuler directement les observations quâappelle de leur part un message qui les met en cause. Par consĂ©quent, les forums de discussion ou les blogs non modĂ©rĂ©s excluent lâexercice dâun droit de rĂ©ponse puisque le droit de rĂ©ponse peut se faire directement en ligne par la victime de lâatteinte Ă sa rĂ©putation. La rĂ©ponse devra Ătre en corrĂ©lation avec la mise en cause ; Ătre limitĂ©e Ă la longueur de lâarticle qui lâaura provoquĂ©. Toutefois, elle pourra atteindre cinquante lignes, alors mĂȘme que cet article serait dâune longueur moindre, et elle ne pourra dĂ©passer deux cents lignes, alors mĂȘme que cet article serait dâune longueur supĂ©rieure. Pour mĂ©moire, lâadresse, les salutations, les rĂ©quisitions dâusage et la signature ne sont pas Ă comptabiliser dans la rĂ©ponse. Ne pas ĂȘtre contraire Ă lâintĂ©rĂȘt des tiers et ne pas porter atteinte Ă lâhonneur du journaliste ou de lâauteur de lâarticle litigieux ; Ătre conforme Ă la loi, Ă lâordre public et aux bonnes mĆurs ; Enfin, le droit de rĂ©ponse est Ă©galement soumis au dĂ©lai de 3 mois et devra impĂ©rativement ĂȘtre exercĂ© pendant ce laps de temps. Le dĂ©lai de trois mois court Ă compter de la date de la publication de lâarticle litigieux. C- le dĂ©lai de prescription Avant dâenvisager toute action en diffamation, il est nĂ©cessaire de sâassurer que lâaction nâest pas prescrite. Lâarticle 65 de la loi du 29 juillet 1881 relatif Ă la prescription des dĂ©lits de presse diffamation, et injure notamment prĂ©voit un dĂ©lai de 3 mois Ă compter du jour de leur diffusion. Lâaction en diffamation commise sur Internet ou dans la presse Ă©crite courra Ă compter de la premiĂšre mise en ligne de lâĂ©crit jugĂ© diffamatoire, donc de sa mise Ă disposition du public, et se prescrira par 3 mois et de date Ă date. Sur internet par exemple, il a Ă©tĂ© jugĂ© que lâaction en justice de la victime dâune atteinte Ă la vie privĂ©e sur internet se prescrit Ă compter de la date de mise en ligne des propos litigieux sur le web » 2Ăšme Civ 12 avril 2012, N° de pourvoi 11-20664 La seule exception tient Ă la loi n° 2004-204 du 9 mars 2004 qui a rallongĂ© le dĂ©lai de prescription quand les infractions sont Ă caractĂšre raciste. Ce dĂ©lai, qui sâapplique Ă©galement Ă Internet, est alors dâun an. Cela Ă©tant, sâagissant de la diffamation commise sur internet, la Cour de cassation avait affirmĂ©, par un arrĂȘt rendu le 10 avril 2018, que toute reproduction, dans un Ă©crit rendu public, dâun texte dĂ©jĂ publiĂ©, est constitutive dâune publication nouvelle dudit texte, qui fait courir un nouveau dĂ©lai de prescription ; quâune nouvelle mise Ă disposition du public dâun contenu prĂ©cĂ©demment mis en ligne sur un site internet dont une personne a volontairement rĂ©activĂ© le contenu initial sur le rĂ©seau internet, aprĂšs quâil eut Ă©tĂ© retirĂ©, constitue une telle reproduction de la part de cette personne ». Autrement dit, le seul dĂ©placement dâun article dâun onglet Ă un autre est constitutif dâune nouvelle publication et, par consĂ©quent, fait courir un nouveau dĂ©lai de prescription dans la mesure oĂč les contenus identiques en question sont maintenus sur le mĂȘme support. II- La procĂ©dure en diffamation A- La compĂ©tence juridictionnelle 1. La diffamation non publique La diffamation peut ĂȘtre publique ou non public. La diffamation est privĂ©e ou non publique » lorsque les propos sont profĂ©rĂ©s dans un cadre strictement privĂ© et lorsquâils ne peuvent pas ĂȘtre entendus ou lus dâun public Ă©tranger. Les sanctions pĂ©nales en cas de diffamation non publique sont beaucoup plus lĂ©gĂšres que dans le cas de la diffamation publique. Lâauteur dâune diffamation privĂ©e encourt une amende dâun montant maximum de 38 euros. Lâamende est portĂ©e Ă 750 euros si les propos diffamatoires ont un motif raciste, homophobe ou sexiste. Le