Si je vous demande quelle est l'école la plus prestigieuse en France, j'aurais sans doute les classiques réponses Polytechnique, HEC, ENS, ENA, … Maintenant, souvenez-vous de vos jeunes années lycéennes. Comment choisissiez-vous votre filière ? Si vous aimiez les Lettres vous alliez en L, si vous aimiez les Maths c'était en S, … Non ! Soyons sérieux, personne n'aime vraiment les maths à cette période là . Les maths sont comme le vin rouge au lycée on préfère la bière, et on ne peut aimer ca que si on continue à en boire. L'ingénieur comme choix par défaut Je vais vous donner la réponse, et cela ne fera sans doute pas plaisir à certains. Si vous étiez bon, vous alliez en S C pour les anciens. Cela ne veut pas dire que les autres sont des abrutis, non, ce n'est pas du tout la leçon à en tirer. Ce qu'il faut comprendre c'est que nous sommes influencés dans cette décision. Mais allons encore plus loin et je vais sans doute en énerver d'autres… En Terminale scientifique, où vont ensuite les meilleurs ? Réfléchissez la réponse est évidente. Médecine ? Oui, c'est vrai pour certains. Ma réponse sera la suivante les meilleurs, n'ayant souvent qu'une très vague idée de ce qu'ils veulent faire plus tard, vont en classe préparatoire scientifique autrement dit maths sup / maths spé pour les anciens encore une fois. Oui, je suis gentil, je traduis. 😉 . Guidés par papa/maman, où un professeur de maths qui leur dit Tu es bon, vas en classe préparatoire, ca ouvre plein de portes ! » Tous les taupins », comme on dit, si l'on en exclue la part epsilonesque » qui fera l'ENS ou une formation exotique je m'inclus dedans. la quasi-totalité poursuivra par une école d'ingénieur, et à la sortie de son école sera ingénieur ! logique Alors, la classe prépa scientifique, ca ouvre plein de porte ?? D'une certaine manière oui, parce qu'à côté tout paraît facile et l'on peut facilement aller voir ce qu'il se passe ailleurs j'en suis la preuve vivante. Cependant, cela revient à dire Tu ne sais pas quoi faire ? Alors tu seras ingénieur. ». Je me souviens encore des conseils de mon oncle qui était conseiller d'orientation lorsque j'étais en Terminale et que je me demandais si je devais aller en prépa – Ecoute, Romain, c'est simple. Tu as des bonnes notes ? Oui Tu as envie de travailler ? – Heu… Je sais pas… ben oui – Alors va en prépa C'est ici que je veux attirer votre attention !! L'ingénieur est notre modèle de réussite Premièrement, on nous impose le métier d'ingénieur comme modèle de réussite par défaut. Certes, être ingénieur c'est plutôt un beau métier, avec de belles perspectives de salaire, mais c'est comme cela qu'on se retrouve avec des ingénieurs qui veulent changer de métier… une fois qu'il sont devenus ingénieurs ! Deuxièmement, on nous conseille la classe préparatoire comme une super-terminale qui nous donne le temps de réfléchir à notre orientation, alors qu'en réalité le chemin est tout tracé pour devenir ingénieur et rien d'autre. Troisièmement, ceux qui choisissent cette voie en ayant conscience qu'ils deviendront ingénieurs ne savent pas en quoi consiste ce métier. Le technicien c'est celui qui visse les écrous. L'ingénieur c'est celui qui le regarde faire c'est ca ? » Qui est considéré comme l'élite » de la nation ? Quel est le modèle de réussite de notre société ? Il faut être ingénieur. D'ailleurs dans ingénieur » il y a génie », et dans notre société on place l'ingénieur sur un piédestal. Être ingénieur c'est avoir réussi sa vie. Les preuves de ce que j'avance Cet article à d'abord été écrit avec mon ressenti et mon expérience. Mais pour être sûr de ne pas complètement de planter, j'ai fait quelques recherches et j'ai trouvé une étude de la CDEFI Conférence des Directeurs des Ecoles Francaises d'Ingénieur intitulée La motivation des élèves ingénieurs dans le choix de leurs études qui confirme la plupart de mes affirmations dans cet article ! Quelques chiffres qui proviennent de cette étude 20% des parents des élèves ingénieurs sont ingénieurs eux-même, alors que les ingénieurs représentent 3% de la population totale. Parmi les élèves-ingénieurs, 21 % des garçons et 33 % des filles déclarent ne pas vouloir travailler dans un domaine lié à l'ingénierie à un horizon de 7 ans contre 0 % des garçons et 6 % des filles en Allemagne 63 % des élèves-ingénieurs déclarent ne pas avoir été assez informés sur le métier d'ingénieur contre 36 % en Allemagne Conclusion Merci d'avoir lu cet article. Comme vous l'aurez compris cet article n'a pas pour but de critiquer le métier d'ingénieur, ni de faire renoncer ceux qui voudraient s'engager dans cette voie. J'espère simplement pouvoir aider quelques personnes – peut-être vous ? – à se poser les bonnes questions Est-ce que je veux vraiment être ingénieur ? Est-ce que je fais cela pour faire plaisir à mes parents / à mes professeurs / à mon chien / … ? Qu'est ce qui me plait dans le métier d'ingénieur ? Est-ce que je sais vraiment en quoi consiste le métier d'ingénieur ? Bref, ne faites pas une école d'ingénieur parce que c'est une voie réputée, mais seulement parce que vous aimez ça. Ne laissez pas d'autres personnes décider pour vous Réactions J'avais au départ posté cet article à ma sortie de prépa, et je ne m'attendais pas ce qu'il sucite autant de réactions dans les commentaires... Mon blog n'ayant plus de section commentaire ouverture, je les ai retranscrites ci-dessous 0,03% d'ingénieurs dans la population, cela ferait 20 000 ingénieurs en France… Je pense qu'il y a erreur, il y en a bien plus, sans aucun doute… sinon a raison de 5 ans d'étude et une vie pro de 40 ans, cela ferait seulement 2 500 nouveaux ingénieurs formés par an. Pour info, il y a 50 000 prépas par an dont une partie certes va vers les ESC sans compter les écoles d'ingénieur post bac… Etant moi-meme ingénieur j'aurais du mal à te contredire la-dessus. Pour ma part, j'aimé vraiment les maths et les matières scientifiques mais j'ai été beaucoup dessus par la réalité du quotidien de l'ingénieur…c'est vrai que l'on est pas assez informé des débouchés et la raison est principalement que notre monde évolue tellement vite qu'on ne peut pas vraiment prévoir les métiers à +3ans. Le métier d'ingénieur est dailleurs en mutation permanente et aujourdh'ui on l'associe plus à un métier de manager… Romain Simon 17 décembre 2010 Tiens je ne savais pas que tu étais passé par une école d'ingénieur avant d'être à l'EM Lyon 🙂 Au passage, je me suis permis de t'ajouter sur Viadeo. Il est vrai que l'ingénieur ne reste pas ingénieur en temps que tel et à tendance à évoluer assez vite vers un rôle de manager. D'ailleurs les profils mixtes école d'ingé / école de commerce sont très recherchés par les recruteurs, et beaucoup d'écoles ouvrent avec pour but ce double cursus je pense à l'Iteem par exemple Pour ce qui est des débouchés, j'ai moi même fais deux ans de prépa scientifique parce que j'étais plutôt bon et que j'aimais les sciences, sans même savoir que les concours menaient vers des écoles d'ingénieur ! 🙂 Hartok 17 décembre 2010 Je suis dans l'ensemble d'accord avec l'article ingénieur est souvent un choix par défaut. Mais pourquoi ? Il suffit de faire un petit sondage sur la question du métier d'ingénieur autour de vous. Je doute qu'il y ait deux réponses identiques, tout simplement parce que ingénieur n'est qu'un titre, pas un métier. Au contraire, ce diplôme donne accès à de nombreux métiers chercheur, consultant…. Ce n'est donc pas étonnant que les jeunes ne choisissent pas ce métier par vocation. Le seul moyen de les motiver à se lancer dans cette voie est de leur présenter des métiers type. Les plus qualifiés pour ça sont les ingénieurs eux-mêmes. Leurs enfants ont donc plus de chance de se lancer dans cette voie, sachant ce à quoi leur avenir professionnel peut ressembler. Mais ce n'est pas forcément une mauvaise chose de faire cette formation sans savoir exactement le métier que l'on veut faire. Personnellement, je trouve ça attrayant de pouvoir choisir son métier une fois le marché du travail abordé et changer/évoluer à tout moment. Romain Simon 17 décembre 2010 C'est une très bonne remarque que tu fais là . Tu es ingénieur où élève-ingénieur ? Il est vrai que Ingénieur c'est plus un titre qu'un métier. Par contre, je doute que les enfants choisissent ce métier parce que leur parent, eux-même ingénieurs leur ont expliqué. J'ai l'impression que les parents-ingénieurs ont du mal à expliquer en quoi consiste leur métier et il est d'ailleurs plus facile pour un boulanger ou un plombier d'expliquer clairement ce qu'il fait !. Pour moi les enfants d'ingénieur sont à peine plus informés que les autres et reproduisent seulement le parcours de leur parents. Après c'est sûr qu'il vaut mieux se retrouver ingénieur et se rendre compte que finalement on voulait être boulanger, que l'inverse !! Cependant, ce serait tellement mieux si l'on pouvait se tromper moins souvent, et je trouve qu'il y a un véritable travail d'orientation à faire chez les jeunes. Actuellement celui-ci est fait de manière désastreuse et les conseillers d'orientation, dans les rares cas où les élèves les consultent, sont plutôt des conseillers de désorientation. Je me souviens encore des conseils de mon oncle qui était conseiller d'orientation lorsque j'étais en Terminale et que je me demandais si je devais aller en prépa » – Ecoute, Romain, c'est simple. Tu as envie de travailler ? – Heu… Je sais pas… ben oui. – Alors va en prépa. » Véridique! Hartok 17 décembre 2010 Je suis encore élève-ingénieur bac+4. Les parents ingénieurs n'expliquent peut-être pas leur métier précisément, mais ils racontent leurs journées, parlent de leurs projets… Il reste forcément quelque chose dans la tête de leurs enfants. J'avoue qu'il y a un sérieux problème au niveau de l'orientation. La plupart des conseillers font simplement la correspondance entre le bulletin et la formation correspondante » à leurs yeux. C'est pas surprenant que de nombreuses réorientations aient lieu en post-bac. Mais le vrai problème est ailleurs je pense. La relation entre l'école et le travail est quasiment inexistante. Il est par conséquent difficile de se projeter dans son avenir professionnel, d'autant plus si le métier est peu médiatisé. Personnellement, je ne savais pas exactement ce que je voulais faire en Terminale. Par contre, je savais une chose, je ne voulais pas faire une prépa classique avec concours. 🙂 Galathys 17 décembre 2010 tout simplement parce que ingénieur n'est qu'un titre, pas un métier » Hartok a parfaitement raison sur ce point là . Ton analyse est intéressante mais la fin n'est pas très pertinente ni réaliste par rapport à ce à quoi te forment les écoles d'ingénieur. Etre ingénieur, pour moi, c'est simple c'est être capable d'être une interface entre des gens qui travaillent à un niveau très technique, presque quel qu'en soit le domaine, et les gens qui sont incapables de comprendre la technique ou presque. Et là je viens de décrire une pléiade de métiers chef de projets en tous genres, consultants, ingénieurs réseaux par ex, etc. Le vrai problème se trouve dans le fait que personnellement je n'ai compris ça qu'en plein milieu de mes études d'ingé. Je corresponds bien au profil que tu as décrit. Perso j'adorais les maths au lycée si si je te jure, pour moi c'était un peu l'équivalent de faire du sudoku ;, je suis arrivée en prépa où j'ai compris que je voulais plus faire de sciences DU TOUT, mais j'ai compris en me penchant sur les écoles que beaucoup d'entre elles ne forment pas à un métier orienté uniquement technique ! L'opinion publique a une image fausse de ce qu'est la prépa/les écoles d'ingé/le fait d'être ingénieur. Après je pense que peu d'études autres que les études d'ingénieur mènent à autant de possibilité de métier après. Le mieux étant de faire une école d'ingé qui a une composante marketing/commercial c'est mon cas =. Maintenant je suis diplômée et je suis chef de projet web. C'est très loin de l'image traditionnel d'ingénieur n'est-ce pas ? = Et 40% de ma promotion est consultant… Après, on peut parler de la crise de la trentaine beaucoup d'élèves ingés choisissent un peu une voie par défaut au sortir de l'école, et je les comprends, car la demande est très concentrée au même endroit en ce moment consulting, audit, finance. C'est pas évident. Mais ce n'est pas à imputer aux études qui elles laissent le choix. C'est le monde du travail qui ne laisse pas le choix. Romain Simon 17 décembre 2010 Je suis conscient que ingénieur c'est vaste, et que les perspectives d'évolution sont très variées. D'ailleurs tu as raison, je ne vois aucune autre voie qui offre une aussi large palette de métier, à part les écoles de commerce. Tu semble heureuse dans ton métier, mais il me semble que beaucoup ne le sont pas et ce que je voulais souligner dans cet article, c'est que j'ai l'impression que certains ont été trompés. Au lycée on leur a vendu les classes prépa comme la voie royale », puis en prépa le titre d'ingénieur comme le top moumoute de notre société… Et pour les maths, tu dois être une bête à part 😀 Non plus sérieusement, c'est en prépa que les maths sont devenues douloureuses en tout cas c'était mon cas! en raison de l'écart de niveau en terminale et maths sup. Mais si tu aimais les maths, tu aurais très bien pu faire deux ans de prépa, puis poursuivre à la fac et faire un doctorat en maths; mais la fac c'est le mal. Aller à la fac après une prépa c'est un peu considéré comme avoir raté ses études ! Silice 17 décembre 2010 Oh mais non, les meilleurs vont en prépa soit