Leséventuels dégazages (on appelle ça des 'fuel dumping') n'interviennent que pour des raisons de sécurité, du genre que l'avion doit revenir se poser au plus vite et qu'il décolle souvent avec une masse supérieure à ce que la structure peut supporter pour l'atterrissage (l'excedent devant bruler au cours du vol). Quand aux autres cas
Carnet de notes n°42 – AĂ©rodrome privĂ© de Saint-RĂ©my-sur-Creuse appelĂ© aussi La Haye-Descartes »10 juillet 1966Jean-Luc Charles et JĂ©rĂŽme Grosse – Membres 2AL’histoire de ce dossier et la mise en valeur de ce trĂ©sorJuste avant le passage Ă  l’an 2000, un descendant de RenĂ© Crozet apporte ce dossier volumineux au centre Onera de Meudon-la-ForĂȘt. Faites-en bon usage » dit-il avant de partir sans laisser d’adresse, hĂ©las. Il n’est pas dans les missions de l’Onera d’exploiter ce volumineux dossier mais il a nĂ©anmoins Ă©tĂ© conservĂ© prĂ©cieusement durant des annĂ©es avant d’ĂȘtre confiĂ© Ă  l’association Anciens AĂ©rodromes pour de 2A Les carnets de RenĂ© Crozet ne sont pas que des textes car, en effet, il dessine beaucoup et photographie Ă  bon escient avec un appareil qui doit ĂȘtre de qualitĂ©. –oOo–Conjonction des albums photos et des carnets de notes de RenĂ© CrozetL’aĂ©rodrome du jour nous a posĂ© quelques problĂšmes car l’album photo, celui que l’on regarde forcĂ©ment en premier, dispose de trois pages intitulĂ©es Meeting de la Haye-Descartes ».Rien de probant sur le Net. Juste une aire de dĂ©collage pour paramoteur bien situĂ©e sur une hauteur de la petite ville de Descartes 3600 habitants. Il faut signaler que Descartes, nom qui vient du philosophe, en a connu plusieurs au fil du temps d’abord, la Haye-en-Touraine puis la Haye-Descartes et, enfin, en 1967 son nom actuel. Elle se situe dans le dĂ©partement de l’Indre-et-Loire 37 et est bornĂ©e au sud-ouest par la riviĂšre Creuse, cette derniĂšre indiquant la limite entre l’Indre-et-Loire et la Vienne 86 qui a pour prĂ©fecture Crozet a passĂ© une bonne partie de sa vie Ă  Poitiers oĂč il professait Ă  l’universitĂ©. En ce dimanche 10 juillet 1966, il observe toujours le ciel qui est trĂšs beau. Il note que, durant la matinĂ©e, il voit passer Ă  9h40 un Jodel jaune, Ă  12h un Cessna-Skymaster rouge et blanc et, Ă  13h, un avion Ă  rĂ©action qui laisse une traĂźnĂ©e la suite, je le cite Les Ormes Vers 14h30, des abords du chĂąteau de la Fontaine prĂšs de Saint-Sulpice, un Douglas DC-6 – ? – au-dessus, haut, ».Nous constatons donc qu’il arrive de Poitiers et qu’il est dans la Vienne. Meeting de Saint-RĂ©my-sur-Creuse – la Haye-Descartes AprĂšs avoir tournĂ© du cĂŽtĂ© des chĂąteaux vers les Ormes et St RĂ©my, je remonte au-delĂ  de ce village par la route de DangĂ© d’oĂč, presque malgrĂ© moi je m’engage par de petites routes qui montent sur le plateau. Devant moi et Ă  droite, un Jodel blanc et rouge monte au-dessus des bois et quand j’arrive aux mauvais chemins Ă  l’entrĂ©e desquels se trouvent gendarmes et contrĂŽleurs, c’est tout une voliĂšre qui dĂ©colle Ă  ma gauche vers moi, des Jodel de divers types et des Morane 880 Rallye. »Avec tous ces Ă©lĂ©ments, nous qui ne sommes pas du Centre de la France, nous cherchons un terrain d’aviation mais, comme dĂ©jĂ  expliquĂ© plus haut et sans avoir de terrain dĂ©clarĂ© sur notre site dans le 37 Descartes ou dans le 86 St-RĂ©my, nous avons rĂ©alisĂ© une observation minutieuse de toute cette zone et, grĂące aux photos anciennes de l’IGN, nous l’avons dĂ©couvert. Les clichĂ©s de GĂ©oportail commencent en 1945 et c’est en visualisant un clichĂ© de 1969 que cet aĂ©rodrome saute aux yeux car la photo est trĂšs – PhotothĂšque Nationale – ClichĂ© de juin 1969, mission fois, grĂące Ă  cette position, JĂ©rĂŽme Grosse retrouve sur la carte IGN le nom et les dĂ©tails de cet aĂ©rodrome IGN actuelle – PhotothĂšque se nomme donc les Six Chemins » et la base Les PlumassiĂšres ».Avec l’aide des notes de RenĂ© Crozet, rendons-nous au dit meeting. Vous allez voir que mĂȘme la description de cet Ă©vĂšnement est trĂšs vivante Je vais mettre ma voiture au parking au moment oĂč dĂ©colle un Super IV Wassmer qui rentre aussitĂŽt son train. Il vire Ă  gauche et au bout d’un tour atterrit. Long chemin Ă  pied dans des terres sĂšches et un chemin poussiĂ©reux. Le terrain est une longue piste bordĂ©e au sud par un petit bois. Au une ferme et je devine un hangar en retrait Ă  droite. Au un bois de pins. Au N. de vastes champs 
 Un Jodel dĂ©colle, rase assez longtemps et monte sec en virage Ă  gauche. Tous les dĂ©collages et atterrissages se font par le A mesure que je m’approche, j’entends et je suis les Ă©volutions d’un modĂšle rĂ©duit Ă  moteur nasillard. »Note Je pense que RenĂ© Crozet a fait une erreur sur l’axe de piste qui doit ĂȘtre nouveau, faisons appel aux photos de Remonter le temps » de 1959-06-03 photo en haut Ă  droite.La premiĂšre – en haut Ă  droite – date de juin 1959 et nous montre la trace d’une piste en seconde – en bas Ă  gauche – qui se trouve dans le coin d’un clichĂ© est de juin 1968, 2 ans aprĂšs le meeting qui nous intĂ©resse; cette fois, nous voyons une piste parfaitement au texte dĂ©crivant le meeting. Vous noterez qu’il y a toujours beaucoup de dĂ©tails dans les Ă©crits de RenĂ© Crozet Un Jodel arrive du va prendre le terrain par la ferme et se pose Ă  ma hauteur F-PKMD puis revient. Un autre F-BN