tribunal de police sera le tribunal compĂ©tent. 2. La diffamation publique La diffamation est publique » lorsque les propos tenus peuvent ĂȘtre entendus ou lus par des personnes Ă©trangĂšres aussi bien au diffamateur et Ă la victime. Exemples le fait de diffamer une personne dans un livre, par voie de presse, sur un site internet ou dans la rue. La diffamation publique est sanctionnĂ©e par la loi plus lourdement que la diffamation non publique. Son auteur encourt une amende de 12 000 euros. Lâamende est portĂ©e Ă 45 000 euros en cas de circonstance aggravante diffamation portant sur un policier, un juge, un Ă©lu, un parlementaire ou bien ayant un caractĂšre sexiste, homophobe, raciste. Lorsque lâinjure est commise Ă lâencontre dâune personne ou un groupe de personnes Ă raison de leur origine ou leur appartenance ethnique, nationale, raciale ou une religieuse, celle-ci est punie dâun an dâemprisonnement et de 45 000 euros dâamende. Par ailleurs, loi n° 2021-1109 du 24 aoĂ»t 2021 confortant le respect des principes de la RĂ©publique a rajoutĂ© un alinĂ©a dans ce mĂȘme article et qui dispose que Lorsque les faits mentionnĂ©s aux troisiĂšme et quatriĂšme alinĂ©as du prĂ©sent article sont commis par une personne dĂ©positaire de lâautoritĂ© publique ou chargĂ©e dâune mission de service public dans lâexercice ou Ă lâoccasion de lâexercice de ses fonctions ou de sa mission, les peines sont portĂ©es Ă trois ans dâemprisonnement et Ă 75 000 euros dâamende ». Prudence notamment concernant des propos diffamatoires sur les rĂ©seaux sociaux. Une diffamation profĂ©rĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux Facebook, Twitter, Instagram etc.. Constitue-t-elle une diffamation publique ou une diffamation non publique ? La rĂ©ponse Ă cette question dĂ©pend du contexte et du paramĂ©trage du compte Ă©metteur de propos diffamatoire. Si le compte sur le rĂ©seau social en question est un compte fermĂ©, accessible uniquement aux amis ou Ă un cercle dĂ©fini, il sâagit dâune diffamation non publique. Si en revanche, le compte est configurĂ© de telle maniĂšre Ă ce quâil soit accessible au public, la diffamation sera qualifiĂ©e de publique. Dans ce cas, le tribunal judiciaire est compĂ©tent pour juger les faits de diffamation publique Ă Paris, la 17e chambre correctionnelle en matiĂšre de presse. B- Les moyens dâaction 1. La plainte simple Si lâauteur des propos est inconnu, la victime peut quand mĂȘme dĂ©poser plainte par exemple, si lâauteur des propos utilise un pseudonyme. Dans ce cas, il faudra porter plainte contre X et cela peut ĂȘtre fait par une plainte simple auprĂšs du commissariat. Prudence, le commissariat de police peut prĂ©senter des risques au regard du dĂ©lai de prescription. Eu Ă©gard au rĂ©gime de prescription dĂ©rogatoire de trois mois qui sâapplique en matiĂšre dâinfractions de presse, lâarticle 85 du Code de procĂ©dure pĂ©nale consacre la possibilitĂ© pour agir contre de telles infractions de dĂ©poser directement plainte avec constitution de partie civile auprĂšs du Doyen des juges dâinstruction, dont le dĂ©pĂŽt est interruptif de prescription. Il ne sâagit lĂ que dâune possibilitĂ©, la personne sâestimant victime dâune infraction de presse telle la diffamation gardant la possibilitĂ© dâengager lâaction publique par dĂ©pĂŽt dâune plainte simple ; ce qui peut, parfois, revĂȘtir un intĂ©rĂȘt notamment lorsque le plaignant entend agir sur deux fondements distincts dont un seul bĂ©nĂ©ficie du rĂ©gime de prescription dĂ©rogatoire prĂ©vu Ă lâarticle 65 de la loi du 29 juillet 1881. 