mais pas forcément en prépa scientifique, ben ouais prépa HEC c'est plutôt pas mal aussi =P. Pas très intéressant mon commentaire, non, je voulais ajouté que j'étais totalement d'accord, déjà on a un sérieux problème au niveau orientation en France, je pense que beaucoup d'élèves s'engage dans une voie sans savoir ni les débouchés ni en quoi consiste leur futur job et sinon en tant que ancienne S Science de l'ingénieur avec 3/4 de ma classe qui a filé en prépa maths, je peux le dire la prépa maths comme toutes les prépas en générale c'est le magnifique choix par défaut mais de là à dire que les meilleur vont en maths, pour la S, je conçois, c'est assez vrai mais pour après le bac, je suis moins d'accord, beaucoup d'élèves qui peuvent aller en MP, PT, PC préfère choisir une autre voie parce qu'ils ne sont ni attirer par la physique, ni par les science de l'ingénieur ou parfois même par les maths. Après, je ne suis pas en école d'ingé =. Romain Simon 17 décembre 2010 Quitte à troller un peu sur mon propre blog, je vais dire que le prépa HEC est loin d'être aussi dure que la prépa scientifique ! Je me souviens encore dans ma prépa des épiciers qui sortaient tous les jeudi en boîte 🙂 🙂 Mais par contre les élèves ingénieurs ne sont pas plus sérieux que les étudiant de business school j'en suis persuadé ! Une fois la pression des 2 voire 3 ans de prépa retombée, c'est la relâche la plus totale pour la majorité ! Ceux qui ont le niveau pour aller en prépa et qui n'y vont pas, c'est à mon avis parce qu'ils ont entendu tellement de choses horribles dessus qu'ils sont effrayés. C'est d'ailleurs assez marrant que l'on nous pousse à aller en prépa tout en nous répétant que ca sera horrible et que l'on va devenir des nolifes pendant quelques années si on ne se suicide pas avant….. En fait je dirais que les meilleurs, à quelques exceptions près, de S vont en MPSI, PCSI, ou parfois PTSI, les meilleurs de ES vont en prépa éco, et les meilleurs de L vont en hypokhâgne. C'est un peu caricatural mais ca ne doit pas être si loin que ca de la réalité ! Malgré toutes les critiques que l'on peut émettre sur l'orientation, j'ai l'impression que les choses ne peuvent que s'améliorer en même temps vu l'état actuel, ca ne peut pas empirer…. Non pas grâce aux conseillers d'orientation, mais grâce au net puisqu'on trouve de plus en plus d'infos et notamment des vidéos-métier. Espérons que celles-ci deviendront plus complètes qu'un simple interview. Tu es passée par une école de commerce Silice ? Silice 17 décembre 2010 Je suis actuellement en prépa commerce en fait ! Et y a des prépas commerce qui sont très très dure pas la mienne, soit…, chez moi, idem y en a qui se font pas mal de soirée en semaine mais ce ne sont pas les meilleurs faut l'avouer ! et c'est très caricatural ton système, dans le sens qu'en S, comme tu le dis si bien, c'est en générale les meilleurs secondes et donc il y a presque autant de bon en littérature en S qu'en L, tout ça pour dire que certains S vont en prépa littéraire ou commerciale de plus je crois qu'il y a plus de ECS que de ECE pour les prépas commerce -enfin j'en suis pas persuadée mais dans ma région c'est le cas-. Mais après c'est sur que les prépas c'est l'élite bien que lorsque je regarde certains prépas, je me dis que l'élite de demain ne nous annonce pas un avenir radieux… avec la fac de médecine et de droit… Bon après comme tu l'as si bien dit, les classe prépa, c'est aussi des paniers fourre-tout où tu mets tous ceux qui ont un peu d'estime d'eux-même quoi que… et qui ne savent pas franchement ce qu'ils veulent faire. Romain Simon 18 décembre 2010 Pour résumer, la prépa c'est pour ceux qui ne savent pas ce qu'ils veulent faire et qui veulent bien travailler. La fac c'est pour ceux qui ne savent pas ce qu'ils veulent faire mais qui ne veulent pas travailler. 😀 Hatim 18 décembre 2010 Tout à fait avec toi sur ce point ! Même ici au Maroc c'est la même chose, ingénieur est un choix par défaut pour ceux qui soit disant bossent bien. En terminal, on a la filière SM siences maths où tout les bon élèves y compris ceux qui n'aiment pas vraiment les maths vont pour décrocher leur bac et aller faire des prépas puisque qu'ils ne savent pas quoi faire exactement, et qui, comme tu as cité, leur ouvrent plusieurs portes par la suite à leur avis. Cependant, après les prépas, il n y a possibilité que d'écoles d'ingénieurs, de toutes sortes et de toute spécialités. Peso, je n'ai pas opté pour ce choix, j'étais brillant au lycée certes, mais je ne me voyais en aucun cas ingénieur ^^ Romain Simon 18 décembre 2010 C'est marrant, cela se passe un peu de la même façon au Maroc qu'en France, alors qu'aux Etats-Unis par exemple toutes les filières sont plus où moins sur un même plan puisque tout le monde va à l'université ! D'ailleurs ils ont des drôles d'idées de nommer les sections scientifiques SM » p Loin de moi l'idée de dire qu'il faudrait tuer le système de classes prépa parce que ailleurs c'est mieux ca je n'en sais rien cela serait d'ailleurs impossible à mettre en œuvre, et sans doute inutile… Martin 3 janvier 2011 0,03% d'ingénieurs dans la population, cela ferait 20 000 ingénieurs en France… Je pense qu'il y a erreur, il y en a bien plus, sans aucun doute… sinon a raison de 5 ans d'étude et une vie pro de 40 ans, cela ferait seulement 2 500 nouveaux ingénieurs formés par an. Pour info, il y a 50 000 prépas par an dont une partie certes va vers les ESC sans compter les écoles d'ingénieur post bac… Romain Simon 3 janvier 2011 Tu as raison, il y a un problème. Je me suis fié à ce document et après vérification, il y a bien environ 30 000 ingénieurs diplômés… mais par an. Le document ne le précisait pas et je me suis fais avoir lamentablement… Merci à toi Martin, je vais corriger l'article ! Lark 27 juillet 2011 Cela ferait donc grossièrement 2% de la population qui est ingénieur. Romain Simon 19 août 2011 Oui c'est à peu près ça, 2,4% de la population en 2009 Fallen 19 janvier 2011 Je suis à 200% d'accord avec chaque mot de cet article je suis moi même ingénieur diplômé en informatique/multimédia. J'étais bien sûr doué en science au lycée, et bien évidemment j'ai eu droit au Prépa/ingé ça ouvre plein de portes ! ». En gros, pas la peine de te creuser la tête sur ton avenir, ça viendra tout seul ! De là le cycle classique MathSup/Spé puis admission dans une Ensi pour faire de l'info, ce qui finalement me semblais être une bonne idée. Les 3 années de cours sont passées plutôt vite, et furent enrichissantes, bien que les premiers stages en entreprises firent retentir les premières alertes . Après une année à bosser dans une entreprise à l'issu de mes études, et accessoirement à se faire chier comme un rat mort à son poste, en vivant dans un ville où l'on ne connait personne, c'est la bonne grosse remise en question, avec à la clé la reprise d'études … arrêtées au bout de 4 mois. Désormais, flou artistique intégral, qui me laisse à penser que la priorité numéro un aujourd'hui, c'est l'orientation. C'est ouvrir l'éducation au monde du travail, c'est faire découvrir aux élèves les enjeux des futurs postes auxquels ils désirent prétendre. C'est leur donner à s'intéresser à un futur métier, et non pas à un futur diplôme. Parce que finalement, ce manque d'intérêt pour l'orientation ne m'a finalement pas pousser à me poser les vraies questions j'étais sur des rails, confortablement assis, filant droit à ma perte en croyant décrocher le seul sésame qui en vaille la peine avoir son beau diplôme et sa belle situation. Bref c'est le bordel, et c'est pas facile de voir clair. Bon après soyons lucide, à 24 ans avec un diplômé d'ingé en poche, y'a pire comme situation. Ne reste plus qu'à trouver le prochain cap. Romain Simon 19 janvier 2011 Merci Fallen pour ce témoignage très intéressant ! Suite à cet article, je ne ne compte plus les visiteurs qui tombent sur mon blog en cherchant sur Google de moins en moins d'élèves veulent devenir ingénieur », je n'aime pas le métier d'ingénieur », le métier d'ingénieur ne me plait pas », etc… Si le métier d'ingénieur ne te plait vraiment pas, il ne faut pas en rester là . Heureusement, beaucoup d'opportunités s'offrent à toi – Tu peux évoluer très vite vers un poste de management – Tu peux devenir entrepreneur et monter ta boîte. Avoir un background d'ingénieur est un énorme avantage, et qui plus est en informatique. Si tu envisages cette voie, n'hésites pas à m'envoyer un mail pour en discuter – Tu peux carrément changer de métier, devenir consultant, devenir prof en lycée où même en prépa et là tu pourras mettre en garde les élèves ;, … Bon courage à toi, en espérant que tu reviennes partager tes évolutions de carrière. INCONNU 5 mars 2011 Je trouve Romain Simon super mignon il me fait craquer !!!!!! Déja plein le cul de l'école, j'ai tout juste 10 de moyenne général => tu devrai faire une formation scientifique, il y a du boulot ! les littéraires, il n'y a pas de boulot, ça sert à rien. ok ça marche ! » – 2010 DUT SGM => si ça me saoule => je regarde les formations de cuisine, mais non continue, il va y avoir du travail après ça, tu aura au moins un diplôme ! », bon oke ça marche !! – 2011 Licence en matériaux à l'étranger => c'est pas mal ici, j'apprends l'anglais mais c'est tout, le reste je m'en fou, mais que faire ensuite ? tout le monde part en école d'ingénieur, ça a l'air le bon chemin à suivre. C'est beau, c'est magnifique. Allé feu ! – 2012 École d'ingé => ça me saoule, mais continue, persévère, les autres années sont plus faciles, ensuite tu vera. OKé allé ! c'est partit. – 2014 => Obtention du diplôme d'ingénieur, test en entreprise en stage de 6 mois, mais qu'est ce que je fous là derrière mon putain d'ordi ??? cela ne m'intéresse pas du tout, olala que faire ?!! » – 2014 => fuite à l'étranger en Australie, mais retour rapide en France courant novembre. Je vais faire charpentier. Je me renseigne pour les CAP / BEP, c'est trop tard. Il est dur de changer du tout au tout. – 2014 => Mon entourage me conseille tout de même de chercher un post d'ingénieur, que c'est dommage quand même. je cherche un poste à reculons pdt 2 à 3 mois. Puis j'abandonne. Je ne veux pas être ingénieur. Mes parents acceptent mais je me sens seul, livré à mon propre sort. En réalité je ne sais pas trop qui je suis et ce pour quoi je suis fait. – 2015 => Pas besoin de savoir résoudre des problèmes de maths pour savoir que la solution à mon problème est de trouver CE métier qui ME correspond, en accord avec MES aspirations. – 2015 => bilan de compétences seul avec un petit livre. voir un psy, CIO, conseiller d'orientation. RECENTRAGE, RÉORIENTATION. Ce que j'aime c'est la nature / le sport / l'alimentation / la nourriture / les bons produits / la campagne / l'art et le dessin. J'ai pensé à – Cuisinier => trop difficile, trop d'heures selon les gens. J'abandonne. Moi j'aime bien cuisiner chez moi, sans être presser. – Accompagnateur en moyenne montagne => la formation se fait en parallèle d'une autre activité par modules de quelques semaines – Paysagiste => J'aime bien la création d'espaces verts, l'art, la diversité des plantes et travailler en extérieur comme en intérieur. La création c'est paysagise DPLG à son compte c'est 3 ans après un bac +2. Etre dehors, c'est CAP/BEP/ BAC pro. Je viserai entre les deux BTS – Horticulteur maraichage => Diversité des végétaux / Nature. Moins de débouchés que paysagiste. – Agriculteur => m'intéresse mais trop peu de temps libre. – Fleuriste => Aspect créatif / Plantes mais recommencer en CAP. – Moniteur de ski => 5 ans. Trop long pour l'instant. – Dessinateur => Bouché – 2015 => plutôt métier manuel ou réflexion ? un peu des deux. évitons de redémarrer au niveau du CAP, j'ai un bac +5, autant le valoriser un minimum. – 2015 => 25 ans / Inscription à 2 diplômes en 1 an – BTS Aménagements paysagers + licence aménagements du territoire en continu/ BTS Horticulture en alternance. – 2015 => Divers missions d'intérim pour découvrir différents métiers et stages via pôle emploi et afin de choisir ma voie. Voilà un petit résumé condensé de mon expérience… Il est vrai, qu'il est très important d'avoir les parents avec soit dans cette démarche de réorientation. Si vous avez des questions, n'hésitez pas. JJ Thierry 20 mai 2015 Salut, Franchement un grand bravo pour avoir eu le courage de te lancer dans une nouvelle voie. Donc si j'ai tout bien suivi, aujourd'hui tu suis les deux BTS c'est ça ? Tu ne regrettes pas d'avoir abandonné l'ingénierie ? Alain 25 mai 2015 Bonsoir à tous, Effectivement, comme disait Vermillone, on se sent bien ici ! L'impression d'avoir les oreilles qui comprendront réellement l'angoisse profonde et même la réelle détresse dans laquelle nous sommes tous. Il faut dire aussi qu'on est confronté à des questionnements majeurs dans la vie d'un individu et que nous sommes parallèlement contraints par les nécessités simplement matérielles ainsi que généralement par l'entourage dont l'inquiétude transpire par tous les pores de leur peau. Du coup, ça m'a mis dans de bonnes dispositions pour vous parler de ma petite histoire, qui finalement ne sera qu'un témoignage supplémentaire, avec les mêmes questions à la sortie et la même absence de réponses. Après un baccalauréat scientifique, je me dirige vers une prépa MPSI, sans me questionner de quoi que ce soit. Je ne me suis posé aucune question pour deux raisons 1. j'aimais sincèrement les sciences je n'avais pas encore compris que le savoir que l'on reçoit de l'école est en fait un savoir éclaté, parcellaire, inutilisable. C'est