N BNIN peut-ĂȘtre dĂ©colle, puis un Morane Rallye bleu et orange F-BNBG puis un Jodel F-BLNS de l’AĂ©ro-Club de va ĂȘtre une ronde continue presque toute l’aprĂšs-midi. Je suis prĂšs des clĂŽtures N., les prises de terrain par le se font Ă  ma droite, les atterrissages et dĂ©collages Ă  ma hauteur, les avions qui atterrissent virant en bout de piste revenant et croisant ceux qui dĂ©collent. La plupart des circuits se font en virant Ă  gauche par le N., mais il ne manque pas d’avions qui vont tourner au loin sans doute vers la Haye-Descartes.» Au loin au N., un avion Ă  rĂ©action trace une trainĂ©e note d’observation.Toute une tribu de Jodel biplaces ou genre Mousquetaire ou Ambassadeur se dĂ©mĂšne, F-BKIY, BJHY, BMFY, BLNS. Il s’y mĂȘle le Super IV F-BKJG, bas sur roues. Atterrissages parfois rebondis car le terrain est dur !J’arrive au bout vers le parc d’avions organisĂ© devant le hangar. Il y a plusieurs Morane Rallye 880 dont le F-BKYY jaune, un Stampe, un Piper-Cub bleu, F-BHGG. »Photos et BKYJ note dans la marge. Album n° 5/ page 015 photo 1/ 1966-07-10/ Morane 880 Rallye BKYJ. PremiĂšre photo de l’album n°5, page 15 de RenĂ© Jodel, Piper-Cub, Morane 880 Rallye, Stampe et Jodel ».Album n° 5/ page 015 photo 1/ 1966-07-10/ Stampe la photo originale, on peut lire, sur le flanc gauche du Stampe, 01 avec une livrĂ©e particuliĂšre et, sur la dĂ©rive, CAVC. Je retourne vers l’emplacement oĂč j’assiste de prĂšs aux atterrissages et aux dĂ©collages. Le Piper-Cub dĂ©colle et vire sec Ă  droite emmenant un parachutiste. Un autre Super IV, F-BKJI atterrit court et repasse. Le modĂšle rĂ©duit a fait une trĂšs jolie sĂ©ance d’acrobaties tĂ©lĂ©commandĂ©es et a atterri trĂšs normalement. »Album n° 5/ page 015 photo3/ 1966-07-10/ Wa40 n°44 Wassmer Super IV F-BKJI, qui doit faire des baptĂȘmes.Photo RenĂ© Crozet. Du Piper-Cub descend un petit parachute lestĂ© pour repĂ©rer le vent. La ronde des baptĂȘmes continue. Brusquement du dĂ©bouche en piquĂ© un motoplaneur Fournier RF-3 que je prends d’abord pour un planeur. Passage, chandelle et renversement. Passage en sens inverse, jolie prise de terrain et atterrissage F-BLEY. »Toutes les photos ci-dessous sont de RenĂ© n° 5/ page 015 photo 4/ 1966-07-10/ RF-3 Ă  son n° 5/ page 016 photo 1/ 1966-07-10/ Para. Le Piper-Cub qui tournait trĂšs haut lĂąche son parachutiste Ă  l’ Longue chute libre. Ouverture du parachute blanc. Descente rĂ©guliĂšre. Il se pose juste devant un Jodel qui revenait d’atterrir et Ă  qui on a fait signe de stopper son Piper-Cub descend par le N. vire en glissade et se pose sur une continue de Rallye et Jodel. Le F-BKSO, Jodel Mousquetaire se prĂ©sente, reprend aussitĂŽt en virant sec Ă  gauche, boucle un tour par le N. revient et se vol du modĂšle rĂ©duit. Un AĂ©ro-Commander passe haut Ă  l’W., note d’observation.Le Fournier RF-3 dĂ©colle. Il va de concert avec le modĂšle rĂ©duit exĂ©cuter une trĂšs jolie sĂ©ance de voltige, loopings, renversements, tours de vrille avec l’aisance habituelle. Le modĂšle rĂ©duit s’en donne ce temps, du N. arrive un Mignet-Pou du Ciel qui tourne au large, prend le terrain et se pose. Il revient passer devant moi F-PLUJ. »Album n° 5/ page 015 photo 5/ 1966-07-10/ du Mignet. Cette photo montre le fauchage rĂ©cent du terrain pour ce n° 5/ page 016 photo 3/ 1966-07-10/ RF-3 en vol. Le RF-3 pique du passe bas en saluant des ailes, monte en chandelle, vire Ă  gauche et file au N. Le modĂšle rĂ©duit se pose assez un moment, Robbe, affublĂ© en pĂȘcheur de grenouilles se promĂšne sur le terrain. On l’interpelle selon le scĂ©nario habituel. Il monte dans le Piper-Cub soi-disant avec le moniteur. Evolutions au sol, puis, seul Ă  bord, il part, tourne plusieurs fois sur lui-mĂȘme, dĂ©colle de travers et commence une sĂ©ance serrĂ©e de cabrioles, parfois au ras des arbres d’en face, les jambes pendantes au ras de la perte de vitesse. Descente du S., il vire sec Ă  droite, se pose, danse d’une roue sur l’autre et s’arrĂȘte au bout d’un cheval de bois. »Album n° 5/ page 016 photo 5/ 1966-07-10/ La Haye-Descartes de Robbe qui offre un spectacle basĂ© sur le film de Fernandel AdemaĂŻ Aviateur ».Note de Patrick Vinot-PrĂ©fontaine du Trait d’Union. Le Mignet n° 51 F-PLUJ appartenait alors Ă  Guy Roy, basĂ© Ă  ChĂątellerault. À ce propos, il est impropre de parler de Pou-du-ciel », cette dĂ©nomination ne s’appliquant qu’aux et surtout »Album n° 5/ page 017 photo 4/ 1966-07-10/ Jodel. La ronde reprend. Un Morane Rallye jaune ayant virĂ© sec Ă  gauche, repasse bas et remonte en chandelle. Le Super IV F-BKJI se mĂȘle Ă  la Jodel F-BLNS dĂ©colle vire sec par le N. et avion courtaud, sans doute Beechcraft M-18, passe haut, au-dessus, puis un petit avion nasillard, rapide, qui semble avoir deux dĂ©rives. Il amorce 2 crochets et vole au N. – un Moynet-Jupiter ? » note d’observation.Album n° 5/ page 017 photo 6/ 1966-07-10/ 2 Stampe. Voici que deux Stampe – je n’en avais vu qu’un – viennent se placer. Ils s’écartent pour laisser passer un Morane Rallye bleu Ă  bouts d’ailes orange qui revient en roulant. CĂŽte Ă  cĂŽte, les deux Stampe dĂ©collent et montent aile Ă  aile. Virage Ă  droite par le S. et le et ils reviennent en piquant. Chandelle et Ă©clatement. Celui de gauche file. Celui de droite fait un tonneau en haut de la chandelle et reste seul. Il monte sagement, pique les tours de vrille serrĂ©s, remonte et poursuit une jolie sĂ©ance trĂšs souple loopings Ă  la suite, chandelles et renversements, tonneaux lents et souples, loopings inversĂ©s, tour de piste sur le dos. Au moment oĂč il est au S. le moteur cafouille, il pique en glissade Ă  droite et se pose devant moi F-BDNS