2. La plainte avec constitution de partie civile auprĂšs du Doyen des juges dâinstruction La plainte avec constitution de partie civile permet Ă une victime de saisir directement un juge dâinstruction afin de demander lâouverture dâune enquĂȘte, indique lâarticle 85 du Code de procĂ©dure pĂ©nale. Cette enquĂȘte est appelĂ©e information judiciaire ». Cette plainte lance lâaction pĂ©nale, lâauteur des faits risque un procĂšs et des sanctions pĂ©nales peine dâamende, peine dâemprisonnement La plainte consiste en une simple lettre adressĂ©e au doyen des juges dâinstruction du tribunal judiciaire. Il doit sâagir du lieu de la commission de lâinfraction ou du domicile de lâauteur de lâinfraction. Ă la rĂ©ception de la plainte, le juge dâinstruction doit mettre le dossier en Ă©tat avant de communiquer celle-ci au procureur de la RĂ©publique en accomplissant quelques actes - La demande de renseignements complĂ©mentaires Ă la partie civile conformĂ©ment Ă lâarticle 86 du code de procĂ©dure pĂ©nale ; - La fixation de la consignation ; Le doyen des juges dâinstruction doit ensuite fixer la consignation par ordonnance. La consignation est la somme dâargent destinĂ©e Ă garantir le paiement de lâamende civile. Toutefois, la partie civile sera dispensĂ©e de toute consignation lorsquâelle a obtenu lâaide juridictionnelle, que celle-ci soit totale ou partielle. La partie civile devra alors dĂ©poser la consignation au greffe du tribunal de grande instance article 88 du CPP. En cas de dĂ©saccord avec le montant, la partie civile peut interjeter appel de cette ordonnance Article 186 du CPP. Enfin, la consignation est restituĂ©e Ă la partie civile lorsque la plainte est irrecevable ou lorsque le juge nâa pas prononcĂ© lâamende au terme de lâinformation ; Attention aux particularitĂ©s suivantes - Le non-paiement de la consignation dans le dĂ©lai fixĂ© par lâordonnance provoque lâirrecevabilitĂ© de la plainte avec constitution de partie civile. - Le dĂ©lai imparti par le juge nâest pas suspendu par la demande dâaide juridictionnelle. Le mieux pour la victime souhaitant ĂȘtre dispensĂ©e de consignation est de demander lâaide juridictionnelle avant de se constituer partie civile. Enfin, il rĂ©sulte de lâarticle 50 de la loi du 29 juillet 1881 sur la libertĂ© de la presse quâen matiĂšre dâinfractions Ă la loi sur la libertĂ© de la presse, la plainte avec constitution de partie civile ne fixe irrĂ©vocablement la nature et lâĂ©tendue de la poursuite que quant aux propos incriminĂ©s et Ă leur qualification et quâil appartient au juge dâinstruction dâapprĂ©cier le caractĂšre public des faits et dâen identifier les auteurs. 3. La citation directe La procĂ©dure par voie de citation directe nâest possible que dans le cas oĂč lâauteur des propos diffamatoires est identifiĂ©. Parmi les moyens de la poursuite pĂ©nale, il est courant de faire rĂ©fĂ©rence Ă la plainte simple et Ă la plainte avec constitution de partie civile, mais moins de la citation directe qui permet Ă une victime de saisir directement le tribunal de police ou correctionnel et dâĂȘtre partie au procĂšs pĂ©nal. La citation directe dĂ©clenchera lâaction publique pour demander Ă la fois la condamnation de lâauteur de lâinfraction pour trouble Ă lâordre public et un dĂ©dommagement du prĂ©judice de la victime. La citation directe reprĂ©sente trois avantages non nĂ©gligeables - Une saisine directe du tribunal par assignation. Lâauteur de lâinfraction sera citĂ© devant la juridiction de jugement sans que le plaignant ne dĂ©pende de lâopportunitĂ© des poursuites du Procureur de la RĂ©publique et/ou Ă celle dâun juge dâinstruction. - Une procĂ©dure rapide. La citation est dĂ©livrĂ©e sans attendre la rĂ©ponse du parquet et le dĂ©lai de silence de 3 mois qui signifie classement sans suite » dans un dĂ©lai dâau moins dix jours avant lâaudience dans les cas les plus classiques. - Une procĂ©dure expĂ©ditive puisquâelle Ă©vite toute la phase de lâinstruction. Prudence toutefois, malgrĂ© lâapparente rapiditĂ©, un certain nombre dâaudiences seront nĂ©cessaires avant que le tribunal puisse rendre son verdict. Lors