un savoir qui n'émancipe pas puisque nous sommes contraints d'exercer dans des structures entreprises, Etat qui ont les outils qui permettent d'utiliser ce savoir. j'ai été poussé par tout le monde à faire des sciences. Tout ce qui n'était pas à dominante maths/physique n'était pas sérieux. Et tout le monde y allait du partage de sa croyance prof, parents, médias, auto-conviction entre élèves. Bref, prépa MPSI, puis MP, puis re-MP bonus puis école d'ingé. Et idem, je me suis dit, en prépa t'en chies mais après les cours seront sympathiques, le boulot sera comme tu aimes et bien payé, ta position sera très bien vue dans la société et par les banques, ravies d'avoir de bons clients. » Pendant cette formation d'ingénieur, j'attendais qu'on me donne les moyens de comprendre les choses, par exemple qu'on m'explique le fonctionnement de systèmes globaux. En fait, j'attendais une synthèse de toutes les micro-connaissances accumulées. Aligner et résoudre des équations à la main, ça va un temps. Pourtant, ils y tenaient à leurs équations… Et quelle déception. Je connais des trucs d'une infinie précision sur la combustion d'un gaz dans un moteur à explosion grâce à des équations que je ne comprends pas mais ce n'est pas nécessaire me rassure-t-on, mais je suis incapable de t'expliquer réellement et simplement comment et pourquoi une voiture roule. Je crois d'ailleurs que ma plus grosse déception est venue des travaux pratiques qui n'étaient que du traitement d'une grande quantité de données, toujours pressé par le temps et par l'impossibilité de pleinement saisir le fonctionnement du système étudié puisqu'il fallait vite accumuler des données, les traiter, faire des moyennes, des extrapolations, des régressions linéaires, des graphiques, des conclusions, montrer que tel ou tel paramètre est décisif et rendre le tout le plus possible pour se tirer le plus vite possible. Les heures supplémentaires, on verra ça en entreprise quand on sera payé. Et je suis aussi totalement d'accord avec Thierry, ce n'est pas nécessaire de se passionner, ni de comprendre ce qu'on fait pour être diplômé. Être présent aux examens suffit presque. Il y a là une inquiétante faille. En entreprise, faire acte de présence ne peut pas être considéré comme un minimum, il faut pondre un truc, donc réfléchir et pas à moitié, ce n'est pas possible. Au bout de deux ans de calvaire, j'ai eu la possibilité de faire une année d'études au Canada. J'ai vécu cette année comme une parenthèse enchantée. Les questionnements professionnels sont passés totalement à la trappe, non pas parce que là -bas c'est le paradis pour les étudiants ingénieurs quoique la formation est à mon sens de bien meilleure qualité, beaucoup plus appliquée que chez nous, mais parce que je menais une vie épanouie à tous égards. Cependant, au retour en France, et après le stage, les questionnements sont revenus avec plus de force que jamais. A ces doutes, se sont superposés des éléments sur la société qui m'ont amené à remettre en cause le système dans lequel nous vivons, et notamment la notion fallacieuse de développement durable totalement oxymorique. Superposition d'un questionnement professionnel personnel à un questionnement sur le sens de la vie dans notre société. Dur à gérer tout seul ». Après quelques mois passés dans un bureau d'études à travailler sans passion, j'ai décidé d'arrêter et je suis maintenant paumé complet. Je suis tenté par plusieurs choses – la permaculture cf. Eric Escoffier. Voilà du savoir émancipateur ! – voyager, voir autre chose, partir à la découverte d'autres cultures. Visiter des pays en période de renouveau qui croient en l'avenir Russie, certains pays d'Amérique du Sud – l'éducation populaire pour faire bouger les choses » – monter une librairie Malgré l'acceptation de l'idée selon laquelle mon diplôme ne me servira plus, je n'ai de puissante passion de substitution. On dit souvent vous êtes trop exigeants ». Je ne pense pas que se sentir bien, juste bien, soit une exigence rare. La boule au ventre à 25 ans pour un travail qui en plus ne me mettait pas la pression ! C'est ça être exigeant » ? En fait, je crois qu'on en a déjà trop et la vie perd ainsi son sens. Peut-être qu'on a poussé trop loin la rupture homme / nature et que notre environnement est intrinsèquement insatisfaisant. Quant à ceux qui s'y plaisent ou s'y adaptent, cela reste un mystère pour moi. Une question de temps peut-être. On ne pose pas tous les questions essentielles au même moment et nous n'avons pas tous la même façon de répondre à nos besoins. Et puis le coup de tu te poses trop de questions » est aussi assez exaspérant. Naturellement, si j'étais bien, ces questions ne viendraient pas à moi. C'est simplement révélateur de l'état d'incertitude dans lequel je suis. Que faire alors ? En parler, échanger pour se déculpabiliser. Se rencontrer idéalement. Se motiver dans nos désirs respectifs et pourquoi pas faire émerger une réalisation concrète entre désabusés de l'ingénierie ? Au plaisir d'en discuter. Prenez soin de vous. Alain. Thierry 27 mai 2015 Bonjour Alain, Belle intervention, qui encore une fois confirme ce qui est écrit dans cet article et dans ses commentaires. Ton année au Canada ne t'a pas ouvert de nouvelles pistes ? Cela ne t'a pas donné des idées ? Perso je n'ai pas fait d'année à l'étranger durant mes études je voulais faire le strict minimum pendant cinq ans et j'attendais la fin de ces études avec impatience et je le regrette amèrement maintenant. Quoique je ne suis pas sûr que cela aurait changé grand chose à la situation actuelle. C'est marrant j'ai un peu les mêmes idées que toi, j'aimerais beaucoup tout lâcher et partir en voyage, ou travailler dans une boulangerie / pâtisserie, ou faire photographe, bref des trucs complètement à l'opposé de la formation. Mais aucune de ces passions n'est motivante au point de franchir le cap. Comme tu le dis, on se pose bien trop de questions. On réfléchit trop. C'est ce qu'on veut nous faire croire. De mon côté on me dit souvent que ma première expérience en tant qu'ingé s'est peut-être mal passée, mais que ce n'était qu'une expérience, que tous les postes ne sont pas pareils, qu'ailleurs cela sera différent. C'est sûr, mais encore faut-il trouver un ailleurs. Encore se laisser berner par une offre … Toutes ces études nous font nous écarter de plus en plus de la vraie vie. On s'enferme pendant cinq ans dans une bulle d'équations, de mathématiques, de mécanique, sans arriver à en faire le lien avec la réalité. Souvent en rigolant on se dit bla bla on s'en servira jamais de ces équations », je pense que c'est loin d'être faux. C'est un peu pareil quand on regarde les offres de postes d'ingénieur, quand on cherche concrètement en quoi le boulot va consister. C'est souvent bien loin de la réalité. Désolé si je pars un peu tous azimuts dans mes réflexions, mais il y a beaucoup de choses qui me passe par l'esprit en ce moment. Bonne journée John 13 juillet 2015 Comme tous ici, je suis moi aussi face à cette remise en question de mon orientation. Comme la plupart, j'ai suivi le même chemin très bon élève au lycée j'ai suivi la filière S. Assez intéressé par les sciences moins par le reste sans pour autant être mauvais, ne sachant absolument pas que faire de ma vie, je farfouillai donc un peu partout sur le net et écoutai quelques avis de mon entourage les COP ne servent pas à grand chose et le lycée ne nous aide pas plus que ça. Ne voulant pas gâcher le brillant parcours que j'avais fait jusque là , ce serait dommage d'arrêter les sciences maintenant et comme je suis assez ambitieux je serais donc ingénieur métier de l'élite, pouvant se spécialiser dans bon nombre de domaines j'ai encore le temps de choisir, je repoussais donc l'échéance, avec de plus un beau salaire, ce qui me permettra de ne pas galérer comme mes parents…. Avec des moyens assez modeste, je me tourna vers les écoles publiques et plus particulièrement l'INSA et celle de Lyon, non pas pour sa renommée mais pour sa proximité et je pense d'ailleurs que d'autres INSA ont certainement plus de mérite que celle de Lyon… mais ce n'est pas le sujet. Dans les meilleurs des 15000 demandes APB, je fus convoqué à l'entretien durant lequel j'ai blablaté un peu, justifiant d'une grande motivation, sans vraiment penser tous ce que je disais, mais enfin bon, entrer à l'INSA quoi, vous vous rendez compte ! Mes voeux furent donc l'INSA Lyon, des DUT et la FAC… la prépa, euh je suis un peu retissant mais j'en ai mis une tout de même. Accepté à l'INSA, grosse joie… vint l'inté, phénoménale… puis la rentrée, grande désilusion. Rien que les pseudo-révisions » de Terminal me donnaient des maux de tête. Les jours passèrent et je ne comprenais rien de rien et j'avais l'impression d'être le seul dans cette galère. L'éfficacité du système Coursauxquels personnes ne comprend rien-TD-TP est lamentable, ne me plait pas mais c'est surtout le contenu. Mais qu'importe je m'accroche, je passe le premier semestre avec 11 de moyenne grâce à l'informatique et le sport rares matières qui me plaisent encore puis continu à pas mal travailler au second pour obtenir à peine moins en ayant cependant bien moins bossé qu'au premier car de moins en moins motivé, mais travail régulier. La moitié du temps consiste à me dire Qu'est-ce que je fais là ? ». Une fois je veux arrêter mais le lendemain je me remotive en me disant que ce serra mieux en département et que ce n'est pas forcement plus facile ailleurs dans un autre domaine et dans une autre école John 14 juillet 2015 [SUITE DU RECIT] Arrive la fin de l'année, je ne révise pas mes partiels mais réussi à passer en deuxième année tout de même grace à un travail régulier insuffisant en réalité mais suffisant à la moyenne et grace à la magnifique harmonisation des notes. Actuellement en vacances j'hésite encore à poursuivre l'année prochaine car pour avoir rencontrer différents ingénieurs, ce métier ne m'attire pas plus du tout et les sciences de moins en moins ; mais je ne sais pas du tout où me réorienter. En ce qui concerne le système, l'accompagnement des élèves et de leur orientation après le lycée est totalement à revoir, presque inexistante. On insiste pas assez sur le fossé le gouffre qu'il y a avec l'enseignement supérieur. L'entourage, la famille et même la société fait qu'aujourd'hui, comme disent certains on fait des études pour un diplôme BAC +.. et non plus pour un métier car si on a l'opportunité, la possibilité et les capacités, il faut faire des études qui permettent d'avoir un métier qui rapporte un bon salaire au détriment de notre réelle volonté et notre futur épanouissement dans notre travail. Enfin le système éducatif français n'est certes pas le plus mauvais, mais n'est de loin pas le meilleur. L'égalité des chances n'est qu'une illusion même si on fait tout pour, le niveau à la sorti du BAC ne fais que diminuer énormément tandis que le taux de réussite progresse. La quasi totalité du programme de maths de première année de prépa était vu au lycée il y a 30ans. Le jugement du niveau de l'étudiant via des moyennes est erroné, et la barre limite de 10/20 est un réel problème cela pousse l'étudiant à se contenter du minimum, à travailler juste le sujet de l'interro parfois unique sur un semestre, ce qui conditionne la moyenne, entrainant des niveau de plus en plus déplorable des étudiants qui pourtant pourront continuer sans aucun problème en travaillant juste ce qu'il faut au bon moment. De plus le système m'a encore plus choqué lorsqu'il s'agit du réajustement des notes en ce qui concerne l'INSA et ce n'est certainement pas le seul, il y a l'harmonisation des notes à la fin la moyenne de promo est à 12 avec un écart-type faible afin de justifier de l'homogénéité du bon niveau des étudiants. C'est ainsi qu'une personne avec 15 se retrouve à 12,5 et une personne à 9 finie avec 11… motivant n'est-ce pas ? De plus alors que je pense que la moitié des étudiants et je m'inclus dedans n'ont pas le niveau et ne mérite pas de continuer, afin de garder un certain pourcentage d'étudiants, seul les 5-10% les plus mauvais seront exclus, ainsi, ceux qui auraient été exclus des années en arrières, poursuivront sans encombre, trainants petit à petit le niveau vers le bas. La politique de chiffre est ici effrayante et on comprend mieux pourquoi c'est la 1ère école POST-BAC. Heureusement, il reste tout de même un nombre de gens passionnés par ce métier, et nous devrions les laisser travailler et étudier en arrêtant de se peindre de nos erreurs. Cependant, il est important de soulever tout ces problèmes quant à l'orientation et l'illusion que l'on fait miroiter au élèves de lycée sur le métier et les études d'ingénieurs. Il faut faire bouger les mentalités et faire accepter le fait que ce n'est pas parce qu'on est bon que le métier d'ingénieur est fait pour nous. Il faut aussi alerter sur les modalités de contrôle des acquis et du niveau qui est renvoi une image de l'étudiant très éloigné de la réalité. Smd 11 septembre 2015 Je suis passé par là aussi. J'ai été admis à l'INSA mais j'ai vite déprimé. Ca m'a choqué d'apprendre qu'en école d'ingénieur les cours se font en amphi alors qu'à la fac ils sont fait en salles de TD... J'ai validé comme toi ma première année grâce à l'informatique j'étais plutout passionné et doué mais j'ai fini par tout détester et laisser tomber les cours. Je regrette ne pas avoir fait prépa, je n'aime pas bosser juste pour passer à l'année suivante. Lat 26 janvier 2016 On dit j'ai fait » * Plne 30 janvier 2016 Bonjour