Catastrophedu car de Millas (W9) : Que s'est-il vraiment passé . Télé 7 Jours. Suivre. il y a 6 jours. Retour sur le dramatique accident de car survenu le 14 décembre 2017, lorsqu'un autocar de ramassage scolaire a été percuté par un train sur un passage à niveau. Plus sur. Millas. Signaler. Ajoutée il y a 5 jours. En cours de lecture. 0:50. Catastrophe du car de Millas (W9) : Que s
l'essentiel Les conclusions des dernières expertises médicales ont été rendues dans le cadre de l'enquête sur l'effroyable collision entre un bus scolaire et un TER, qui a ôté la vie à six collégiens le 14 décembre 2017 à Millas. Les causes exactes de la terrible collision entre un bus scolaire et un TER, qui a ôté la vie à six collégiens le 14 décembre 2017 à Millas, ne semblent pas véritablement s’éclaircir ou se préciser au fil des différentes expertises menées depuis plus d’un an et demi. Du moins, ces analyses écartent-elles les diverses pistes, les unes après les autres. Primo, les dysfonctionnements du passage à niveau, de la circulation et d’autres équipements ferroviaires ont été exclus par les divers rapports, dont celui du BEA-TT bureau d’enquêtes sur les accidents de transport terrestre, rendu public le 17 mai dernier. Le scénario le plus probable, selon le BEA-TT, est qu’à aucun moment, la conductrice du bus, NDLR n’a perçu l’état fermé du passage à niveau […] ». Et il convient de rechercher les raisons possibles de cette non-perception d’un danger ». Pour Me Jehanne Collard, l’avocate de quelques familles de victime, la raison était pourtant déjà très claire et sans appel. Dans un communiqué à l’ensemble des médias ce 17 mai, elle précisait que seule une défaillance de la conductrice du bus peut expliquer pourquoi elle s’est engagée au moment où le train arrivait ». Comportement, s’indignait-elle, qui était directement imputable aux effets secondaires du Zopiclone, le somnifère qu’elle prenait depuis plusieurs années ». Et l’avocate marseillaise de réclamer encore, dans un autre communiqué du 13 juin, la mise en examen du médecin » qui avait prescrit ce traitement. Activité pharmacologique négligeable » Or, les conclusions des dernières expertises médicales sur ce sujet, effectuées sur la conductrice à la demande d’une partie civile, contredisent cette version. Et confirment unanimement, le premier examen psychiatrique réalisé en janvier 2018. À savoir, elles réfutent tout lien de causalité entre l’accident survenu le 14 décembre à 16 heures et le somnifère pris la veille vers 20 heures par la conductrice. Vu ce délai et le faible taux résiduel, le Zopliclone n’a pu agir sur l’appareil ORL de la conductrice », indique un premier médecin. Un autre spécialiste ajoute qu’il n’est pas possible de dire que l’absorption de substances, dont ont été retrouvées des traces résiduelles le Zopiclone, mais aussi l’hydroxyzine pour lutter contre l’anxiété mineure qui a été ingérée deux à trois jours auparavant, a pu induire un trouble visuel identifiable susceptible d’être à l’origine de l’accident ». Enfin, selon une nouvelle psychiatre, la concentration sanguine inférieure à 20 mg/ml juste après les faits doit être considérée comme d’activité pharmacologique négligeable. On peut conclure à l’absence de retentissement de la prise de Zopiclone sur les capacités de conduite » de l’intéressée. Laquelle, par ailleurs, n’apparaît pas pour la psychologue comme une personnalité ni irresponsable, ni inconséquente ». Une nouvelle porte vient donc de se fermer. Mais pour laisser quelle réponse ? Et quelle responsabilité ? Je n’ai aucun commentaire à faire. Je n’ai jamais cru à ces histoires », réagit simplement Me Jean Codognes, l’avocat de la conductrice qui ne varie pas dans sa position ». Et qui maintient que les barrières étaient levées. Dans l’attente des dernières expertises techniques, toujours en cours…Le14 décembre 2017, un car scolaire attend 23 collégiens devant leur établissement, à Millas, dans les Pyrénées-Orientales. Mais en cet après-midi d'hiver, l'autocar n'arrivera jamais à