de la premiĂšre audience, le montant de la consignation sera dĂ©terminĂ©, puis dâautres autres audiences fixeront les autres modalitĂ©s de la procĂ©dure. Dâautre part, le dĂ©lai de la citation peut-ĂȘtre considĂ©rablement rallongĂ© sur la personne citĂ©e choisit de prendre un avocat. Il faudra en effet plusieurs audiences pour les plaidoiries, etc. En revanche, le formalisme est trĂšs lourd et sanctionnĂ© Ă peine de nullitĂ©, lâassistance dâun avocat est donc particuliĂšrement recommandĂ©e. En outre, au-delĂ des preuves, la victime doit prouver le prĂ©judice dont elle se plaint, en fournissant des certificats ou autres documents probants, et Ă©galement le rapport de causalitĂ© entre lâinfraction quâelle dĂ©nonce et le prĂ©judice dont elle se plaint Il faut Ă©galement prĂ©voir des frais Ă avancer tels que les frais de citation de lâhuissier de justice et de consignation sous peine dâirrecevabilitĂ© qui vise Ă couvrir les frais de justice et lâamende civile Ă©ventuelle en cas de citation abusive et vexatoire Son montant est fixĂ© par le tribunal, en fonction des ressources du plaignant et doit ĂȘtre dĂ©posĂ© au greffe sous un dĂ©lai fixĂ© par le tribunal. Enfin, en cas de recours abusif Ă la citation directe le requĂ©rant encourt une amende civile, dont le montant peut atteindre les 15 000 euros conformĂ©ment Ă lâarticle 392-1 du Code de ProcĂ©dure pĂ©nale. Pour lire uneversion mobile de cet article sur comment porter plainte pour diffamation, cliquez ARTICLES QUI POURRAIENT VOUS INTĂRESSER Diffamation, injure et dĂ©nigrement sur internet Diffamation raciale DiffĂ©rence entre injures, diffamation et cyber harcĂšlement Forum et diffamation 3 raisons de faire un procĂšs en diffamation L'affaire marvel fitness Droit de rĂ©ponse Liens et diffamation SOURCES retour Ă la rubrique 'Autres articles'
c Pour l'examen clinique et la prise de sang prĂ©vus aux articles R. 3354-7 Ă R. 3354-13 du code de la santĂ© publique et pour l'examen clinique et le prĂ©lĂšvement biologique prĂ©vus par l'article R. 235-6 du code de la route, ainsi que le recueil de liquide biologique et le dĂ©pistage de stupĂ©fiants prĂ©vus par l'article R. 6234-4 du mĂȘme code :Pour faire supprimer un contenu qui bafoue vos droits, utilisez le service mis en place par le cabinet Murielle-Isabelle CAHEN. / FĂ©vrier 2022 / Le devoir de conseil se dĂ©cline comme une obligation de nature juridique pesante sur certaines catĂ©gories de professionnels afin de garantir un certain niveau de protection au particulier, celle-ci Ă©tant perçue bien souvent comme la partie Ă protĂ©ger dans le cadre des relations contractuelles. Le devoir de conseil est nĂ©anmoins Ă cumuler avec le devoir dâinformation Ă laquelle un professionnel peut ĂȘtre tenu. Ce devoir de conseil entre professionnels dans le cadre de la conclusion de contrat permet dâencadrer une partie des relations contractuelles, celle-ci sâapplique spĂ©cifiquement Ă certaines professions juridiques telles que les notaires et avocats vis-Ă -vis de leurs clients, mais aussi dans le cadre de la vente. Le devoir de conseil entre professionnels a pu faire lâobjet dâune Ă©volution progressive notamment par la jurisprudence, mais Ă©galement grĂące au lĂ©gislateur, au cours des derniĂšres annĂ©es certaines rĂ©formes ont permis un Ă©largissement du devoir de conseil renforçant notamment les obligations du professionnel envers les particuliers et professionnel, grĂące Ă la loi Hamon » de 2014, mais aussi lâordonnance du 10 fĂ©vrier 2016 est venue modifier certaine disposition concernant le devoir de conseil entre le professionnel dans le cadre de la conclusion de contrat. Besoin de l'aide d'un avocat pour un problĂšme de devoir de conseil ? TĂ©lĂ©phonez-nous au 01 43 37 75 63 ou contactez-nous en cliquant sur le lien Il sera intĂ©ressant dâobserver quelles