à tous, C'est dingue le nombre de sujets disponibles sur internet avec une simple recherche réorientation ingénieur » ou je n'aime pas le métier d'ingénieur ». J'ai trouvé l'article ici présent, ainsi que les différents commentaires, à la fois rassurants je ne suis pas la seule!, mais terriblement déprimants au vue du métier non épanouissant. Aujourd'hui, je me rends compte à quel point on n'insiste pas sur toutes les possibilités d'orientation, et surtout le peu de temps consacré à celle-ci. Malheureusement, les conséquences de plus en plus terrifiante de la mondialisation, font que le système éducatif, les écoles, prépa, facultés, la presse … trouvent des arguments laborieux pour créer de plus de postes d'ingénieurs métier de demain », métier technologique », métier à responsabilité », polyvalent ». Bref, des arguments vastes, suffisant pour un lycéen ou ses parents anxieux sur l'avenir économique. Je pense aussi, que s'il y a un réel attrait pour un domaine en particulier, une passion pour une thématique scientifique » ou d' »innovation », alors la formation peut-être vraiment intéressante, également la faculté, qui laisse entièrement place aux matières scientifiques. J'ai suivi une formation dans une école d'ingénieur, moins prestigieuse, et public également, le constat est exactement le même que le commentaire du dessus. A bon entendeur. Xavier 18 février 2016 Bonjour, J'ai 38 ans, en couple, 2 enfants, ingénieur d'une école publique parisienne depuis 2002. L'article reflète bien la réalité. Voici brièvement mon expérience L'école polytech paris faisant partie d'une université pur et dur Paris 6, il n'y a dans cette école aucun lien avec l'entreprise. Le programme de la formation n'est pas construit pour répondre à un besoin économique mais uniquement pour combler des cases vides et mettre des créneaux horaires à des professeurs. Et pourtant, nous en avons appris des choses….Une multitude. Sous le prétexte très flatteur qu'un ingénieur généraliste saura tout faire et deviendra un grand manager. Que répondre à cet argument quand vous êtes étudiant ? Rien. C'est seulement une fois diplômé et confronté à la réalité du marché que je me suis rendu compte de la réalité nous n'étions pas prêt pour aider une société à se développer. L'école n'étant pas suffisamment spécialisée dans un domaine, nous n'avions aucun atout. Le programme de formation est une façade. Une belle publicité que l'on vend pour attirer les abeilles. J'ai du me réinscrire à la fac 1 an après mon diplôme pour me permettre de faire un nouveau stage dans l'espoir d'y trouver un emploi. C'est donc grace a ce stage que j'ai fini par m'intégrer dans une entreprise. Mal payé pour beaucoup de travail donc déçu…car ma mentalité française n'était pas adaptée au secteur privé et à ce que l'on m'avait vendu ». Je ne connaissais finalement rien au métier et j'avais en face de moi des chefs d'entreprise de 50 ans qui avaient besoin de défendre la pérennité de leur société. L'apprentissage a été douloureux. Mais je voulais à tout prix rentabilisé » mon diplôme. Il devait servir à quelque chose. Embauché en CDI par la suite, payé 1400€ net pour travailler de 8h à 20h dans une multinationale du BTP, j'ai découvert un métier et un milieu que je ne connaissais pas le bâtiment. Sans le comprendre, je me suis battu pendant 6 ans pour travailler dans un milieu qui ne correspondait pas à ma personnalité. Inutile de vous expliquer pourquoi. Je pourrai en écrire un livre. Car le milieu du BTP n'est pas mieux que celui des fonctionnaires. Aux antipodes des fonctionnaires. Mais le message que je veux faire passer, c'est le pire qui me soit arrivé a été de faire une formation d'ingénieur sans connaitre le métier qui m'attendait. » J'en veux plus au service publique pour cela que pour vendre » une formation fantôme sans déboucher. Après 6 ans de BTP, j'ai repris des études de droits et finalement après un bac+4 de droit en cours du soir, j'ai développé mon entreprise. Pendant 5 ans. Sans aucune aide. Que des barrages de l'administration. Nouvelle deception aujourd'hui. Malgré 100k€ de CA, je me rend compte aujourd'hui que les charges coutent chers TVA, cotisations salariales, patronales…, que le juridique rends le développement d'une entreprise très compliqué, très périlleuse et que paradoxalement il est très dur de trouver des gens pour travailler en France. Il est peut être encore plus dur de trouver des gens pour travailler en respectant toutes les lois françaises que de trouver des clients. J'en suis arrivé à la conclusion que j'allais arrêter cette activité. Malgré 100k€ de CA. Je vais donc retourner une nouvelle fois à pole emploi. Sans savoir ce que je vais faire. Avec un diplôme d'ingénieur et un bac + 4 de droit. Je sais par experience que ca va être très très dur. Vous pensez certainement que je suis un illuminé. Je me pose la question aussi, parfois. Oui, je suis perdu. Mais quand je vois ce que sont devenus mes amis d'école d'ingénieur, je me dis que finalement je n'ai pas à me plaindre. Combien se sont ré-orientés dans la fonction publique et vivotent pour toucher un salaire ? Combien sont partis à l'étranger dans l'espoir de vivre ce qu'il ne peuvent pas vivre ici ? Combien sont au chômage ? Combien se sont réorientés ? La très grande majorité. Et beaucoup galèrent. Finalement, aujourd'hui, pour l'instant, je ne suis pas le plus à plaindre. Xavier 18 février 2016 A oui, j'oubliais, les estimations de salaires à la sortie de l'école sont mensongers. les secrétaires envoient un e-mail aux anciens élèves pour leur demander leur salaire. 80% des anciens élèves ne répondent pas. Normal quand tu es en réorientation, en stage ou au chômage après avoir supporté une multitude de cours inutiles enseignés par des illuminés, tu ne souhaites pas répondre. Il reste 20% de chanceux ou de diplomés qui enjolivent. Voila comment a la sortir de l'ecole, le salaire moyen est de 42k€. brut pas net… Et ils n'ont pas honte. C'était déjà le cas il a 15 ans. Alors aujourd'hui avec la crise, je n'ose pas imaginer la différence entre la réalité et la fiction de l'administration. Rien que de l'écrire, mon cœur se mets à battre à 200 à l'heure. Une honte de l'administration qui défends son petit enseignement misérable. Youri 4 avril 2016 Salut ! Au cas où tu vois ce message, ça m intéresserait de savoir quelle à été la suite du coup pour toi ? Je vis un peu la même remise en question. 7-8h par jour à travailler des documents devant un PC… Pas sur de le supporter longtemps. À+ Jonas 13 avril 2016 Bonjour, Je n'est que 19 ans heureusement ? et me reconnais dans beaucoup de témoignages. Pour faire court car très semblable à d'autres pas de parents ingénieur ou qui m'ont poussé mais j'ai fait BAC S puis une prépa à Polytech Orléans par défaut évidement, deux années plutôt agréables car très loin du travail fourni en prépa classique malgré un ras-le-bol du travail inutile, et une vie étudiante remplie, des amis, une grosse activité sportive de danseur qui ne m'ont pas laissés énormément de temps à la remise en question … Viens ensuite le choix de ma spécialité à cette 2ème année au moment ou j'écrit et un flou total, au premier abord une envie de faire des énergie renouvelable, durable ma réflexion disait t'aime bien les sciences et t'est écolo => Energie renouvelable mais je me rend compte que c'est très difficile à viser. Et si il n'y avais que ça … C'est utopiste mais j'était parti en voulant trouver un taf qui concilie temps libre/temps de travail oui j'avais l'espoir qu'ingénieur pouvais faire ça car ma bête noire est la semaine à 5/7 à 8/20h qui aurait le talent de rendre quelque chose de vaguement intéressant à insupportable . Mais surtout j'ai depuis la lecture de toutes ces orientations foireuse » la grande peur de tomber sur un taf ou je vais me faire chier comme un rat mort » et chaque vidéos, témoignages, informations, me pousse à croire que l'ingénieur est là pour ça gestion de projet, bureau d'étude, management…. je cherche en vain dans la multitude un poste qui pourrait être intéressant ET agréable c'est à dire ne pas passer ton temps à gérer, calculer, tester, formater, vérifier, contrôler. Alors que faire ? aller au bout et essayer de décrocher un job vraiment sympa pas trop sur l'ordi même si j'aime l'info, pas trop de responsabilité, pas trop de de calculs, analyses, conceptions, plus de relationnel. Ou bien juste se rendre compte qu'on à fait 2 ans pour rien et chercher autre chose, mais il est si dur de se remettre en question et de repartir à zéro. Alors voila j'ai envie de tout plaquer comme je disais parfois a des amis en rigolant, et partir à la découverte du métier idéal, en effet, à l'opposé de l'ingénierie, j'adore la philosophie, les comportements, le relationnel, la pédagogie, … et un des commentaires précédents celui de Karim m'a fait penser à prof de math/physique, auquel je n'avais que vaguement réfléchi, je serait alors ravi d'être aussi heureux que lui si ce futur est le mien, espérons le… Mais pour l'heure je suis tout aussi paumé que pas mal de monde ici et l'idée d'une année sabbatique de recentrage me flirt beaucoup l'esprit. Alors à tous ceux qui veulent discuter, je suis ouvert à parler orientation, futur, passions, choix, flou intersidéral de mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir foutre de mes 30 putain de prochaines année pour être heureux » qui rime pour ma flemmarde personne avec temps libre malheureusement etc. Je suis en accord avec beaucoup de monde sur le peu d'information apportée au lycée et la désinformation générale, accouplée, nous devons le reconnaître, d'une non vérification de notre part, ou de ce quelque chose qui nous pousse à croire que l'on réussira à s'adapter sans en voir la réalité, sans chercher à se dire, mais si ça se trouve… ça va être nul ce boulot ! ». Enfin voila je mesure la chance que j'ai d'ouvrir les yeux et de peut-être à tort ? ne pas gâcher mes trois ou quatre prochaines années dans des études et un boulot qui me feront regretter la décision que je m'apprête très très difficilement à prendre dans les jours qui suivent. Nicolas 9 juin 2016 Cet article fait preuve d'une belle maturité. Je n'ai pas, à proprement parler, de diplôme d'ingénieur, mais un DESS Master II. J'en ai cependant le grade et la fonction en entreprise. Comme beaucoup, j'ai suivi un cursus universitaire long par revanche sociale, l'ingénierie étant, dans une famille ouvrière, équivalente à l'acquisition de galons tout en restant dans les métiers techniques. L'objectif est atteint depuis vingt ans. Mon salaire dans une très grande entreprise m'offre un évident confort matériel, mais mon exigence intellectuelle et ma curiosité ne sont depuis bien longtemps alimentés. Je m'ennuie. L'essentiel de mon énergie est investie dans la compréhension de la complexité organisationnelle de mon employeur. Je m'ennuie et regrette de n'avoir pas su être plus à l'écoute de mes désirs profonds quand j'étais encore un jeune adulte. Mais malheureusement, à cette époque, je composais avec le bagage culturel qui était le mien. La reconversion professionnelle est donc devenue mon objectif principal. Lola Guillot 25 septembre 2016 Salut ! je me permet de te transmettre le manifeste qu'on porte à Ingénieurs sans frontières sur les formations ingénieurs, il rejoint quelques unes de tes réflexions Et une conférence gesticulée de l'un de nos membres qui explique pourquoi il a refusé son diplôme d'ingénieur ; Si le projet t'intéresse, n'hésite pas à nous contacter ! Enzo 22 décembre 2016 Dernière année en école d'ingénieur méca, je cherche un PFE sans la moindre motivation on m'a refusé sur la seule offre susceptible de m'intéresser. Il me reste à peine un mois pour trouver un stage, sinon, c'est l'école qui m'en colle un d'office. Ça promet d'être passionnant… J'ai l'impression de ne rien savoir faire, aucune offre ne m'intéresse vraiment. J'ai même pas encore mon diplôme que je commence déjà à chercher une alternative aux métiers d'ingénieur. C'est comme ça que je suis tombé sur cet article. J'essaie quand même de trouver quelque chose qui puisse rentabiliser » ces cinq ans passés à l'école. La seule chose à laquelle j'ai réussi à penser jusqu'ici, c'est de devenir prof de math ou de méca, là au moins, je sais à peu près à quoi m'attendre, mais l'idée de se retrouver face à une trentaine de gamins déchainés dans un collège pourri de banlieue parisienne, ça fait réfléchir à deux fois avant de se lancer là dedans. Donc voilà , tout ce que je fais maintenant, c'est de contacter des bureaux d'études méca, sans conviction, en essayant de pas trop penser à ce qu'il se passera après. Je prie juste pour avoir une illumination avant la fin du stage pour trouver quelque chose qui m'intéresse vraiment. Alain Grousset 13 février 2017 Bonjour, A 40 ans de distance, je constate que le fossé entre la formation et la profession d'ingénieur ne s'est pas vraiment comblé et ce malgré l'explosion des technologies de l'information qui fait que les jeunes d'aujourd'hui devraient théoriquement être mieux informés sur le monde du travail, avant même de choisir leur leur décharge, il semble que l'orientation professionnelle ne soit pas la préoccupation majeure de l'enseignement secondaire et que la prise en compte sérieuse des aptitudes et des goûts des jeunes à exercer tel ou tel métier et non pas seulement à obtenir un diplôme d'une petite ou d'une grande école ne figure pas au programme du baccalauréat dans ces conditions, comment s'étonner que bien des diplômés se retrouvent en déphasage avec l'exercice d'une profession qu'ils découvrent au terme de leurs études, quand il est un peu tard pour changer de voie? A celui qui ignore son port il n'est point de vent favorable disait semblerait bien que le choix de la profession d'ingénieur procède plus du hasard ou du choix par défaut que de l'élaboration d'un projet bien pensé en commençant par une définition du métier basée sur des critères objectifs et vérifiés par l'expérience, donc par des rencontres avec des ingénieurs en activité. PS je suis devenu ingénieur en 1983 après une prépa car je croyais que c'était un métier haut placé dans la hiérarchie sociale sans l'avoir vérifié, ce qui suppose une grande naïveté de ma part et sans avoir de goût particulier pour les sciences et encore moins pour la des courses j'allais au boulot en attendant la fin de la journée à l'époque de ma jeunesse, le discours ambiant était les études de lettres ne mènent à rien StJimmy 7 avril 2017 Comme certains d'entre nous, me voilà au pied du mur après 5 ans d'études en ingénierie informatique, voie qui ne me correspondait au départ qu'en apparence je suis de nature assez pragmatique, mais je n'ai jamais été un génie de la programmation…. Face aux pressions familiales et à mon incapacité à me diriger vers quelque chose qui aurait pu me motiver en terminale, me voilà chez un éditeur logiciel après 5 années de maths appliquées, physique, électronique et autres matières techniques que je n'ai jamais su apprécier. Je ne sais pas bien où je vais, ni comment je vais pouvoir rebondir face à cette situation quelque peu absurde. Se retrouver avec un diplôme d'ingénieur quand on se sent absolument incompétent dans sa spécialité n'est pas toujours simple à vivre, même s'il y a bien pire comme situation que d'être diplômé bac+5, j'en conviens ! ' Si certains mauvais informaticiens développeurs pour le coup se reconnaissent et ont tenté ou veulent tenter la reconversion, je suis ouvert à la discussion ! 