. C’est Robbe.»Album n° 5/ page 017 photo 5/ 1966-07-10/ Stampe. Je retourne vers le parc oĂč il y a, outre le Pou-Mignet, un autre, plus petit, rouge et m’en vais tout doucement en suivant les barriĂšres vers le parking. Un Super IV dĂ©colle. Un Jodel blanc et rouge se pose, roule et reste en panne au bout. Le Super IV atterrit, mais en bout de course il semble que la roue avant se dĂ©robe et l’hĂ©lice fait voler des mottes de terre. Pilote et passagers descendent. Il doit y avoir quelques dĂ©gĂąts. L’avion reste Ă  l’E., un avion commercial blanc passe note d’observation.Vers la ferme, un Morane Rallye jaune descend, reprend, vire sec 
 et vient tourner bas autour de moi. En mĂȘme temps un autre a dĂ©collĂ©, plonge aussitĂŽt et remonte en une chandelle audacieuse suivie d’un virage sur l’aile. Il replonge et remonte de mĂȘme. A la 3Ăšme fois il a accrochĂ© au sol la banderole publicitaire qui annonçait le meeting. Il la promĂšne en deux tours de piste bas qui le font passer sur moi, puis il la largue, remonte et va moment oĂč je m’en vais, le Morane Rallye jaune qui a dĂ©collĂ© vient virer bas de mon cĂŽtĂ©. »Album n° 5/ page 015 photo2/ 1966-07-10/ Morane 880 Rallye BKLM et aspect du meeting. A noter, le T » en tissu Ă  mĂȘme le sol. Photo RenĂ© Crozet.Revenons aux prĂ©occupations de l’association Anciens AĂ©rodromes. AprĂšs la description royale » de ce meeting, nous avons pris contact avec la municipalitĂ© de Saint-RĂ©my-sur-Creuse. De suite, nous nous sommes mis en relation avec la fille du propriĂ©taire de ce TERRAIN PRIVÉ, qui nous a confirmĂ© qu’en 1966 son pĂšre organisait sur son trĂšs long terrain » des meetings est considĂ©rĂ© comme aĂ©rodrome privĂ© avec une piste en herbe en tout dĂ©but d’exploitation avant de passer Ă  une piste en dur de 790m x 6m QFU 13-31. Le gestionnaire et propriĂ©taire de ce terrain se nomme Chicot Yannick. Son altitude est de 370 ft, soit environ 112 m. Un arroseur automatique de culture se trouve non loin, parallĂšlement Ă  l’aire d’ avoir pris contact avec la famille Chicot, nous avons su qu’en fait ce meeting du 10 juillet 1966 Ă©tait celui de l’inauguration du terrain. Un autre dĂ©tail l’acrobate aĂ©rien qui Ă©tait aussi instructeur se nomme Charles ROBE et non pas Robbe avec PVA 1-0/ 2011-03-21/ Zoom IGN datant de 2011 de la base » de cet aĂ©rodrome privĂ©. Vous noterez la prĂ©sence Ă  l’est et devant le hangar d’un avion de type continuant Ă  visualiser les albums photos de RenĂ© Crozet, on trouve une autre belle photo du terrain de la Haye-Descartes. Cette fois, c’est le samedi 13 aoĂ»t 1966 que RenĂ© Crozet bifurque par le terrain des 6 Chemins ». Il revenait de l’aĂ©rodrome de Dierre et, aprĂšs cette brĂšve visite Ă  St-RĂ©my, il passe par l’aĂ©rodrome de ChĂątellerault-TargĂ© puis termine sa journĂ©e Ă  fin de semaine n’était pas encore terminĂ©e car, le dimanche 14 aoĂ»t, il se rend sur l’aĂ©rodrome de Saint-Junien qu’il dĂ©couvre. Encore un beau rĂ©sumĂ© Ă©crit accompagnĂ© de photos de ce 19Ăšme Rassemblement des Constructeurs Amateurs. Voir l’aĂ©rodrome de St-Junien.Extrait du carnet n° 42, page Wassmer Super IV F-BKJG.Photo RenĂ© Crozet.Nous pensions avoir fait le tour des photos de cet aĂ©rodrome mais, en 1970, RenĂ© Crozet repasse de nouveau sur ce terrain privĂ© si septembre 1970 – Carnet de notes n°47 pages 138-139Pas besoin d’en dire plus. Merci Monsieur RenĂ© Crozet pour cette page de vie d’un petit aĂ©rodrome PRIVÉ que l’on appelait dans les annĂ©es 1960 La Haye-Descartes dans l’Indre-et-Loire » et que l’on appellera aujourd’hui St-RĂ©my-sur-Creuse dans la Vienne ».Jodel Mousquetaire F-BKSO et Piper-Aztec F-BNTS. Photo RenĂ© Crozet.–ooo–En complĂ©ment de cet article, car les rĂ©seaux marchent bien. C’est toujours trĂšs intĂ©ressant de communiquer sur certains dossiers Patrick Vinot-PrĂ©fontaine du Trait d’Union a fait parvenir les photos du Mignet HM 381 Ă  l’un de ses collĂšgues, Pierre Caillaud, qui est spĂ©cialiste de la construction amateur » et des de Pierre Caillaud du Merci beaucoup pour ces infos qui sont amusantes. Dommage pour eux, car j’aurais pu leur Ă©viter toutes ces recherches. En effet, Guy Roy est un vieux copain, que je n’ai pas revu depuis trĂšs longtemps. De mĂ©moire, c’était son 1er meeting. Il y avait effectivement 2 autres pou », le proto HM 360 dont j’ai Ă©crit l’histoire comme tu sais, et le HM 380 de Chauvigny pilotĂ© par Jacques Le Goubin. Il y avait aussi le 119 de Poitiers, bien entendu, je connaissais l’existence de ce meeting oĂč j’ai retrouvĂ© la date dans les carnets de vol des pou. Mais en revanche, c’est la 1Ăšre fois que je vois des photos de ce petit meeting de campagne, terrain qui n’est pas si loin d’ici. »Mignet HM 381.Coll. Patrick Vinot-PrĂ©fontaine.Patrick Vinot-PrĂ©fontaine trouve aussi la signification de CAVC Club AĂ©rien de la VallĂ©e du Cher, sur le terrain d’Amboise-Dierre 37. » que l’on trouve aujourd’hui sous le nom des Ailes Tourangelles. De plus il nous a rĂ©alisĂ© un tableau nous donnant des renseignements les numĂ©ros des avions et sur les propriĂ©taires des avions prĂ©sents ce jour-lĂ .