est sont les lĂ©gislations prĂ©pondĂ©rantes dans le cadre du devoir de conseil entre professionnels ? Afin de rĂ©pondre Ă notre prĂ©sente interrogation, nous allons dans un premier temps observer la lĂ©gislation relative au Code civil I et dans un second temps les dispositions lĂ©gislatives au code de commerce et au code de la consommation II I LE DEVOIR DE CONSEIL PRĂVU AU CODE CIVIL Dans un premier temps nous allons observer le devoir de conseil et dâinformation A et les sanctions applicables B A Lâencadrement lĂ©gislatif du Code civil du devoir de conseil Le devoir de conseil dans le cadre de la conclusion des contrats est une obligation gĂ©nĂ©rale dâinformation introduite par le lĂ©gislateur par lâordonnance du 10 fĂ©vrier 2016 Ă lâarticle 1112-1 du Code civil. Le devoir de conseil sâapplique Ă tout contrat et notamment au contrat de vente, ou encore au contrat dâentreprise ainsi quâau contrat de prestation de service, ou au contrat dâassurance. 1 Lâarticle 1112-1 du Code civil prĂ©voit celle des parties qui connaĂźt une information dont lâimportance est dĂ©terminante pour le consentement de lâautre qui se doit dâinformer dĂšs lors que, lĂ©gitimement, cette derniĂšre ignore cette information ou fait confiance Ă son cocontractant. » Ainsi le dĂ©biteur de lâobligation de lâinformation au sens de lâarticle L1112-1 du Code civil se doit dâinformer son cocontractant de toute information dont lâimportance est dĂ©terminante » pour le consentement du cocontractant. 2 Lâinformation sera considĂ©rĂ©e comme Ă©tant dĂ©terminante » dans le cas oĂč celle-ci a un lien direct et nĂ©cessaire avec le contenu du contrat ou la qualitĂ© des parties ». Lâinformation est pertinente lorsquâelles ont un objet ou rapport avec la cause des obligations nĂ©es du contrat ou la qualitĂ© des parties aux contrats. Elle doit permettre au cocontractant de sâengager avec un consentement libre et Ă©clairĂ© afin dâĂȘtre en mesure dâapprĂ©cier la portĂ©e de son engagement. Le lĂ©gislateur a nĂ©anmoins expressĂ©ment exclu du champ de ces dispositions la valeur de la prestation sur laquelle toutes les parties peuvent rester silencieuses. Lâobligation prĂ©- contractuelle dâinformation est dâordre public de sorte quâaucune clause du contrat ne peut valablement lâexclure. B Les sanctions relatives au manquement Ă lâobligation de conseil et dâinformation Le devoir de conseil dans le cadre de la conclusion du contrat est une continuitĂ© du devoir de loyautĂ© ainsi que du devoir de bonne foi, lâarticle 1217 du Code civil prĂ©voit les sanctions relatives au manquement Ă cette obligation, prĂ©vu dans la responsabilitĂ© contractuelle. 3 Les sanctions relatives au manquement Ă lâobligation de conseil et dâinformation sont prĂ©vues dans le Code civil, elle peut notamment entraĂźner lâannulation du contrat, le Code civil prĂ©voit aux articles 1130 et suivant du Code civil, Outre la responsabilitĂ© de celui qui en Ă©tait tenu, le manquement Ă ce devoir dâinformation peut entraĂźner lâannulation du contrat dans les conditions prĂ©vues aux articles 1130 et suivants ». 4 Cette solution a Ă©tĂ© confirmĂ©e par la Cour de cassation, dans un arrĂȘt rendu le 22 janvier 2020, dans lequel elle affirme que le manquement par le vendeur Ă ses obligations dâinformation et de conseil peut, pourvu que ce manquement soit dâune gravitĂ© suffisante, justifier la rĂ©solution de la vente ». 