😉 Sinon, y-a t-il parmi vous des profils plutôt relationnels » qui ont réussi à s'orienter vers un métier moins technique que celui d'un ingénieur d'études ? Je suis rassuré de voir que nous sommes beaucoup à nous poser des questions sur ce mysticisme qui tourne autour de ce métier. Pioupiou 11 avril 2017 Salut c'est pioupiou ! C'est moi qui avait laissé un message assez déprimant il y a maintenant 2 ans sur ce site. Diplômée depuis une année, j'ai décroché le job de mes rêves 1 mois avant la fin de mon cursus d'ingé. Je pense que je n'aurais jamais été embauchée si je n'avais pas cette ligne sur mon CV ce qui est assez triste dans le fond. Pendant toutes mes études , j'avais tout de même un fil conducteur et aujourd'hui je travaille pour ce qui me passionne. En fait je me suis rendue compte que ce que l'on te demande principalement dès que tu as des responsabilités et quel que soit le caractère technique de ta tâche, c'est surtout de savoir gérer énormément de choses en peu de temps, savoir te concentrer & analyser des problèmes très rapidement, bref de la polyvalence & de la PRODUCTIVITE. Alors maintenant, finissez votre école, construisez votre parcours autrement et un jour c'est l'école qui devra s'adapter à ces nouveaux profils, comme l'entreprise devra le faire un jour ou l'autre . Attendez que passe le papy boom et l'ingénieur ne sera plus ce qu'il représente aujourd'hui dans la société mais aussi au sein de l'entreprise…. Dans une entreprise, c'est toujours toi qui crée ton poste. N'est cantonné que celui qui n'arrive plus à prendre du recul, incapable de voir le jour avec toute la charge de travail à assumer. Ayez une vie perso géniale, concentrez vous là dessus et petit à petit vous trouverez forcément un domaine dans lequel vous vous épanouirez en tant qu'ingé. Ce n'est pas l'ingénieur qui fait le moine! StJimmy 19 avril 2017 Peux-tu nous dire en quoi consiste ton métier ? 🙂 Je suis content que t'aies réussi à t'y retrouver, après toutes ces années de galère ! Constance 30 août 2017 Salut Thierry, je suis Constance, je viens de finir ma premiere année a l'insa lyon. Je suis ré-inscrite pour l'année prochaine mais j'ai peut etre al possibilité d'aller en prépa BCPST pour etre véto. Si je reste a l'insa, je vois de la bonne mbiance, des oirées, du theatre… De la VIE. MAis je vois aussi un job derriere un bureau ou enfermée dansun labo, je vois uniquement des départements qui ne m'intéressent pas a part peut etre GEN mais j'ai peur encore une fois que ca me mene à du bureau et uniquement du bureau, parce que biochimie ils font des tests sur les animaux et ca me répugne… J'ai l'impression que cette ecole est excellente pour l'ambiance mais que ce n'est qu'une face cachée, que tout le monde porte un masque et se trouve ici sans aucune vraie raison à part de montrer qu'il peut se bourrer la gueule en soirée et frimer le lendemain… Je ne suis pas sure que l'insa correspondent à mes valeurs et qu'en en sortant je trouverais un job qui lui y correspondra… Constance 30 août 2017 Salut John, je viens de valider la premiere année d'insa et ce sont mes notes des humanités qui m'ont sauvé la vie pareil que pour toi avec l'info et le sport. Je ne sais pas si je dervais continuer, je me sius ré-inscrite pour l'année prochaine mais je n'aimais pas du tout les matières et si je me suis ré-inscrite c'est dna scet espoir qu'en departement ca ira mieux ». Mais franchmeent… Aucun depart a part peut etre gen ne m'interesse ; je ne veux pas faire un boulot de bureau pour une grosse boite et etre enfermée. Je ne veux pas etre prof ou manager, je ne veux pas travailler dans la physique pure meca et tout ca, je veux aider l'environnement et les animaux et je ne sais pas si l'insa lyon m'y aidera. Biochimie est hors de question pour moi a cause des tests sur les animaux completement contraire a mes valeurs, et si je me reoriente c'est maintenant pour aller en prepa véto. Mais l'ambiance theatre, danse, tout va me manquer, malgré le fait que j'ai l'impression de trouver beaucoup de gens faux a l'insa… Kar 6 octobre 2017 J'ai lu l'article et toute la section commentaires d'une seule traite et je trouve assez incroyable que cela se termine, malgré toute attente, par un message positif. Je sais pas, ça fait chaud au cœur = Je suis aussi un ingénieur en proie aux doutes, et a peine diplômé je vais probablement devoir me reconvertir en info car mon secteur de spécialisation est bouché matériauxBroché 3,73 € 22 D'occasion à partir de 0,75 €. Livraison GRATUITE (0,01€ pour les livres) en point retrait (selon éligibilité des articles). Détails. Moi, je suis juste un petit ours. en peluche jaune, tout seul. Et je voudrais que tu m'aimes ! Âge de lecture.
Mathilde, infirmière en psychiatrie, nous explique son métier pas comme les autres, le rythme de ses journées et ce qui la motive à se lever le matin. Le 17 mars, c’est la journée internationale de la schizophrénie. En 2018, les associations luttent pour que les malades s’intègrent le mieux dans la société et visent à dédiaboliser la maladie. Afin de découvrir l’envers du décor du monde du travail, d’inspirer et de rassurer celles qui cherchent encore leur voies, on a posé une question pas si simple Et toi, tu fais quoi maintenant que tu es grande ? » On a reçu beaucoup de réponses, et parmi elles j’ai eu envie de laisser la parole à Mathilde pour commencer, qui a un métier qui peut sembler connu, mais qui dans ses subtilités l’est moins. Infirmière, tout le monde en a une idée, le visualise un peu. Mais il y a un nombre incalculable de nuances dans ce métier d’un service à l’autre, en libéral, toutes ne font pas la même chose. Qui sait précisément ce que c’est que d’être infirmière en psychiatrie ? Mathilde, elle le sait car c’est son quotidien. Alors elle nous raconte. Qui est Mathilde, infirmière en psychiatrie ? Qui es-tu et d’où viens-tu ? Je m’appelle Mathilde, née par une nuit d’hiver en Normandie où j’ai réussi à survivre malgré la rigueur du froid. J’ai donc décidé de rester y vivre parce que j’aime la pluie non mais j’aime beaucoup ma ville et mon travail mais on y viendra. Avant d’attaquer sur ton travail, est-ce que tu as une passion ou un kif dans la vie parce que c’est important de faire aussi autre chose ? Je suis l’antonyme de la sportive, mais j’aime beaucoup lire et j’ai un chat que j’aime énormément et qui est fétichiste des cotons-tiges il joue juste avec hein et ils sont propres cette précision me semblait importante. Le métier de Mathilde infirmière en psychiatrie Et ton job alors, c’est quoi ? Je suis infirmière depuis 4 ans. J’ai d’abord travaillé quelques années dans une unité de psychiatrie pour adultes, puis j’ai eu une expérience d’infirmière libérale à domicile et je suis revenue à mes premières amours psychiatriques depuis un an où j’exerce comme infirmière dans un pool de remplacement c’est un nouveau service. En gros je fais des remplacements dans une vingtaine de service différents, tous concernant la psychiatrie adulte, pédopsychiatrie psychiatrie auprès des enfants, suicidologie, gérontopsychiatrie psychiatrie auprès des personnes âgées… Comment tu l’expliquerais à ta petite sœur hypothétique en quelques mots ? Vol au-dessus d’un nid de coucous » ? Non, fort heureusement la psychiatrie a beaucoup évolué ces dernières dizaines d’années. Mon travail est assez difficile à définir car il change beaucoup en fonction de la pathologie du patient. Je suis susceptible de travailler dans un service qui peut accueillir de nombreuses maladies différentes comme la dépression, la schizophrénie, les problèmes d’addiction, la bipolarité, l’anorexie…. Disons en gros que je suis là pour aider le patient à rétablir son intégrité psychique et parfois physique, à vivre avec sa pathologie. Je fais aussi ses soins qui ne concernent d’ailleurs pas tous directement la psychiatrie comme des prises de sang, perfusions, sondes gastriques, injections… Comment s’épanouir dans ce métier ? Pourquoi tu aimes ce que tu fais ? Pourquoi tu as choisi de faire ce travail ? Lorsque j’étais étudiante infirmière, je me souviens d’un cours que nous avions eu qui concernait les soins relationnels ». La personne qui intervenait nous expliquait que contrairement aux soins techniques les injections et autres qui globalement se ressemblent, il y a autant de situations relationnelles différentes qu’il y a de personnes différentes. Et c’est exactement ce que je retrouve dans ce travail ! Malgré une certaine expertise » dans mon domaine tout est relatif, les patients me surprennent toujours, leurs réactions ne se limitent pas à leur pathologie on dit souvent entre nous qu’il n’existe pas deux schizophrènes identiques, certains trouvent des ressources incroyables pour s’en sortir. C’est un travail aussi globalement plutôt valorisant pas toujours quand on arrive à aider un patient qui se trouvait initialement dans une situation très compliquée. On sollicite beaucoup de qualités humaines » telles que l’empathie, l’écoute, la bienveillance et notre métier aussi consiste à prendre le temps avec les patients. C’est assez cool, en ça c’est différent des services de soins généraux. Mais bon, tout n’est pas rose et malheureusement notre qualité de travail est en baisse, prendre le temps c’est maintenant parfois compliqué. Le fait de faire partie d’un service de remplacement est aussi très appréciable je n’ai aucune routine, je rencontre beaucoup de personnes différentes équipes soignantes et patients et j’apprends énormément. Ça fait beaucoup travailler ma mémoire et ma polyvalence. Le petit bonheur qui fait que tu kiffes ton boulot ? La relation avec le patient, parfois intense on rencontre quelques patients isolés socialement dont les équipes soignantes sont émotionnellement très importantes pour lui, les petites sorties qu’ils nous font parfois on rigole bien et la satisfaction de voir un patient reprendre pied durant son hospitalisation. Ils nous apportent beaucoup ! Est-ce que tu as dû arbitrer entre deux visions du travail, liberté, je fais ce qu’il me plaît et tant pis pour la précarité » VS sécurité, je préfère m’assurer un salaire stable même si ce n’est pas le job de mes rêves » ? Pas vraiment. J’ai la sécurité de mon emploi je suis titulaire de la fonction publique mais ça ne m’a pas empêché de partir quand je commençais à en avoir marre j’ai pris une disponibilité pour pouvoir exercer en libéral. Aujourd’hui je me sens très épanouie sur mon poste et le fait de ne pas travailler que dans un seul service me donne un certain sentiment de liberté. Comment devenir infirmière en psychiatrie ? Est-ce que c’est le domaine que tu avais choisi dès le départ ou tu t’es retrouvée ici après une ou des réorientations ? Petite j’ai voulu être fabriqueuse de bonbons », puis chocolatière j’aime manger, puis journaliste, puis psychologue. Mais la psychologie, ça veut dire la fac, or j’ai besoin d’être cadrée sinon je ne suis pas raisonnable, et il y a aussi peu de débouchés. J’ai donc fait des recherches sur un métier compatible avec l’idée que je me faisais du métier de psychologue aider les personnes à résoudre leurs problèmes, les écouter en réalité c’est différent, mais j’étais jeune et naïve. Et un jour ma Maman m’a parlé du métier d’infirmière elle travaille à l’hôpital du côté administratif. Ça m’avait tout l’air d’être super cool, avait l’avantage de permettre une évolution professionnelle et surtout de me faire bénéficier d’une grande diversité dans mon travail ! Une infirmière en réanimation, en chirurgie, en psychiatrie… ça ne fait pas tout à fait la