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TerrainOĂč Les Avions DĂ©collent Ou Atterrissent Solution. RĂ©ponses mises Ă  jour et vĂ©rifiĂ©es pour le niveau CodyCross Arts de la ScĂšne Groupe 892

Pour pouvoir voler, un avion a besoin que l’air circulant sur ses ailes atteigne une certaine vitesse. C’est cette vitesse, appelĂ©e vitesse air, qui est importante. Elle participe Ă  la crĂ©ation de la portance, c’est-Ă -dire la force qui tire l’avion vers le expliquer trĂšs briĂšvement, les ailes d’un avion sont, sauf exceptions, conçues avec un profil lĂ©gĂšrement bombĂ© sur le dessus. De cette maniĂšre, en pĂ©nĂ©trant dans l’air, cet air circule plus rapidement au Ă©coulement plus rapide crĂ©e alors une dĂ©pression baisse de la pression au-dessus de l’aile. La pression Ă©tant donc plus forte en dessous qu’au dessus, l’avion est poussĂ© » vers le l’air qui se prĂ©sente sur l’aile va vite, plus le phĂ©nomĂšne crĂ©ant la portance sera amplifiĂ©, et c’est donc lĂ  que la question du dĂ©collage face au vent prend son ça n’explique pas vraiment pourquoi un avion dĂ©colle face au vent ?Et bien si vous avez bien lu le premier paragraphe, vous devriez dĂ©jĂ  avoir une petite idĂ©e de la rĂ©ponse Ă  cette question. Mais les exemples Ă©tant plus concrets, imaginons un avion ayant besoin d’une vitesse de dĂ©collage de 250 km/h. Si le vent qui arrive en face est de 40 km/h, mĂȘme Ă  l’arrĂȘt, on considĂšre que l’avion sera dĂ©jĂ  Ă  40 km/h vitesse air, vu que l’air venant d’en face, donc s’écoulant sur ses ailes reprĂ©sente dĂ©jĂ  40 km/ aura donc besoin d’atteindre 210 km/h par rapport au sol pour dĂ©coller 250 nĂ©cessitĂ©s – 40 dĂ©jĂ  procurĂ©s par le vent = 210 km/h.Au contraire, si l’avion dĂ©colle avec un vent de dos, il devra augmenter sa vitesse sol pour combler l’écoulement d’air inverse, ce qui peut augmente sensiblement la distance de dĂ©collage lors de grands vents. Prenons donc ce mĂȘme avion qui dĂ©colle avec un vent de dos de 40 km/h, il lui faudra atteindre 290 km/h par rapport au sol, pour compenser les 40 km/h inverses, et ainsi atteindre les 250 km/h de pĂ©nĂ©tration dans l’air, ce qui reprĂ©sente tout de mĂȘme une diffĂ©rence de 80 km/h par rapport au sens inverse !Vous l’aurez compris, dĂ©coller face au vent permet donc de s’arracher plus rapidement du sol, ou encore d’offrir une marge de sĂ©curitĂ© plus importante en cas d’interruption du dis moi Jamy, c’est aussi pour ça qu’on atterrit aussi face au vent ?Oui ! Atterrir face au vent c’est la mĂȘme chose. On garde une vitesse air optimale tout en diminuant sa vitesse sol, l’avion fait donc un atterrissage plus court et aura besoin d’une distance d’atterrissage plus rĂ©duite, ce qui procure Ă©galement une marge de sĂ©curitĂ© supplĂ©mentaire en particulier quand la piste est mouillĂ©e, causant une distance d’atterrissage plus dans la thĂ©orie, si un vent soufflait Ă  250 km/h bien en face, cet avion pourrait dĂ©coller, ou Ă  l’inverse, atterrir sur place !Pour mieux illustrer le tout, voici la vidĂ©o d’un atterrissage avec vent de face de prĂšs de 120 km/h ! Comme vous verrez, l’avion dispose bien d’une vitesse sol trĂšs faible, lui permettant un atterrissage sur une distance trĂšs courte !Impressionnant n’est-ce pas ?Voici maintenant un petit avion Ă  l’arrĂȘt, dĂ©collant carrĂ©ment du parking, le vent Ă©tant assez puissant pour le faire dĂ©coller
 Sur place ! Pour les impatients, le moment fatidique est Ă  22 plus impressionnant encore, cette fois c’est un Ă©norme 747 qui se cabre en position dĂ©collage. Notons tout de mĂȘme qu’il ne possĂšde pas de moteurs et qu’il est enfin juste pour le plaisir des yeux, voici pour vous une sĂ©lection de quelques impressionnantes vidĂ©os d’atterrissages pas toujours rĂ©ussis par forts vents de travers, nĂ©cessitant parfois une approche en crabe » afin de compenser la poussĂ©e du vent sur le plus de vidĂ©os de ce genre, n’hĂ©sitez pas Ă  faire un tour sur YouTube en cherchant Crosswind landing.

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Il est proche de l'aĂ©roport, et vous pouvez voir les avions dĂ©coller et atterrir, mais il n'y avait pas de bruit inquiĂ©tant. It is close to the airport, and you can see the planes take off and land, but there was no disturbing noise. Profitez d'une gastronomie variĂ©e au grĂ© de vos goĂ»ts et envies tout en observant les avions dĂ©coller et atterrir. Le nouveau terminal, conçu par l'architecte Luis Vidal, est beaucoup plus aĂ©rĂ© et plus lumineux que l'ancien, grĂące aux grandes fenĂȘtres, qui permettent aussi de voir les avions dĂ©coller et atterrir. The new Terminal, designed by the architect Luis Vidal, is much airier and brighter than the old one, thanks to the big windows, that also allow people to see the planes taking off and landing. Pour un spectacle inĂ©dit, rendez-vous Ă  la plage de Saint-Jean on y voit les avions dĂ©coller et atterrir au ras de l'eau ! For a new show, go to the beach of Saint-Jean we see planes take off and land at the water's edge! Nouvelle Écosse, Canada. Cette webcam qui est installĂ©e sur le toit du bĂątiment principal de l'aĂ©roport d'Halifax permet de voir les avions dĂ©coller et atterrir, venir et partir des dĂ©barcadĂšres et circuler sur lSOURCE This webcam which is installed on the roof the main building of the Halifax Airport allows to see the planes take off and land, as well come and go to the landing stages and drive on the airfield. Elle me suppliait d'aller voir les avions dĂ©coller et atterrir. Non ; elle voulait rester Ă  l'aĂ©roport pour voir les avions dĂ©coller et atterrir sans qu'une catastrophe se produise. No; she wanted to spend time at the airport to see that the planes took off and landed without anything awful happening. J'aime dire que les enfants qui ont regardĂ© les avions dĂ©coller et atterrir le long des clĂŽtures d'aĂ©roports n'ont jamais vraiment grandi. I like to say that generations of kids crowded along an airport fence watching planes come and go have never really grown up. L'aĂ©roport de Bruxelles a un Ă©tage nous permettant de voir les avions dĂ©coller et atterrir, c'est mieux que Dorval Ă  MontrĂ©al. The Brussels airport have a place where we can look at planes land and take off, it's better than in the Montreal's Dorval airport. Faites une pause et rendez-vous au dernier Ă©tage du Miami Airport Hotel, oĂč vous pourrez regarder les avions dĂ©coller et atterrir. Take a break and visit the top floor of the Miami Airport Hotel, where you can watch the airplanes take off and land. La ville est immense, toute illuminĂ©e, et de notre point de vue nous pouvons voir les avions dĂ©coller et atterrir sur la piste qui borde la ville, dans un ballet continu. The city is huge, all illuminated, and we watch the continuous ballet of airplanes taking of and landing on the runway bordering the city. Rappelez-vous votre enfance, lorsque vous regardiez les avions dĂ©coller et atterrir, ou encore lorsque vous vous rendiez Ă  l'aĂ©roport pour y accueillir famille ou amis et Ă©tiez immĂ©diatement intriguĂ© par le fonctionnement interne des sociĂ©tĂ©s aĂ©riennes. Think back to childhood days when you watched airplanes take-off and land. Or when you went to an airport to meet family or friends and immediately became intrigued with the inner workings of airline. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 16. Exacts 16. Temps Ă©coulĂ© 88 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200 Travaillechez ContrĂŽle du trafic aĂ©rien (2002–aujourd'hui) 3 ans. Pour un petit avion de tourisme, la rotation et donc le dĂ©collage se font gĂ©nĂ©ralement vers 85–100 km/h, pour une vitesse de croisiĂšre de 160–210 km/h. Pour un avion de ligne, c’est plutĂŽt du cĂŽtĂ© de 250–300 km/h. Dans tous les cas, cela dĂ©pend du type et du Le jeu simple et addictif CodyCross est le genre de jeu oĂč tout le monde a tĂŽt ou tard besoin d’aide supplĂ©mentaire, car lorsque vous passez des niveaux simples, de nouveaux deviennent de plus en plus difficiles. Plus tĂŽt ou plus tard, vous aurez besoin d’aide pour rĂ©ussir ce jeu stimulant et notre site Web est lĂ  pour vous fournir des CodyCross Terrain oĂč les avions dĂ©collent et atterrissent rĂ©ponses et d’autres informations utiles comme des astuces, des solutions et des astuces. Ce jeu est fait par le dĂ©veloppeur Fanatee Inc, qui sauf CodyCross a aussi d’autres jeux merveilleux et dĂ©routants. Si vos niveaux diffĂšrent de ceux ici ou vont dans un ordre alĂ©atoire, utilisez la recherche par indices ci-dessous. 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Eneffet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de Word Lanes Terrain oĂč les avions dĂ©collent et atterrissent. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă  trouver Ă  partir de leurs dĂ©finitions. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses Ă 
Vous ĂȘtes ici Accueil / Cockpit / GĂ©rer une perte partielle de puissance aprĂšs dĂ©collage Une Ă©tude australienne sur les pertes partielles de puissance moteur aprĂšs dĂ©collage sur monomoteurs Ă  pistons. En 2013, le bureau australien de la sĂ©curitĂ© des Transports ATSB a publiĂ© une Ă©tude portant sur la gestion d’une perte partielle de puissance aprĂšs dĂ©collage, sur monomoteur ». Il s’agissait d’attirer l’attention des pilotes et instructeurs aux risques d’une perte partielle de la puissance en montĂ©e initiale, et ce sur monomoteur. Ceci faisait suite Ă  des accidents liĂ©s Ă  des dĂ©crochages ou pertes de contrĂŽle dans de telles conditions. En voici une traduction libre » de l’essentiel de son contenu. GĂ©rer une perte partielle de puissance aprĂšs dĂ©collage sur monomoteur Si la perte totale de la puissance fait partie des exercices lors de la formation des pilotes, l’étude a montrĂ© que durant et juste aprĂšs le dĂ©collage, une perte partielle de puissance moteur avait trois plus d’occurrences d’intervenir qu’une panne totale. De plus, l’ATSB a enregistrĂ© 9 accidents mortels entre 2000 et 2010 suite Ă  des pannes partielles contre 0 accident mortel dans le cas de pannes totales. Si l’une des raisons de cette diffĂ©rence provient du fait qu’une panne partielle est plus exigeante Ă  gĂ©rer, suite aux choix auxquels se trouve confrontĂ© le pilote avec des dĂ©cisions Ă  prendre immĂ©diatement, cela n’explique pas tout. Un autre facteur serait liĂ© Ă  la formation. La perte totale de puissance aprĂšs dĂ©collage fait partie du cursus du pilote VFR mais ce n’est pas le cas d’une perte partielle de la puissance, ou du moins pas de façon aussi poussĂ©e. L’ATSB soulignait la difficultĂ© d’un entraĂźnement Ă  la perte partielle de puissance du fait de la multitude de situations possibles variabilitĂ© de la puissance rĂ©siduelle et fiabilitĂ© dans le temps d’oĂč la nĂ©cessitĂ© d’attirer l’attention des pilotes pour qu’ils soient mieux prĂ©parĂ©s Ă  ce type de situation. Le document met en avant la stratĂ©gie Ă  mettre en place, consistant Ă  – anticiper la prise de dĂ©cision avant le vol pour les urgences et les situations anormales sur l’aĂ©rodrome utilisĂ©, – rĂ©aliser de façon attentionnĂ©e la visite prĂ©vol et les essais moteur pour rĂ©duire le risque de panne partielle, – avoir une rĂ©action positive pour conserver le contrĂŽle de l’appareil lors du retour au terrain ou lors de l’atterrissage forcĂ©, en prenant en compte l’énergie Ă  l’arrondi et la vitesse de dĂ©crochage. Panne partielle pendant ou aprĂšs le dĂ©collage Une panne partielle de puissance intervient quand la puissance dĂ©livrĂ©e est infĂ©rieure Ă  celle demandĂ©e par le pilote mais supĂ©rieure Ă  celle du ralenti. Une panne partielle de puissance aprĂšs dĂ©collage est Ă  prendre en considĂ©ration quand l’appareil a quittĂ© le sol, se trouvant en montĂ©e initiale, gĂ©nĂ©ralement sous la hauteur de circuit de piste, tout en Ă©tant proche de l’aĂ©rodrome. Une panne moteur totale prĂ©cĂ©dĂ©e d’une panne partielle fait partie des cas Ă©tudiĂ©s durant cette Ă©tude. Les causes d’une panne partielle peuvent ĂȘtre – des problĂšmes mĂ©caniques du moteur, – des circuits air ou carburant obstruĂ©s, une combustion incomplĂšte, un manque de carburant, un problĂšme d’allumage