1 Ces sanctions peuvent se fondent sur le vice du consentement, Lâerreur, le dol et la violence vicient le consentement lorsquâils sont de telle nature que, sans eux, lâune des parties nâaurait pas contractĂ©e ou aurait contractĂ©e Ă des conditions substantiellement diffĂ©rentes. » Leur caractĂšre dĂ©terminant sâapprĂ©cie eu Ă©gard aux personnes et aux circonstances dans lesquelles le consentement a Ă©tĂ© donnĂ©. Dans le cas dâun engagement de la responsabilitĂ© fondĂ© sur le manquement Ă la responsabilitĂ© de la personne tenue de lâobligation, lâinexĂ©cution du devoir prĂ© contractuel dâinformation peut ĂȘtre sanctionnĂ© par la gratification de dommages et intĂ©rĂȘts fondĂ©s sur la responsabilitĂ© dĂ©lictuelle, le crĂ©ancier du devoir dâinformation devra dĂ©montrer le manque de devoir dâinformation prĂ©vu par lâarticle 1112-1 du Code civil . II LE DEVOIR DâINFORMATION DU PROFESSIONNEL, DANS LE CODE DE COMMERCE ET DE LA CONSOMMATION Lâobligation dâinformation et de conseil dans le cadre de la conclusion du contrat est non seulement prĂ©vue par le Code civil, mais Ă©galement par le code de commerce A, mais aussi le code de la consommation B A Les dispositions relatives au code de commerce A la lecture de lâarticle L441-1 du Code de commerce, il apparaĂźt que mĂȘme entre professionnels lâobligation dâinformation complĂšte doit ĂȘtre fournie et mĂȘme renforcĂ©e, car la loi assimile ici le professionnel Ă un consommateur, le code de commerce prĂ©voit que Toute personne exerçant des activitĂ©s de production, de distribution ou de services qui Ă©tablit des conditions gĂ©nĂ©rales de vente est tenue de les communiquer Ă tout acheteur qui en fait la demande pour une activitĂ© professionnelle. Cette communication sâeffectue par tout moyen constituant un support durable. Ces conditions gĂ©nĂ©rales de vente peuvent ĂȘtre diffĂ©renciĂ©es selon les catĂ©gories dâacheteurs de produits ou de prestations de services. Dans ce cas, lâobligation de communication prescrite au premier alinĂ©a du prĂ©sent II porte uniquement sur les conditions gĂ©nĂ©rales de vente applicables Ă une mĂȘme catĂ©gorie dâacheteurs. » 2 5 -les conditions de vente ; -le barĂšme des prix unitaires ; -les rĂ©ductions de prix ; -les conditions de rĂšglement » 5 Cet article nous montre que les conditions gĂ©nĂ©rales de vente entre professionnels sont observables comme le socle des nĂ©gociations ainsi certaines obligations dâinformations sont prĂ©vues dĂšs la phase prĂ© contractuelle. Lâarticle L441-2 du Code de commerce, quant Ă lui, prĂ©cise que Tout prestataire de services est tenu, Ă lâĂ©gard de tout destinataire de prestations de services, de respecter les obligations dâinformation dĂ©finies Ă lâarticle L. 111-2 du code de la consommation. ». 36 Lâarticle ne sâarrĂȘte nĂ©anmoins pas lĂ en prĂ©cisant que tout prestataire de services est Ă©galement tenu Ă lâĂ©gard de tout destinataire de prestations de services des obligations dâinformation dĂ©finies Ă lâarticle L111-2 du code de la consommation. 6 Il est possible dâobserver certaines dispositions du code de commerce prĂ©voyant des obligations relatives Ă lâinformation, notamment Ă lâarticle L330-3 du code prĂ©citĂ©, prĂ©cisant que âToute personne qui met Ă la disposition dâune autre personne un nom commercial, une marque ou une enseigne, en exigeant dâelle un engagement dâexclusivitĂ© ou de quasi-exclusivitĂ© pour lâexercice de son activitĂ©, est tenue, prĂ©alablement Ă la signature de tout contrat conclu dans lâintĂ©rĂȘt commun des deux parties, de fournir Ă lâautre partie un document donnant des informations sincĂšres, qui lui permette de sâengager en connaissance de cause.â 7 Les termes âinformations sincĂšresâ ainsi que âsâengager en connaissance de causeâ renvoient Ă lâobligation dâinformation et de conseil, mais aussi au consentement libre et Ă©clairĂ© Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment. B Les dispositions relatives au Code de la consommation Dans un premier temps, le code de la consommation prĂ©voit la phase prĂ©contractuelle dans son article L111-1 du Code de la consommation introduit par la loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative Ă la consommation dite âloi Hamonâ , modifiĂ© par lâOrdonnance n° 2016-301 du 14 mars 2016 puis par enfin