même chose. Et mon diplôme me permet d’exercer dans tous ces lieux. C’est le fruit d’un parcours longuement réfléchi ou du hasard ? La psychiatrie en général c’est donc un vrai choix c’est ce milieu précis qui m’attirait dans le métier d’infirmière et j’ai même réussi à me faire financer mes études par mon employeur actuel. Ça n’existe plus vraiment maintenant il y a beaucoup moins de besoins de soignants dans les hôpitaux mais quand j’étais étudiante on avait la possibilité de se faire financer de l’ordre de 400/500€ par mois et la contrepartie était qu’on s’engageait à travailler dans cet hôpital le nombre de mois où on a touché de l’argent 24 mois pour ma part. C’est tout bénef’ on a de l’argent ce qui m’a permis de ne pas travailler en parallèle de mes études, un sacré luxe ! et un emploi qui nous attend à notre diplôme ! Qu’est-ce que tu as eu comme formation ? J’ai fait un bac L option anglais euro. Pas vraiment la voie royale pour des études paramédicales, mais je savais que je pouvais passer le concours infirmier avec n’importe quel bac et j’avais plus d’affinités avec les langues. J’ai passé mon bac et mon concours infirmier en même temps, et hourra j’ai eu les deux ! Le concours infirmier en gros c’est d’abord deux écrits un de culture générale et un de tests psychotechniques, puis si on réussit l’écrit on passe un oral. On y est interrogée sur un sujet de culture générale assez divers par exemple j’ai été interrogée sur l’influence des tags dans notre société… hein ? puis on doit développer nos motivations Je veux être infirmière parce que je pourrai faire des piqûres et j’aime quand les gens ont mal… » non. Ensuite c’est parti pour 3 ans d’études où on alterne des périodes de cours avec des périodes de stage. Pour être honnête ce ne sont pas des études faciles le statut d’étudiant en stage notamment, il faut vraiment s’accrocher à certains moments. Parlons concrètement du métier d’infirmière en psychiatrie Est-ce que tu as une journée type ? Pas vraiment. D’une parce que désormais je change de service presque tous les jours on aura compris, ça fait 5 fois que je le répète ! et de deux parce que la psychiatrie a un petit côté imprévisible. En tant qu’infirmière à l’hôpital je travaille en quarts, c’est-à -dire que je suis sois du matin 7h à 14h40 soit de l’après-midi 13h50 à 21h30. Je ne fais pas de nuit depuis que je suis au pool de remplacement mais la plupart des soignant•es en font de temps en temps 21h15 à 7h15. Une journée type dans un service de psychiatrie adulte, là où je vais le plus souvent, le matin ça ressemble à ça Transmissions orales avec les collègues de nuit. Ça inclut boire un café/thé/vodka non et refaire le monde on est pas bêtes. Premiers soins du matin prises de sang, soins des diabétiques… Éventuellement on aide les personnes dépendantes pour leurs soins d’hygiène eh oui, les infirmiers aussi font des toilettes. Distribution des traitements du matin et des petits déjeuners. Soins auprès des personnes en chambre protégée couramment c’est la chambre d’isolement », où on accueille des patients soit pour la sécurité des autres patients ou soignants soit pour leur propre sécurité le plus souvent. Ces soins peuvent prendre beaucoup de temps la moindre activité du patient demande une présence soignante, parfois même on doit appeler du renfort » dans les autres services quand le patient est particulièrement instable. On finit les soins qu’on a à faire pansements, injections… Staff avec les médecins on fait le point sur les problèmes du jour, les nouveaux patients… C’est suivi de quelques entretiens avec les patients et les médecins. Distribution du déjeuner et des traitements du midi, puis on fait de nouveau les soins en chambre protégée. Transmissions écrites on a un logiciel qui remplace le dossier papier infirmier. Puis à notre tour de manger, quand on a le temps avant qu’arrivent les collègues d’après-midi à ce moment-là on fait les transmissions à notre tour pour pouvoir partir ! Pour l’après-midi ça commence et ça finit pareil mais entre deux l’activité est quand même différente. On gère beaucoup les sorties et les entrées du service un patient sort d’hospitalisation, il est aussitôt remplacé par un nouveau, adressé par les urgences psychiatriques le plus souvent. L’après-midi c’est aussi le temps des visites des familles et des entretiens avec les médecins. On fait également tous les soins prévus l’après-midi comme ceux qui ont été prescrit en fin de matinée ou les injections. Bien sûr les repas, la distribution des médicaments et les soins en chambre protégée se font à nouveau l’après-midi. Et on n’est pas à l’abri d’une petite surprise entre deux ! La qualité indispensable pour s’épanouir dans ce job ? Beaucoup d’empathie, de motivation ne nous mentons pas les conditions de travail ne vont pas en s’arrangeant, de l’énergie on marche énormément ! et une grande capacité à se remettre en question ! Ne jamais oublier qu’on travaille avec de l’humain, et essayer de toujours penser au bien-être du patient en premier. Et pour finir, en commençant, tu gagnais combien ? 1550€ net sans les primes on travaille les jours fériés et les week-end, ça fait des sous en plus. Sachant que mon employeur paye plutôt bien une infirmière gagne en moyenne en début de carrière moins de 1500€. Aujourd’hui, 4 ans plus tard, je gagne entre 1700€ et 1900€ en fonction des primes. C’est pas mal, mais aux vues des responsabilités qu’on endosse, les infirmières aimeraient bien avoir plus ! Toi aussi tu veux me raconter ce que tu fais, maintenant que tu es grande ? Envoie un mail à l’adresse jaifaitca[at] avec en objet Maintenant que je suis grande, je suis… ». Dedans tu me présentes en quelques lignes qui tu es, ce que tu fais dans la vie ton job, mais pas seulement si tu as d’autres choses à raconter et par où tu es passée pour en arriver là . De mon côté, je te recontacte avec le questionnaire pour passer tout ça en revue ! PS Je pose deux conditions… La première, c’est que j’aimerais vraiment que ces témoignages soient plutôt positifs l’idée n’est pas de faire le procès de ton job mais d’inspirer des jeunes et de les encourager à suivre ta voix dans un parcours qui te plaît. La seconde, c’est que j’aimerais aussi qu’ils soient incarnés, et donc non-anonymes.
Senrichir intellectuellement au quotidien est un des avantages dont on peut profiter en étant journaliste. Lorsqu’on se lance dans ce métier, on ne cesse de faire des découvertes et d’apprendre davantage sur notre monde. Pour informer le grand public, il faut avant tout s’instruire et comprendre les faits.
Beaucoup d’étudiants mettent en avant la flemme » pour expliquer leur propension à toujours remettre leur travail scolaire à plus tard. Tout leur paraît plus attrayant que les exercices qu’ils ont à préparer ou les révisions en attente. Se sont-ils seulement posé la question de savoir quel était leur projet ? Lire la suite en cliquant ici A lire ensuite Navigation de l’articleLebaromètre Jobintree établit la liste des dix métiers qui attirent le moins les Français, parmi lesquels ingénieur informatique, tourneur-fraiseur et chargé d'affaires dans les banques. Télécharger l'article Télécharger l'article Vous aimez peut-être quelqu'un qui ne vous aime pas en retour et vous avez l'impression que c'est la fin du monde. Votre douleur est très réelle. Il a été scientifiquement démontré que le rejet active les mêmes neurones que celles sensibles à la douleur physique [1] . Il ne vous sera pas possible de contrôler ce que vous ressentez, par contre vous pourrez apprendre à faire passer la peine due à vos déceptions amoureuses en vue de progresser dans votre vie. 1 Reconnaissez que cette douleur est normale. Lorsque vous aimez quelqu'un qui ne vous aime pas en retour, cela fait mal. Vous avez la sensation physique que votre cœur est brisé la douleur due au rejet active votre système nerveux parasympathique, qui est responsable entre autres de votre rythme cardiaque et de votre tension musculaire. Il est naturel d'avoir mal lorsque quelqu'un ne vous aime pas en retour. Acceptez l'idée que ces sentiments sont normaux afin de pouvoir progresser dans le processus. Le rejet amoureux pourrait en fait déclencher dans votre cerveau la même réaction que le sevrage à une addiction de drogue [2] [3] . Selon les psychologues, environ 98 % d'entre nous auraient vécu l'expérience d'un amour non réciproque. Savoir que vous n'êtes pas le seul ne vous aidera peut-être pas à faire partir la douleur, toutefois celle-ci sera peut-être plus facile à porter [4] . Un tel rejet pourrait aussi entrainer une forme de dépression [5] . Si vous remarquez un des symptômes suivants, recherchez immédiatement l'aide d'un professionnel de la santé mentale [6] des changements dans vos habitudes alimentaires ou dans votre rythme de sommeil des sentiments de découragement ou de détresse des changements dans votre humeur habituelle des difficultés à contrôler les pensées négatives des envies de vous faire du mal 2 Autorisez-vous le fait de pleurer. Il n'y a rien de mal à pleurer, du moment que cet état est passager. En fait, d'un point de vue médical, il vaut mieux se laisser aller à la tristesse plutôt que d'essayer de supprimer ses émotions [7] . Si vous reniez ou minimisez vos émotions par exemple en vous disant ce n'est pas très grave » ou je ne l'aimais pas vraiment de toute façon », vous risquez d'aggraver la situation sur le long terme [8] . Si vous en avez la possibilité, prenez quelques moments de votre vie pour gérer cette tristesse. Vous créerez ainsi un espace de guérison qui vous permettra de prendre en main votre chagrin. Par exemple vous réalisez pour la première fois que cette personne ne vous aimera jamais en retour, donc vous avez besoin de prendre du temps pour vous retrouver seul quelque part, même si c'est simplement le temps de 15 minutes de marche à l'extérieur. Évitez cependant de vous complaire dans le désespoir. Si vous ne sortez pas de chez vous pendant des semaines, que vous restez cloitré en portant ce vieux T-shirt infâme que vous auriez mieux fait de bruler, vous êtes allé trop loin. Se sentir triste est un processus naturel, mais si vous n'essayez pas de passer à autre chose en vous concentrant à nouveau sur votre vie, vous n'allez pas arrêter de penser à l'autre personne et continuer à l'aimer. 3 Reconnaissez que vous ne pouvez pas contrôler l'autre personne. En apprenant que l'autre personne ne vous renvoie pas tout l'amour que vous lui portez, votre réaction immédiate pourrait être du genre Je vais faire en sorte qu'il ou elle m'aime ! » Ce type de pensée est très naturel, mais aussi incorrect et inopportun. Vous ne pouvez pas persuader, convaincre, ou forcer quelqu'un à ressentir des choses qu'il ne ressent pas [9] [10] . Il est également bon de se souvenir que vous ne pouvez pas non plus toujours contrôler vos propres sentiments. Cependant, vous pouvez travailler à contrôler vos réponses à de tels sentiments. 4 Prenez du temps pour vous éloigner de l'autre personne. Pour se donner de l'espace afin de progresser dans le processus, il faudrait penser à sortir partiellement la personne de votre vie sans pour autant la sortir complètement de votre vie. Vous pourriez avoir besoin de prendre une pause par rapport à elle [11] . Vous ne devez pas être méchant ou cruel. Demandez-lui simplement de vous donner un peu de temps pour faire passer les sentiments qui vous assaillent. Si la personne se sent vraiment concernée par vous, elle vous accordera ce dont vous avez besoin, même si ce n'est pas une expérience des plus agréables. Si la personne que vous essayez d'arrêter d'aimer est quelqu'un qui a énormément compté pour vous dans le passé en terme de soutien émotionnel, trouvez un autre ami pour remplir ce rôle. Lorsque vous ressentez le besoin immédiat de parler à la personne que vous essayez d'éviter, demandez à un autre ami qui est disponible à ce moment-là de prendre le relai. Retirez cette personne de vos contacts sur les réseaux sociaux ou masquez au moins ses publications. Supprimez-la de votre répertoire téléphonique de façon à ne pas être tenté de renouer le contact. Il ne faut pas que vous receviez des rappels permanents que cette personne existe et de ce qu'elle fait. Sinon, il vous sera plus difficile de garder vos distances. 5 Exprimez vos sentiments à vous-même. Exprimez vos émotions plutôt que de les emprisonner jusqu'à ce qu'elles explosent, car cela pourra vous aider à accepter que vous viviez une expérience douloureuse [12] . Lorsque nous vivons un manque ou une déception, il est naturel d'avoir du mal à gérer ces émotions, au moins au début. Ne vous rabaissez pas à cause de ces sentiments ou n'essayez pas d'ignorer l'espoir que ces sentiments s'en aillent. Exprimez-les honnêtement et ouvertement [13] . Pleurez, si vous en avez envie. Les larmes peuvent en effet avoir des vertus thérapeutiques. Elles pourraient réduire vos sentiments d'anxiété et de colère et même réduire vos sensations physiques et votre stress. Si vous avez envie d'attraper une boite de mouchoirs et de pleurer toutes les larmes de votre corps, allez-y. Évitez les actions violentes comme les cris, les hurlements, taper ou casser des choses. Peut-être que cela procure une sensation immédiate de bienêtre », mais les études suggèrent que le fait d'utiliser la violence pour exprimer la colère même envers un objet inanimé peut en réalité augmenter les sentiments de colère en question. Il est plus sain et plus utile de réfléchir à vos sentiments et comprendre pourquoi vous les ressentez [14] . Il pourrait vous être très utile d'exprimer vos émotions à travers des activités créatives, telles que la musique ou l'art ou à travers vos activités préférées. Il est toutefois conseillé de rester éloigné des choses tristes ou trop liées à la colère, comme la musique Death Metal [15] . 