 – un blocage mĂ©canique des manettes de gaz, comme un cĂąble de commande bloquĂ© ou rompu. Du 1er janvier 2000 au 31 dĂ©cembre 2010, l’ATSB avait enregistrĂ© 242 Ă©vĂ©nements dont 9 mortels dont 75 avec panne totale. Il en ressort qu’une panne partielle est plus complexe et plus frĂ©quente qu’une panne totale. Le scĂ©nario de la panne partielle est plus complexe Ă  gĂ©rer. Le pilote doit prendre la dĂ©cision difficile de poursuivre le vol ou de rĂ©aliser un atterrissage forcĂ©. La prise de dĂ©cision peut ĂȘtre fortement influencĂ©e par le fait que le moteur dĂ©livre encore de la puissance, mĂȘme si cela reste non fiable. La tendance Ă  vouloir revenir au terrain est grande. PrĂ©paration du vol et auto-briefing – PrĂ©pavol Durant une panne partielle de puissance aprĂšs dĂ©collage, le pilote doit prendre une dĂ©cision pour gĂ©rer la situation sous conditions de stress, d’incertitude, de forte charge de travail et pression temporelle Ă©levĂ©e. En prenant en compte certaines donnĂ©es comme la direction du vent, les options pour atterrir sur et en dehors du terrain, devant et derriĂšre l’avion, vous pourrez diminuer votre charge mentale si une panne partielle intervient. Avoir prĂ©parĂ© un plan peut aussi diminuer les effets de la dĂ©cision Ă  prendre sous stress. Avoir planifiĂ© au prĂ©alable votre rĂ©action en conditions calmes vous permettra de mieux mettre en place les actions Ă  faire si une situation d’urgence intervient. Il est donc recommandĂ© de prendre en compte une possible panne partielle de moteur dans son plan d’action et sa stratĂ©gie de gestion des erreurs et des menaces. Votre prĂ©paration doit donc s’intĂ©resser aux points suivants – le QFU de la piste et le meilleur choix en cas de virage de retour, – la force et la direction du vent au moment du dĂ©collage, – les obstacles et le relief, – les points de dĂ©cision selon la hauteur et les performances pour diffĂ©rentes options d’atterrissage sur le reliquat de piste, en dehors de l’aĂ©rodrome, en effectuant un virage de retour. Éviter une panne partielle de moteur – Auto-briefing Tous les pilotes, y compris sur monomoteurs, doivent se faire leur propre briefing SĂ©curitĂ© Ă  chaque dĂ©collage. Ce briefing est important car il vous remĂ©more les actions planifiĂ©es en cas d’urgence comme une panne partielle de puissance. – Visite prĂ©vol L’ATSB a notĂ© de nombreux Ă©vĂ©nements oĂč il y avait la preuve de la dĂ©tection d’une anormalitĂ© dans le fonctionnement du moteur, ou qu’un problĂšme aurait dĂ» ĂȘtre dĂ©tectĂ© et empĂȘcher tout dĂ©collage. PrĂ©venir est meilleur que guĂ©rir. Les essais moteur constituent un important filet de sĂ©curitĂ© pour Ă©viter tout problĂšme moteur aprĂšs dĂ©collage. Certains cas ont rĂ©vĂ©lĂ© une absence de carburant, ou une contamination de ce dernier entraĂźnant des problĂšmes moteur aprĂšs dĂ©collage, suivis d’une panne totale qui aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©e par une meilleure visite prĂ©vol. Celle-ci doit comprendre le moteur et le circuit carburant. D’oĂč l’importance de purger tous les points prĂ©vus Ă  cet effet. VĂ©rifier l’absence de fuite une fois les purges remises en place. L’absence de fuite, une bonne sĂ©lection du rĂ©servoir avant dĂ©collage, la vĂ©rification que les bouchons de rĂ©servoir sont bien en place correctement fermĂ©s sont des points importants. Connaissez bien le circuit carburant de votre avion et les consignes du constructeur. De nombreux accidents ont Ă©tĂ© dus Ă  une mauvaise sĂ©lection ou une sĂ©lection imparfaite du bon rĂ©servoir. DĂšs qu’il y a au moins deux rĂ©servoirs, ce point est capital. VĂ©rifiez bien le rĂ©servoir opĂ©rationnel avant le dĂ©collage. La contenance doit ĂȘtre vĂ©rifiĂ©e de plusieurs façons et non pas une seule visuelle, par vĂ©rification sur le carnet de route, par jauge, etc. – Évitez la distraction Une rupture de procĂ©dure prĂ©vol par distraction ou sous la pression temporelle peut entraĂźner des oublis. PrĂ©venir vos passagers que la visite prĂ©vol ne doit pas ĂȘtre perturbĂ©e, ou dans le cas contraire, revenez en arriĂšre pour ĂȘtre certain de ne rien oublier. Un quart des pertes de puissance sont survenus lors de sĂ©ances de touchĂ©s-dĂ©collĂ©s, suite Ă  des pannes d’essence. MĂȘme lors de courts vols, une gestion carburant est nĂ©cessaire avec un bilan avant dĂ©collage et une durĂ©e maximale du vol. Certains accidents sont dus Ă  une panne moteur au dĂ©collage aprĂšs avoir consommĂ© le reliquat de carburant dans les canalisations
 Des essais moteur mĂ©thodiques doivent supprimer ce type de cause. – Essais moteur sur le rĂ©servoir prĂ©vu Il est important que le circuit carburant ne soit pas modifiĂ© entre les essais et le dĂ©collage. Il faut donc utiliser pour dĂ©coller le rĂ©servoir testĂ© lors des essais moteur, pour minimiser les risques de dysfonctionnement. Effectuez des essais moteur mĂ©thodiquement. Des accidents ont eu lieu aprĂšs que les pilotes aient notĂ© des anomalies Ă  rĂ©gime Ă©levĂ© avant dĂ©collage, tels que des vibrations ou Ă -coups. D’oĂč l’importance de bien noter la chute des tours aux essais magnĂ©tos et Ă  l’application du rĂ©chauffage carburateur. VĂ©rifier les pressions d’essence et d’huile ainsi que la tempĂ©rature de cette derniĂšre. L’ATSB a notĂ© des bougies noyĂ©es, des problĂšmes de givrage carburateur, des fonctionnements non rĂ©guliers du moteur sans que la cause ne soit identifiĂ©e. – Un briefing SĂ©curitĂ© DĂ©jĂ  Ă©voquĂ©, ce dernier doit logiquement intervenir aprĂšs les essais moteur, peu avant l’alignement. Il alimente la mĂ©moire courte, en rĂ©capitulant les diffĂ©rentes options selon la situation rencontrĂ©e. – L’accĂ©lĂ©ration initiale Un problĂšme moteur peut parfois ne pas ĂȘtre dĂ©tectĂ© lors des essais moteur mais survenir Ă  l’application totale de la puissance lors du dĂ©collage. Il faut Ă©valuer l’accĂ©lĂ©ration de l’appareil en fonction de la distance parcourue, en comparant avec de prĂ©cĂ©dents dĂ©collages. Des cas ont montrĂ© des symptĂŽmes de perte de puissance dĂšs le roulage avant la rotation rĂ©gime moins Ă©levĂ© que prĂ©vu, pĂ©tarades, accĂ©lĂ©ration molle, mauvais rĂ©glage de la manette de pas ou de rĂ©chauffage carburateur, etc. Les pilotes ont pourtant poursuivi le dĂ©collage
 Il est recommandĂ© d’utiliser la totalitĂ© de la piste et d’éviter un alignement Ă  partir d’une intersection, pour vous donner plus de latitude pour atterrir devant vous ou dans un champ si le moteur perd de la puissance aprĂšs dĂ©collage. – AccĂ©lĂ©ration-arrĂȘt Des pilotes ont abandonnĂ© le dĂ©collage, dĂšs l’application de la pleine puissance ou juste avant la rotation. Un tiers des pilotes l’a fait Ă  la vitesse de rotation avec au moins la moitiĂ© de la piste dĂ©jĂ  atteinte. Un quart des cas sont intervenus lors de touchĂ©s-dĂ©collĂ©s. Sur les 24 accĂ©lĂ©rations-arrĂȘts, 20 n’ont entraĂźnĂ© aucun dommage et 4 des dommages mineurs, avec des dommages matĂ©riels aile, hĂ©lice, train