par lâOrdonnance n° 2021-1247 du 29 septembre 2021 8 Lâarticle L111-1 du grand I du code prĂ©citĂ© dĂ©finit lâĂ©tendue des obligations du professionnel sur lâinformation que le professionnel doit fournir au consommateur . Cela concernera notamment les caractĂ©ristiques essentielles du bien ou du service, du prix, la date ou le dĂ©lai dans lequel le professionnel procĂ©dera Ă la livraison du bien ou lâexĂ©cution du service, et enfin lâidentification du professionnel. Lâarticle L111-2 du Code de la consommation prĂ©voit non seulement lâĂ©tendu de lâobligation dâinformation ainsi que les informations prĂ©vues, mais aussi les limites dâapplicabilitĂ© de lâarticle, celui prĂ©cise âque outre les mentions prĂ©vues Ă lâarticle L. 111-1, tout professionnel, avant la conclusion dâun contrat de fourniture de services et, lorsquâil nây a pas de contrat Ă©crit, avant lâexĂ©cution de la prestation de services, met Ă la disposition du consommateur ou lui communique, de maniĂšre lisible et comprĂ©hensible, les informations complĂ©mentaires relatives Ă ses coordonnĂ©es, Ă son activitĂ© de prestation de services et aux autres conditions contractuelles, dont la liste et le contenu sont fixĂ©s par dĂ©cret en Conseil dâĂtat. Ce dĂ©cret prĂ©cise celles des informations complĂ©mentaires qui ne sont communiquĂ©es quâĂ la demande du consommateur. Lâarticle L111-3 du Code de la consommation consacre lâinapplicabilitĂ© des dispositions prĂ©cisĂ©e aux articles L111-1 et 2 du code de la consommation.10 Ces dispositions lĂ©gales sont dâordre public ainsi le professionnel manquant Ă son obligation gĂ©nĂ©rale dâinformation vis-Ă -vis du consommateur, est passible dâune amende administrative, dont le montant peut atteindre jusquâĂ 15 000 euros pour une personne morale. La rĂ©siliation du contrat peut nĂ©anmoins ĂȘtre prĂ©vu dans certains cas en effet, par un arrĂȘt du 17 septembre 2019, la Cour dâappel de Rennes a confirmĂ© la rĂ©siliation dâun contrat de tĂ©lĂ©phonie mobile voix et donnĂ©es conclues entre professionnels dont le fournisseur nâavait pas respectĂ© son devoir de conseil. La Cour dâappel a nĂ©anmoins infirmĂ© le jugement sur un point Le fournisseur nâa pas respectĂ© son obligation de conseil en nâindiquant pas notamment que les mobiles ne pouvaient pas ĂȘtre utilisĂ©s dans les locaux de lâentreprise. Sur le respect de la procĂ©dure dâincident, la cour considĂšre que âsi cette procĂ©dure, dit dâincident Ă©tait aussi indispensable que le soutien de la sociĂ©tĂ© SFR, il appartenait Ă la sociĂ©tĂ© SFD, qui la reprĂ©sentait auprĂšs de la sociĂ©tĂ© Tendriade Collet, dĂšs rĂ©ception du premier courrier recommandĂ©, de la rappeler Ă son client en lui demandant de la mettre immĂ©diatement en Ćuvre.â. Le client qui avait envoyĂ© plusieurs mises en demeure de remĂ©dier aux difficultĂ©s et qui nâavait reçu aucune rĂ©ponse, Ă©tait fondĂ©e Ă rĂ©silier le contrat la liant Ă SFR. Les juges ont rappelĂ© par ailleurs quâon ne peut pas reprocher au client de ne pas avoir respectĂ© la procĂ©dure dâincident figurant dans un contrat de trente-sept pages Ă©crit en trĂšs petits caractĂšres dont un seul paragraphe dĂ©crivait la procĂ©dure en question. En effet, lâarticle L 441-1du Code de commerce prĂ©voit que le prestataire de service doit fournir Ă son client une information conforme aux prescriptions de lâarticle L 111-2 du code de la consommation, câest-Ă -dire lisible et comprĂ©hensible. 11 Pour lire une version plus adaptĂ©e aux mobiles de l'article sur le devoir de conseil des professionnels, cliquez ARTICLES QUI POURRAIENT VOUS INTĂRESSER Site non conforme qui est le responsable Clauses abusives Les consommateurs et la loi Hamon Obligations d'informatin SOURCES 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Cass. com., 22 jan. 2020, 13 14 retour Ă la rubrique 'Autres articles' JOc45.