6 Réalisez qu'il vaut mieux que ces sentiments vous passent. Même si cette personne que vous aimez est admirable, vous ne serez jamais heureux avec elle si elle ne vous aime pas. Idéaliser quelqu'un est très facile, particulièrement si vous avez investi beaucoup d'énergie pour en tomber amoureux. Faites un pas en arrière pour examiner la réalité sans faire preuve de cruauté ou de jugement afin de prendre de la distance sur ce sentiment d'amour tragique et non partagé. Il pourrait aussi vous être utile de penser aux aspects de cette personne qui a pu conduire à cette relation compliquée entre vous deux [16] . C'est par exemple son extrême anxiété sociale qui fait qu'il sera absolument impossible pour cette personne de vous donner la validation dont vous avez besoin dans une relation amoureuse. Des études suggèrent même que le fait d'accepter de ressentir des sentiments négatifs à propos de l'autre personne pourrait aider à surmonter plus rapidement cette déception [17] . Ne tombez cependant pas dans le piège de dire des choses épouvantables sur l'autre personne en vue de vous sentir mieux. Au lieu de favoriser votre guérison, ce type de réflexion risque de vous rendre encore plus aigre et en colère. Le sentiment de rejet contribue à baisser temporairement votre QI, que vous le croyiez ou non. Si vous avez du mal à appréhender vos sentiments de façon rationnelle, acceptez le fait qu'il vous faudra un peu de temps pour revenir à la normale [18] ». 7 Évitez de faire des reproches. Tout comme vous ne pouvez pas contrôler le fait de tomber amoureux de l'autre personne, cette dernière ne peut pas contrôler le fait de tomber amoureuse de vous. Si vous lui faites des reproches pour son attitude amicale ou que vous pensez que cette personne fait preuve de cruauté en ne vous aimant pas, vous n'êtes pas juste avec elle. De plus, nourrir une telle rancœur ne vous aidera pas à guérir votre chagrin d'amour [19] . Vous pouvez très bien être triste que cette personne ne vous aime pas, sans pour autant la blâmer. Et ne laissez pas non plus vos amis la blâmer. Ceux-ci pourraient essayer de lui reprocher de ne pas vous aimer. Si c'est le cas, remerciez-les pour leur soutien, mais dites-leur que ce n'est pas juste de le la blâmer pour quelque chose dont il elle n'est pas responsable. Essayez plutôt de m'aider à passer à autre chose ». 8 Débarrassez-vous des souvenirs. Vous pourriez avoir envie de pleurer à l'idée de vous débarrasser de ces souvenirs, mais sachez qu'il s'agit d'une étape importante dans le processus de guérison. Ces souvenirs risquent de vous rendre la tâche de l'oubli plus difficile et ce n'est pas ce que vous recherchez ! À chaque objet que vous passez en revue, repensez au souvenir qui lui est associé, puis imaginez que vous placez ce souvenir dans un ballon. Lorsque vous vous débarrassez de l'objet, imaginez le ballon s'envoler à tout jamais. Si vous avez des objets qui sont en bon état, envisagez d'en faire don à une boutique d'occasion ou donnez-les à quelqu'un dans le besoin. Imaginez tous les souvenirs heureux que le nouveau propriétaire pourra construire avec ce nouveau pull, ours en peluche, CD... et laissez ces nouvelles associations symboliser la transformation qui se passe dans votre vie. 1 Évitez de vous souler et d'appeler ou d'écrire un message à l'autre personne. Vous risquez de vous sentir désespéré au contact de l'autre personne, surtout au début. Votre volonté devrait vous suffire à faire passer ce besoin lorsque vous êtes dans votre état normal, mais nous savons tous que sous l'emprise de l'alcool, notre jugement est altéré [20] . Si vous réprimandez la personne pour ne pas vouloir vous aimer pendant que vous êtes en état d'ébriété ou que vous lui criez à quel point votre cœur est brisé, la situation pourrait vite devenir gênante pour vous deux. Cela risque même de ruiner vos chances de développer une amitié sincère avec elle par la suite. Si vous pensez que vous risquez de faire une chose que vous allez regretter par la suite, demandez de l'aide à vos amis. Donnez votre téléphone à votre ami de préférence celui qui a été désigné pour conduire, avec la ferme instruction de ne pas vous le rendre, quelle que soit l'excuse que vous invoquez pour le lui réclamer. Supprimez l'autre personne du répertoire de votre téléphone. Ainsi, vous n'aurez pas la possibilité de l'appeler ou de lui envoyer un message. 2 Trouvez des distractions. Il est presque impossible de ne pas penser à quelque chose, mais il est tout à fait possible de détourner ses pensées vers un autre sujet lorsque vous commencez à ruminer. Chaque fois que vos souvenirs ressurgiront, distrayez-vous en pensant à autre chose, en faisant une autre activité ou en pensant à un projet [21] . Appelez un ami. Prenez un bon livre. Regardez un film hilarant. Construisez quelque chose. Faites du jardinage. Faites des mathématiques. Trouvez quelque chose qui vous occupe suffisamment longtemps pour sortir l'autre personne de votre esprit. Plus vous prendrez l'habitude de ne pas penser à cette personne, plus cela sera facile. Un truc pratique consiste à dédier une certaine durée à penser à cette personne. Il ne faut pas que cette durée soit trop longue, 10-15 minutes feront l'affaire. Lorsque vous vous rendrez compte que des pensées à propos de cette personne trainent dans votre cerveau, vous vous direz la chose suivante pas maintenant. Je reviendrai vers toi plus tard ». Lorsque vient le moment de ce rendez-vous avec vous-même, autorisez-vous à penser à cette personne. Lorsque le délai est terminé, passez à d'autres pensées et à d'autres activités. 3 Sachez qu'un amour non réciproque peut également blesser l'autre. Lorsque l'on se sent rejeté, on peut avoir l'impression que la seule chose qui compte est la douleur que l'on ressent. Cependant, des recherches suggèrent que la personne qui ne peut pas vous renvoyer votre amour se sent probablement mal elle aussi. La plupart des gens n'aiment pas causer du malheur aux autres [22] . Le fait de savoir que l'autre pourrait se sentir très mal à l'idée de ne pas pouvoir vous donner ce que vous espérez pourrait vous donner un but. En général, ce n'est pas parce qu'il veut faire preuve de méchanceté que quelqu'un ne vous aime pas en retour. 4 Faites la liste de vos bons côtés. À cause du rejet, vous pourriez penser que les pensées dévalorisantes que vous nourrissez à votre sujet sont justifiées. Ne vous permettez pas de croire que vous ne méritez pas d'être aimé juste parce que cette personne ne vous aime pas en retour. Les études ont montré que lorsqu'on pense qu'on mérite d'être aimé, on surmonte plus vite les rejets passés et on gère mieux les éventuels rejets à venir [23] . Notez toutes les choses formidables sur vous qui vous viennent à l'esprit. Si vous avez du mal à les trouver, demandez de l'aide à un ami. Exprimez de l'amour pour vous-même par rapport à ces choses. Par exemple, peut-être qu'en ce moment je ne me sens pas forte, mais je suis excellente au roller derby et c'est quelque chose que j'aime beaucoup chez moi [24] ». 1 Évitez les déclencheurs de souvenirs. Si vous entretenez vos souvenirs de l'autre personne, il vous sera difficile de surmonter cet amour non réciproque. Évitez d'écouter cette chanson ou d'aller à cet endroit qui vous rappelle les merveilleux moments que vous avez passé ensemble [25] . Un déclencheur de souvenirs peut être n'importe quoi voir une photo de cette personne dans votre fil d'actualité Facebook, entendre une chanson que vous associez à un bon moment que vous avez passé ensemble. Ce pourrait même être une odeur comme l'odeur de la tarte aux pommes, si vous avez par exemple déjà fait une compétition de tarte aux pommes ensemble. Si vous vous retrouvez face à un déclencheur de souvenirs, ce qui vous arrivera certainement, il est conseillé d'accepter ce souvenir, puis de passer à autre chose. Ne vous attardez pas sur les sentiments qui vont inévitablement ressurgir. Si par exemple vous entendez la chanson que vous associez à votre amour à la radio, vous pouvez dans ce cas éteindre la radio ou changer de station. Acceptez les sentiments de tristesse et de regret qui vous assaillent, puis détournez votre attention vers quelque chose de positif ou de neutre ce que vous allez manger ce soir, ce voyage que vous préparez. Sachez que vous n'aurez pas besoin d'éviter ces déclencheurs de souvenirs pendant toute votre vie. Pour le moment, vous devez simplement faciliter le processus de guérison et ces souvenirs rendent ce processus plus compliqué. Lorsque vous serez passé à autre chose, ces déclencheurs de souvenirs vous rappelleront peut-être toujours l'autre personne, mais ce sera moins douloureux. 2 Parlez-en à quelqu'un. Il est conseillé d'évacuer les aspects émotionnellement difficiles de votre processus de guérison. Si vous vous accrochez à ces émotions, ce sera plus difficile de les évacuer sur le long terme. Trouvez quelqu'un à qui parler de ce que vous ressentez et de ce que vous traversez [26] . Faites en sorte de vous confier à quelqu'un de confiance. Par exemple à un ami qui n'essaiera pas d'accélérer le processus de guérison ou à une personne de votre famille que vous pourrez appeler quand ça n'ira pas. Vous pourriez également vous confier à un thérapeute, particulièrement s'il s'agit d'un amour qui dure et que vous avez vraiment du mal à gérer [27] . Si vous n'avez pas envie ou ne pouvez pas en parler à quelqu'un d'autre, vous pourriez noter ce que vous ressentez dans un journal. L'avantage, c'est que vous pourrez garder une trace et voir vos progrès, ce qui vous fournira la preuve qu'il est possible de surmonter un amour non partagé. Il peut être très utile de parler à quelqu'un qui a vécu la même chose. Vous pourriez lui demander comment il a surmonté le problème. Les gens qui sont déjà passés par là peuvent vraiment comprendre le problème. Vous aurez moins besoin d'en dire en vous confiant à eux et ils vous comprendront davantage. Ne partagez pas votre expérience avec des gens qui n'ont jamais vécu une telle douleur, particulièrement s'ils se moquent de vous par rapport à ça. Ne le prenez pas mal, ils ne peuvent pas comprendre parce que c'est quelque chose qu'ils n'ont jamais vécu. Développez votre culture spirituelle avec Dieu ou toute autre super puissance, car votre force spirituelle pourrait s'avérer un avantage considérable pour devenir plus résiliente dans les moments difficiles [28] . 3 Renforcez vos réseaux de soutien. Se déconnecter ou s'isoler socialement est un dommage collatéral dans le cadre d'un rejet de toute sorte, mais particulièrement d'un rejet amoureux. Peut-être que vous ne pouvez pas avoir la relation dont vous rêvez avec cette personne, mais cela ne vous empêche pas de renforcer les autres relations qui sont dans votre vie [29] . Les études montrent que le fait d'interagir avec des gens que vous aimez peut accélérer le temps de guérison du corps. Et comme la douleur émotionnelle se manifeste souvent physiquement, passer du bon temps avec ses proches pourra certainement vous aider à surmonter cet amour non partagé. Il est particulièrement important de s'amuser, car ce sentiment réduit la colère et aide à positiver [30] . Le rire est vraiment la meilleure médecine il permet de relâcher des endorphines, des molécules naturelles qui améliorent l'humeur et il peut même augmenter la capacité de votre corps à tolérer la douleur [31] . Allez donc voir un film léger, partager un karaoké avec vos amis, rebondir sur un trampoline géant… Amusez-vous, riez et apprenez à guérir. 4 Défiez vos pensées inutiles. Certains modes de pensées pourraient saboter votre processus de guérison et vous mettre des bâtons dans les roues [32] [33] . Dites-vous que vous pouvez vivre sans l'autre personne et qu'elle n'est pas parfaite. Vous êtes parfaitement capable de tomber amoureux de quelqu'un d'autre. Dites-vous que les gens et les situations changent. Ce que vous ressentez maintenant n'est pas ce que vous ressentirez plus tard dans votre vie, particulièrement si vous êtes en plein changement dans votre façon de ressentir les choses. Ne vous sentez pas stupide et ne culpabilisez pas de ce que vous ressentez. Soyez fiere de vous-même, cela arrive à tout le monde, et vous avez la force de surmonter la situation. 5 Prenez-le comme une expérience d'apprentissage. Personne ne veut avoir le cœur brisé. Cependant, si vous pouviez voir cette déception amoureuse comme une expérience qui vous fait grandir, ce sera bien plus qu'un sale moment à passer dans votre vie. Vous pourrez l'utiliser à l'avenir en tant que moteur positif [34] . Essayez par exemple de trouver des choses à honorer à propos de votre expérience. Vous avez mis à nu votre cœur et cette personne n'en veut pas. Mais vous avez fait preuve de bravoure et de courage pour vous montrer vulnérable ! Nous ne pouvons pas nous connecter aux autres et vivre des émotions profondes telles que la joie et l'amour sans être prêt à accepter notre vulnérabilité [35] . Essayez de voir si cela vous arrive souvent. Certaines personnes tombent souvent amoureuses de personnes qui les rejettent, particulièrement lorsqu'elles n'ont pas confiance en elles et que leur attachement émotionnel à leurs parents était fragile lorsqu'ils étaient enfants [36] . S'il vous est arrivé plus d'une fois de tomber amoureux d'une personne qui vous a rejeté, vous choisissez peut-être dans votre subconscient des gens qui reproduisent le même problème que vous avez eu avec vos parents. Vous devriez peut-être en parler à un thérapeute. Dites-vous qu'à travers cette expérience, vous apprenez à gagner en confiance en vous. Le rejet n'est pas la façon la plus agréable d'affuter ces qualités, mais si vous vous attachez davantage à progresser plutôt qu'à vous complaire dans cette situation, vous en ressortirez grandi [37] . Vous pourriez même gagner en compréhension de vos émotions et de vos besoins [38] . 