. Un quart des accĂ©lĂ©rations-arrĂȘts ont Ă©tĂ© suivies d’une sortie longitudinale ou d’un cheval de bois pour Ă©viter la sortie de piste. Ainsi, il est important de noter tout problĂšme avant la vitesse de rotation. – Éviter la pression La pression peut entraĂźner un pilote Ă  dĂ©coller sans avoir rĂ©glĂ© un problĂšme. C’est identique au syndrome de destinationite » avec la poursuite du vol dans le mauvais temps. Si vous ne savez pas, ne dĂ©collez pas GĂ©rer une panne partielle aprĂšs dĂ©collage Une panne partielle peut entraĂźner une puissance trĂšs faible Ă  une puissance proche des paramĂštres normaux. La prioritĂ© doit ĂȘtre donnĂ©e au contrĂŽle de l’appareil et non pas Ă  l’analyse des problĂšmes. – Maximisez la hauteur ou minimiser la distance Monter Ă  la vitesse de meilleur taux de montĂ©e ou de meilleur angle, selon l’avion et le lieu, doit maximiser vos options en cas de panne partielle. Les actions initiales Ă  faire sont les suivantes – abaissez le nez de l’appareil pour conserver la vitesse de planĂ©, – rĂ©alisez une analyse de panne comme si cette derniĂšre Ă©tait totale. Ceci uniquement si vous avez suffisamment de temps. – conservez la vitesse de planĂ© et vĂ©rifiez si l’avion peut maintenir, gagner ou perdre de la hauteur en fonction des paramĂštres. Ceci vous renseignera sur les options disponibles. – pilotez l’appareil pour atterrir, en fonction de la hauteur et des performances, et les trajectoires prĂ©vues pour un tel scĂ©nario. Si un virage est entamĂ©, n’oubliez pas que l’inclinaison augmente la vitesse de dĂ©crochage. Volez symĂ©trique pour limiter le taux de chute. Avoir une hauteur minimale pour entamer un virage est recommandĂ©. – rĂ©actualisez les options d’atterrissage au fil du temps. Prenez des dĂ©cisions mais soyez prĂȘt Ă  modifier votre plan si nĂ©cessaire. – atterrissez. Ayant une hauteur minimale pour avoir les ailes Ă  l’horizontale 200 ft/sol minimum recommandĂ©s, en fonction du taux de roulis, de la vitesse et de l’expĂ©rience du pilote. Maintenez la vitesse de planĂ© jusqu’à l’arrondi pour avoir assez Ă©nergie pour diminuer le taux de chute. – Les scĂ©narios disponibles Trois dĂ©cisions sont possibles en cas de panne partielle aprĂšs dĂ©collage – atterrissage forcĂ© ou de prĂ©caution dans l’enceinte de l’aĂ©rodrome aprĂšs dĂ©collage, – atterrissage forcĂ© ou de prĂ©caution en dehors de l’aĂ©rodrome, – virage de retour vers l’aĂ©rodrome avec atterrissage forcĂ© hors aĂ©rodrome ou atterrissage forcĂ© sur l’aĂ©rodrome selon les cas. Sur les 242 cas de pannes partielles entre 2000 et 2010, deux tiers des pilotes ont fait demi-tour. Sur ces 160 cas, 145 ont rĂ©ussi Ă  revenir au terrain de dĂ©part. Dans 19% des cas, un atterrissage forcĂ© ou de prĂ©caution a Ă©tĂ© menĂ© et 22 sur 48 cas ont atterri dans l’enceinte juste aprĂšs dĂ©collage. 10% des cas ont entraĂźnĂ© une accĂ©lĂ©ration-arrĂȘt avant de quitter le vol. Dans 10 cas, le pilote n’a semble-t-il pas menĂ© d’action spĂ©cifique, suivi d’une collision avec le sol, dont 7 avec perte de contrĂŽle. – Maintenez la vitesse de planĂ© Le plus important est de maintenir une bonne vitesse pour Ă©viter un dĂ©crochage et avoir de l’énergie pour gĂ©rer l’arrondi. L’essentiel est de savoir oĂč va l’appareil, de maintenir le contrĂŽle et dĂ©velopper une conscience de la situation. Le schĂ©ma suivant donne les hauteurs auxquelles la panne a Ă©tĂ© annoncĂ©e ou dĂ©tectĂ©e. Le nombre d’atterrissages forcĂ©s est nettement plus Ă©levĂ© quand on se trouve dans la tranche du sol Ă  250 ft plutĂŽt qu’au-dessus de 250 ft, quand la dĂ©cision de faire demi-tour a Ă©tĂ© prise. Il est probable que la plupart des atterrissages forcĂ©s n’étaient que la seule option, l’appareil Ă©tant incapable de maintenir sa hauteur et le pilote n’ayant pas assez de hauteur pour manoeuvrer. Sur les 10 cas oĂč le pilote n’a pas rĂ©agi, 4 ont entraĂźnĂ© des dĂ©cĂšs. Ces accidents sont surtout survenus avec l’appareil poursuivant tout droit, diminuant sa vitesse pour maintenir une hauteur, avant une perte de contrĂŽle avec dĂ©crochage ou vrille, ou la collision avec des obstacles tels des arbres. Prenez des dĂ©cisions avant vol pour anticiper une panne, afin de rĂ©duire votre charge de travail et vous aider Ă  faire la bonne action. Soyez clair avec vous-mĂȘme et avec vos passagers sur votre plan d’action prĂ©vu. Dans 8 cas sur 232, le pilote a menĂ© une action menant Ă  une perte de contrĂŽle. Mais il n’y avait pas de dĂ©cision claire et d’action en consĂ©quence, si ce n’est de piloter jusqu’à la collision avec un obstacle ou le sol. Les hauteurs oĂč une perte partielle de puissance n’a entraĂźnĂ© aucune action apparente du pilote se trouvent entre 50 et 100 ft. Atterrissage forcĂ© ou de prĂ©caution sur l’aĂ©rodrome 22 cas ont Ă©tĂ© relevĂ©s avec atterrissage dans l’axe ou lĂ©gĂšrement dĂ©calĂ© par rapport Ă  la piste, dĂ©cision prise entre 25 et 150 ft. 5 cas avec l’appareil Ă  hauteur de circuit ou hors du pĂ©rimĂštre du terrain mais apte Ă  rejoindre une autre piste. Sur les 27 cas, 2 ont entraĂźnĂ© des blessures graves et 3 des blessures lĂ©gĂšres, mais aucun accident mortel. Seulement des dommages matĂ©riels aprĂšs sortie de piste. Quelques points Ă  noter pour rĂ©duire les risques plus tĂŽt la puissance est rĂ©duite, plus grande est la distance disponible pour atterrir. Tout virage augmente le risque d’un dĂ©crochage et celui de toucher le sol d’une extrĂ©mitĂ© d’aile. la sortie des pleins volets est recommandĂ©e si possible car cela diminuer la vitesse sol au contact. Mais cela peut aussi rĂ©duire l’efficacitĂ© du freinage et augmenter l’effet de sol notamment sur avions Ă  ailes basses. Atterrissage forcĂ© ou de prĂ©caution hors aĂ©rodrome Si la panne intervient aprĂšs le dĂ©collage et dans les limites du terrain, il peut ĂȘtre plus appropriĂ© de poursuivre hors du pĂ©rimĂštre de l’aĂ©rodrome dans certaines conditions, notamment en l’absence de surface acceptable pour atterrir. 21 cas seulement ont Ă©tĂ© notĂ©s pour un pilote menant un atterrissage forcĂ© ou de prĂ©caution hors limites de l’aĂ©rodrome avec 1 accident mortel et 3 accidents avec blessures lĂ©gĂšres. L’accident mortel est dĂ» Ă  un amerrissage, avec faibles dommages Ă  l’avion mais un des passagers s’est noyĂ© aprĂšs avoir quittĂ© l’avion. Pour tous ces cas, la panne a gĂ©nĂ©ralement Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e vers 200 ft/sol. Les rapports d’accidents montrent que les pilotes ont parfois utilisĂ© la puissance rĂ©siduelle pour mener leur approche, mais vous devez considĂ©rer que votre moteur peut vous lĂącher Ă  tout moment. Il faut donc conduire l’atterrissage comme si vous n’aviez aucune puissance, pour annuler toute incertitude. Les pilotes sont plus entraĂźnĂ©s Ă  gĂ©rer une panne totale. Utilisez la structure de l’appareil pour minimiser les dommages. PrioritĂ© Ă  la survie des passagers et au pilote, sans considĂ©ration pour l’appareil. Utilisez le train ou les ailes pour absorber l’énergie Ă  l’impact, sur des obstacles, pour dĂ©cĂ©lĂ©rer l’appareil. Évitez un contact direct du fuselage avec un obstacle. Virage de retour vers l’aĂ©rodrome Avec l’urbanisation autour de certains aĂ©roports et l’absence de surfaces acceptables pour atterrir, une autre option peut ĂȘtre un retour vers le terrain tout en envisageant un atterrissage forcĂ©. Si suffisamment de puissance est lĂ  pour tenir une altitude, cette option devient possible tant que l’appareil peut Ă©galement ĂȘtre posĂ© hors terrain sur la trajectoire le ramenant au terrain. L’option est Ă  Ă©viter dans certains cas fort trafic, obstacles, composante de vent non favorable, risques de dĂ©crochage