6 Changez vos habitudes. Les études montrent que le fait de faire quelque chose de nouveau, comme partir en vacances ou même changer de trajet pour aller travailler, est l'un des meilleurs moyens de rompre les vieilles habitudes et de les remplacer par des nouvelles [39] . Si vous n'arrivez pas à faire ceci dans une large mesure, faites plusieurs petits changements. Visitez un nouveau quartier de la ville. Essayez un nouvel endroit le samedi soir. Réorganisez vos meubles. Intégrez un nouveau groupe de musique. Apprenez une nouvelle activité, comme la cuisine ou l'escalade. Évitez de faire des changements drastiques, sauf si vous êtes certain de vouloir les faire. C'est dans ces moments-là que les gens décident de couper tous leurs cheveux ou de se faire un tatouage. Il vaut mieux attendre que la première phase de la guérison soit terminée avant de réaliser ce genre de changement. 7 Retrouvez-vous. Vous vous êtes laissé emporter à aimer quelqu'un d'autre et vous avez peut-être oublié ce que ça fait d'être juste vous-même. Guérir d'un chagrin d'amour est le bon moment pour trouver la personne que vous êtes vraiment, au-delà de vos sentiments pour une autre personne [40] . Travaillez à votre épanouissement personnel. Ne changez pas quelque chose chez vous simplement parce que quelqu'un d'autre ne l'a pas aimé. Toutefois, si vous avez envie de développer certains aspects de votre personne, allez-y. Apprenez une nouvelle langue. Travaillez un nouveau programme de gymnastique. Mettez-vous à la guitare flamenca. Développez les choses qui font de vous quelqu'un d'unique. Pendant que vous passiez tout ce temps à être obsédé par l'autre personne, vous avez laissé de côté certains aspects importants de votre personne. Impliquez-vous auprès des gens et des choses que vous avez délaissés pendant que vous étiez trop occupé par votre amour non réciproque. Résistez à l'envie de personnifier ce rejet. Il est tentant de penser que l'autre vous a rejeté parce que vous n'étiez pas suffisamment beau/intelligent/passionné. Apprenez à éviter ce type d'erreur afin de réduire l'impact émotionnel. Cela vous permettra également d'éviter de vous réparer » en vue de conquérir l'amour de cette personne. Souvenez-vous que cela ne dépend pas de vous. 8 Sortez de votre zone de confort. Essayez de nouvelles choses pour sortir de votre routine quotidienne et faire des choses que vous n'associez pas à la personne que vous essayez d'oublier. Ainsi, vous serez tellement occupé avec ces nouvelles choses que vous n'aurez plus le temps d'être obsédé par elle [41] . Sortir de sa zone de confort présente également d'autres bénéfices. On sait que trop de confort réduit la motivation d'une personne à réaliser des changements. Il faut une part d'incertitude pour transformer certaines choses dans votre vie [42] . Apprendre à sortir de sa zone de confort facilite également la gestion des incertitudes. En prenant des risques contrôlés et en vous mettant au défi, vous pourrez plus facilement accepter votre vulnérabilité comme un fait dans votre vie et vous serez moins susceptible d'être émotionnellement détruit la prochaine fois que quelque chose d'inattendu surviendra [43] . Si vous tombez dans l'idée que vous êtes responsable de ce rejet, vous risquez de ne plus jamais essayer. Il faut prendre des risques, même petits, pour sortir de sa zone de confort, cela vous évitera de rester coincé dans une coquille de peur. 1 Sachez déterminer lorsque vous êtes prêt à passer à autre chose. Il n'y a pas de délai particulier pour passer à autre chose suite à un chagrin d'amour. Chacun a un rythme différent. Cependant, il y a certains signes qui indiquent que vous êtes prêt à oublier la personne qui n'était pas intéressée par vous [44] . Vous commencez à remarquer ce qu'il se passe avec les autres personnes. Très souvent, lorsque l'on est chagriné, on est un peu centré sur nous-mêmes. Lorsque vous commencez à vous intéresser à ce que les autres ont pu faire, cela signifie que vous êtes sur le chemin de la guérison. Vous arrêtez de vous demander si c'est la personne que vous aimez qui vous appelle chaque fois que votre téléphone sonne particulièrement si c'est un numéro que vous ne connaissez pas. Vous arrêtez de reconnaitre votre propre expérience dans les chansons et les films qui parlent d'un amour non partagé. En fait, vous commencez à étendre votre répertoire à des choses qui ne parlent pas que d'amour ou de la douleur d'aimer. Vous arrêtez de rêver que votre amour non partagé va soudain devenir réalité, que l'autre vous aime et vous a en fait toujours aimé. 2 Évitez de rechuter. Même si vous êtes prêt à passer à autre chose, la rechute est toujours possible si vous n'y prenez pas garde. C'est un peu comme si vous retiriez les points de suture d'une blessure trop précocement. La guérison s'opère doucement, mais vous n'êtes pas encore prêt à faire un entrainement difficile. Évitez de refaire des choses avec l'autre personne ou de la laisser revenir dans votre vie tant que vous n'êtes pas certain que vous ne sombrerez pas à nouveau. Si vous rechutez, n'en faites pas trop ! Vous avez déjà fait beaucoup d'efforts pour surmonter votre chagrin et ce travail va payer. Les échecs sont naturels et si vous abandonnez tout de suite, votre réussite sera plus difficile sur le long terme. 3 Revenez dans le monde des vivants. Sortez, rencontrez de nouvelles personnes, flirtez et Souvenez-vous à quel point cette sensation de rencontrer des gens est délicieuse. Vous avez certainement besoin d'augmenter votre confiance en vous et en même temps, vous allez rencontrer de nouvelles personnes intéressantes. Chaque fois que vous rencontrez quelqu'un qui est par certains côtés meilleur que la personne que vous essayez d'oublier plus beau, plus drôle, plus intelligent, plus terre à terre, prenez-en note. Cela vous permettra de prendre du recul. Vous n'avez pas nécessairement besoin de vous mettre en recherche d'une nouvelle relation amoureuse. Appréciez simplement la présence de nouvelles personnes autour de vous. Soyez très prudent par rapport à l'effet rebond. C'est parfois ce que les docteurs recommandent, mais cela ne fonctionnera que si vous êtes émotionnellement prêt à le supporter et que vous êtes au clair avec vous-même et avec l'autre personne sur le fait que ce n'est qu'un effet rebond. Ne tombez pas dans le piège de rendre la personne amoureuse de vous alors que vous pensez toujours à celle que vous essayez d'oublier [45] . 4Restez motivé. Il n'est pas facile d'oublier quelqu'un que vous aimez ! Chaque étape supplémentaire vers l'oubli devrait être célébrée. Vous devriez également vous souvenir que ce n'est pas parce que cette personne ne vous aime pas en retour que cela ne sera pas le cas avec quelqu'un d'autre. Conseils Prenez conscience que vous méritez quelqu'un qui vous traite comme vous le traitez. L'amour doit être réciproque. Autrement, vous perdrez de précieuses années de votre vie à attendre quelque chose qui ne viendra pas ! Apprenez à vous aimer vous-même avant d'essayer de tomber amoureux. N'hésitez pas à recommencer à zéro. Fixez-vous des objectifs faciles à atteindre, ainsi, vous communiquerez avec d'autres personnes et vous rendrez compte que vous pouvez réussir. Vous pouvez demander à la personne quels sont les sentiments qu'elle éprouve pour vous, mais vous ne pouvez pas la forcer à vous aimer. Prenez le temps d'analyser votre vie et de vous occuper de vous. Quand vous vous sentez bien, vous pouvez attirer d'autres personnes. Avertissements N'entamez pas une relation sans amour. Vous pensez peut-être que vous serez capable de convaincre l'autre que l'amour viendra avec le temps, mais c'est franchement peu probable. Vous ne serez pas heureux et cette situation n'est juste pour aucun de vous deux. À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 891 934 fois. Cet article vous a-t-il été utile ? Voicicinq questions à vous poser pour trouver le métier qui vous correspond. 1. Vous défaire des injonctions de vos parents et proches. Votre professeur principal vous verrait bien en école d 12 janvier 2021 1869977 Animez vos soirées avec 150 questions indiscrètes classées par thèmes. Vous êtes prêts à tout savoir sur vos amis ? Oui ? Mais êtes-vous prêts à tout avouer ? C'est ce qu'on va voir avec des questions sur les thèmes de l'amitié, la famille, l'amour, le travail et la honte. Êtes-vous sure de connaître vos amis ? Jeu de soirée vous propose de faire le test avec 150 questions indiscrètes à poser pour animer vos soirées. Toutes ces questions sont classées par thème et certaines peuvent être vraiment indiscrètes ! Les questions sont bien entendu valables pour les mec et les filles. Pour des raisons de simplicité, toutes les questions sont au masculin, il fallait faire un choix . Questions indiscrètes sur l'amitié Questions indiscrètes sur la famille Questions indiscrètes sur l'amour Questions indiscrètes sur le travail Questions indiscrètes sur la honteNouveau ! Consultez le Générateur de questions indiscrètes 30 questions indiscrètes sur l’amitié Quel est le plus beau cadeau que tes amis t’aient offert ? Quel est le pire cadeau que tes amis t’aient offert ? As-tu déjà embrassé une amie sur la bouche ? Quel est ton plus beau souvenir entre amis ? Quelle est la remarque la plus vexante qu’un ami t’aies faite ? As tu déjà menti à tes amis ? Quelle est ta dernière grande fiesta entre amis ? Quelle est la pire chose que puisse te faire un ami ? Quelles sont les qualités indispensables pour être ton ami ? 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As-tu déjà reçu des messages coquins ? Qu’as-tu fait de plus fou par amour ? Quel est le plus gros râteau que tu te sois pris ? Quelle est la fille la plus moche avec qui tu sois sortie ? S t’avais une baguette magique, tu changerais quoi chez ta copine ? Crois-tu à la fidélité ? Es-tu un coeur d’artichaut ou un coeur en peine ? Es-tu plutôt je drague ou je me fais draguer ? Comment s’est passé ta rencontre avec ta copine ? Décris ta femme idéale. Quel est ton plus gros chagrin d’amour ? As-tu déjà fouillé dans le portable de ta copine ? Es-tu jaloux ? Embrasser c’est tromper ? Quel est selon toi le détail tue-l’amour ? L’age a-t-il de l’importance ? Pourrais-tu tomber amoureux d’une femme mariée ? Es-tu romantique ? As-tu déjà tromper ta copine ? ça marche avec les ex évidemment Quelle est la plus belle déclaration d’amour que l’on t’ait faite ? Combien de fois es-tu tombé amoureux ? Qui t’a offert ton plus beau baiser ? Quel est la qualité que tu préfères chez une femme ? Quel est le défaut que tu détestes chez une femme ? 30 questions indiscrètes sur le travail Est-ce que certains de tes collègues sont jaloux de toi ? Es-tu plutôt gros bosseur ou moins j’en fais, mieux c’est ? Quel est le collègue que tu détestes le plus et pour quelles raisons ? As-tu déjà menti à un entretien d’embauche ou sur ton CV ? Quelle est la plus grosse boulette que tu aies faite au travail ? Qu’est ce que tu aurais envie de dire à ton patron ? As tu déjà couché avec une collègue ? As-tu déjà fait l’amour au bureau ? Donnes-tu un surnom à ton patron ? As-tu déjà couché avec ton patron ? Quel est ton dernier pétage de plomb au boulot ? Quelle évolution souhaiterais-tu avoir au travail ? Comment vois-tu ta carrière professionnelle ? Est-ce que tu arrives à faire la grosse commission au travail ? Priorité à ta carrière ou ta vie privée ? As-tu déjà pleuré devant ton patron ? As-tu déjà été saoule au travail ? Quel a été ton plus grand moment de solitude au bureau ? Raconte ton plus gros fou rire au travail. As-tu déjà dormi au bureau ? As-tu des amis au travail ? Combien de temps passes-tu sur Facebook au travail ? Quel métier voulais-tu faire quand tu étais petit ? Es-tu heureux au travail ? Apprécies-tu ton patron ? As-tu déjà volé dans la caisse de ton travail ? Quelle est la remarque la plus désagréable que l’on t’ait fait au travail ? Apprécies-tu tes collègues ? Quel patron serais-tu ? Quel est ton job idéal ? 30 questions indiscrètes sur les malaises T’a-t-on déjà surpris à voler ? T’a-t-on déjà surpris à mentir ? Quelle est la plus grosse gaffe que tu aies faite ? Quelle est la plus grosse honte de ta vie ? Quel est ton plus grand remords ? T’es-tu déjà réveillé sans te souvenir de ta soirée ? Prends-tu tes décisions en fonction de ton horoscope ? Quel est le surnom que te donne ta copine ? T’es-tu déjà battu ? Quel est le pire surnom que l’on t’ait donné ? Quel est le chanteur le plus ringard que tu écoutes ? 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Tuvas maintenant apprendre comment dire ce qu’on aime et ce qu’on n’aime pas. Ecoute le chant une 1ère fois. Ecoute le une 2èmefois, fais des arrêts pour répéter chaque phrase et ainsi bien travailler ta prononciation. Reprends tes cartes d’aliments et amuse-toi à dire en anglais ce que tu aimes et ce que tu n’aimes pas.