 Un bon plan de retour au terrain ne doit pas placer l’appareil dans une situation plus risquĂ©e que celle d’un atterrissage forcĂ© conduit hors limites de l’aĂ©rodrome. Les quatre points Ă  prendre en compte pour justifier un demi-tour sont – de la hauteur disponible, – de la puissance encore suffisante assez pour monter ?, – une vitesse de dĂ©crochage accrue avec l’angle d’inclinaison augmente le risque de dĂ©crochage, – un niveau de confiance suffisant dans la puissance restante, tout en considĂ©rant que le moteur peut lĂącher Ă  tout instant. Le pilote, pour son plan d’action, doit – Ă©valuer la nature du terrain Ă  survoler, meilleure ou pire que celle d’un atterrissage dans l’axe, ainsi que la vitesse sol Ă  l’atterrissage si le vent est fort. – maintenir la vitesse de planĂ© sans chercher Ă  maintenir une hauteur, afin d’avoir des marges en cas de virage Ă  inclinaison modĂ©rĂ©e. – optimiser le taux de virage avec une inclinaison maximale acceptable. Avec le facteur de charge et une augmentation du taux de chute, le retour au terrain peut ĂȘtre compromis surtout si la puissance varie sans prĂ©venir. Évitez les risques d’un virage Ă  faible hauteur. N’augmentez pas l’inclinaison pour augmenter le taux de virage. – dĂ©finir une hauteur minimale oĂč les ailes devront ĂȘtre horizontales pour l’atterrissage 200 ft minimum. – piloter l’appareil et constamment analyser les options pour atterrir en cas de panne totale du moteur. Observer l’environnement devrait prendre au moins 85% du temps, 10% pour vĂ©rifier la hauteur de l’avion et 5% pour contrĂŽler l’instrumentation altimĂštre et anĂ©momĂštre. Si l’analyse montre qu’il n’est pas possible de revenir au terrain au vu du taux de chute, un atterrissage forcĂ© doit ĂȘtre prĂ©vu. Durant le virage de retour, il faut considĂ©rer que le meilleur taux de virage en fonction de la perte de hauteur est d’environ 45°, avec une vitesse de dĂ©crochage accrue de 19%. Pour conserver la vitesse de planĂ©, le nez sera abaissĂ© pour diminuer la traĂźnĂ©e induite. Prenez en compte la distance Ă  parcourir durant le virage. Soyez prĂȘt Ă  stopper le virage et atterrir dans l’axe si la puissance se dĂ©tĂ©riore. L’ATSB a notĂ© que prĂšs des deux tiers des pilotes ont choisi de faire demi-tour aprĂšs une panne partielle. 94% ont entraĂźnĂ© aucun dommage ou blessure. 19% ont donnĂ© lieu Ă  un atterrissage forcĂ© ou de prĂ©caution. Parmi ceux-ci, 81% sans blessures. Il y a eu plus de pertes importantes de puissance liĂ©es aux atterrissage forcĂ©s, la hauteur ne permettant pas un retour. 4 accidents mortels et 1 accident grave sont liĂ©s Ă  des pertes de contrĂŽle aprĂšs le virage, avec dĂ©crochage et vrille, et impact avec le sol. Un virage de retour implique un pilotage prĂ©cis sous fort stress. En cas de dĂ©crochage ou dĂ©part en vrille, au vu des hauteurs pratiquĂ©es, la rĂ©cupĂ©ration est peu probable. Avec le fait que de nombreux aĂ©rodromes sont noyĂ©s dans l’urbanisation, quand hauteur et reliquat de puissance sont suffisants, un retour au terrain est une option moins dangereuse qu’un atterrissage forcĂ©, pour l’équipage et les tiers. Pour les atterrissage hors aĂ©rodrome aprĂšs demi-tour, 15 cas ont Ă©tĂ© relevĂ©s avec la hauteur ne pouvant ĂȘtre conservĂ©e. 3 ont entraĂźnĂ© des accidents mortels, tous par perte de contrĂŽle, et 4 ont entraĂźnĂ© des blessures graves. 3 sur 4 accidents graves sont liĂ©s Ă  des atterrissages durs plutĂŽt qu’à la rencontre d’obstacles, renforçant l’idĂ©e importante de maintenir la vitesse jusqu’à l’arrondi. Un autre accident grave est liĂ© au dĂ©ploiement du parachute balistique au-dessus de l’eau mais Ă  une hauteur infĂ©rieure Ă  celle recommandĂ©e par le constructeur, l’avion touchant l’eau avec une assiette presque verticale. Les accidents ci-dessus sont dus Ă  des vitesses faibles ou de forts angles d’inclinaison sans maintenir suffisamment de vitesse pour arrondir. Pour les atterrissages sur l’aĂ©rodrome aprĂšs demi-tour, 145 cas ont Ă©tĂ© relevĂ©s, dont 1 mortel et 1 autre avec blessures graves. Dans le premier cas, le moteur Ă©tait engorgĂ© et le pilote a perdu le contrĂŽle durant le virage Ă  une hauteur ne lui permettant pas de rĂ©cupĂ©rer la trajectoire. Le second est Ă©galement intervenu sur perte de contrĂŽle durant un virage serrĂ©. 50 demi-tours ont permis un retour au sol en utilisant une autre piste. Ceci doit ĂȘtre envisagĂ© Ă  la prĂ©paration du vol. Ceci permet de rĂ©duire le virage ainsi que la distance Ă  parcourir. Les avions qui ont rĂ©ussi ces demi-tours avaient gĂ©nĂ©ralement assez de puissance pour maintenir une hauteur voire grimper dans le circuit. Cependant certains avaient assez de hauteur pour revenir en descente avec une puissance partielle. Perte de contrĂŽle 15 des 242 pannes ont entraĂźnĂ© une perte de contrĂŽle. Plus de 50% ont entraĂźnĂ© des dĂ©cĂšs, aprĂšs dĂ©crochages et vrilles, aprĂšs diminution de la vitesse, le pilote tentant d’étirer la distance de planĂ© ou de maintenir sa hauteur, ou aprĂšs un virage serrĂ© avec accroissement de la vitesse de dĂ©crochage. D’oĂč l’importance de bien connaĂźtre son avion et de surveiller vitesse et angle d’inclinaison lors du virage bien symĂ©trique. Si la panne partielle est quasi-totale, le pilote considĂ©rera qu’il est en panne totale et agira dans ce sens. À l’autre extrĂ©mitĂ©, quand la puissance permet quand mĂȘme de monter, plus d’options sont disponibles pour revenir avec prĂ©caution vers l’aĂ©rodrome. La difficultĂ© intervient entre ces deux extrĂȘmes comme le montre le schĂ©ma ci-dessous. Pour rĂ©sumer – Des vĂ©rifications avant dĂ©collage peuvent prĂ©venir une panne partielle. – Une prĂ©paration du vol poussĂ©e et un briefing SĂ©curitĂ© – Garder le contrĂŽle ♩♩♩ Photo d’ouverture © F. Besse / Pour ceux qui veulent aller plus loin, le lien vers l’étude intĂ©grale.
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