Infos › Société › TRANCHES D'HISTOIRES le crash de 1962 à Deshaies Société Par 23/06/2018 - 1708 • Mis à jour le 23/06/2018 - 1708 Guadeloupe 103 passagers périssaient dans ce crash survenu le 22 juin 1962 dont 3 personnalités politiques, le Guadeloupéen Albert Béville, l’un des leaders du Front Antillo-Guyanais pour l’Autonomie, le député autonomiste guyanais Justin Catayé et Roger Tropos, président de l'association des étudiants martiniquais. Cette tragédie est restée gravée dans la mémoire des antillais et guyanais, d’autant que ses causes n’ont jamais été éclaircies. Le vol 117 d'Air France est un vol reliant Paris à Santiago Chili via Lisbonne Portugal, Santa Maria Açores, Pointe-à-Pitre Guadeloupe, Bogota Colombie et Lima Pérou. Le vol du 22 juin 1962 assuré par le Boeing 707 immatriculé F-BHST s'écrase sur le morne du Dos d'Âne à Deshaies en Guadeloupe, alors qu'il est en approche sur l'aéroport du Raizet de Pointe-à-Pitre, provoquant la mort des 103 passagers et des dix membres d'équipage. Le Boeing 707, immatriculé FBHST et baptisé Château de Chantilly, avait été livré à Air France quelques mois plus tôt, en mars 1962. C'était l'un des 18 Boeing 707 qu'exploitaient alors la compagnie. L'avion n'affichait que 963 heures de vol. Il avait fait l'objet d'une inspection la semaine précédente. L'avion décolle de l'aéroport d'Orly à minuit, heure locale. À l'escale de Lisbonne quelques passagers descendent et huit autres embarquent. Après une nouvelle escale aux Açores, l'avion se dirige vers la Guadeloupe, où il arrive de nuit, vers 4 h du matin. Le temps est orageux, avec des éclairs, de la pluie et des vents de 30 à 40 nœuds. L'avion fait une première approche vers la piste dans des nuages bas mais a semble-t-il des problèmes avec son train d'atterrissage. Il survole la piste et fait alors un demi-tour sur la gauche, selon la procédure d'approche interrompue. L'équipage s'annonce à la verticale de la balise NDB à 5000 pieds, puis la communication avec la tour de contrôle est perdue et quelques minutes plus tard, l'avion heurte la montagne dite du Dos d'Âne, à environ 420 mètres d'altitude, dans une zone boisée à 23 kilomètres de l'aéroport. Les dix membres d'équipage et les 103 passagers, principalement français et sud-américains, sont tués. Parmi eux Albert Béville alias Paul Niger, écrivain, administrateur et militant politique, Justin Catayéé, député de Guyane, Jorge Gaitán Durán, écrivain colombien. L'écrasement de l'avion n'a pas fait de victimes au sol. Les causes exactes de l'accident restent à ce jour, inconnues. Le crash s'est produit sous un orage mais dans des conditions météorologiques acceptables pour un quadriréacteur comme le Boeing 707. L'aéroport n'était à l'époque pas équipé d'ILS et son VOR était hors service, impliquant une procédure d'approche NDB, moins précise. Le morne du Dos d'Âne se situe dans l'axe de la piste d'atterrissage mais à 23 km du seuil de piste, loin de la trajectoire d'approche. Il est possible que les indications du radiocompas ADF aient été perturbées par l'orage, faisant dévier l'avion à 15 km de la trajectoire nominale. La présence à bord de plusieurs personnalités politiques partisanes de l'autonomie des Antilles et de la Guyane françaises, dont Albert Béville et Justin Catayée, ont donné lieu à la rumeur d'un sabotage ou d'un attentat. Si la thèse de l’attentat n’a pu être démontrée, celle de l’accident a laissé des doutes. Sur ce site, des stèles commémoratives rappellent la catastrophe. Elles ont été érigées, en mémoire des victimes, dédiée à Justin Catayé et celle en hommage à Albert Béville pour le cinquantenaire de l'événement. Des débris d'avion témoignent encore de la violence du choc. Sources&images OfficedutourismeGuadeloupe,UneautrehistoireClaudeRibbe, Wikipédia, À lire égalementCatastrophedu car de Millas : que s'est-il vraiment passé ?: découvrez toutes les vidéos avec Télé-Loisirs Cela fera exactement trente ans, lundi 6 mars, que le ferry "Herald of Free Enterprise", de la compagnie britannique Townsend Thoresen, a sombré au large de Zeebrugge en 1987. La catastrophe, qui a coûté la vie à 193 personnes, sera commémorée lundi lors d'une cérémonie d'hommage, avant la tenue d'une session académique sur la sécurité maritime. Le vendredi 6 mars 1987, le Herald of Free Enterprise quittait le port de Zeebrugge avec 80 membres d'équipage, 459 passagers, 81 voitures, 3 bus et 47 camions à son bord. Il devait assurer un trajet de routine entre la ville portuaire belge et Douvres, en Grande-Bretagne. Mais alors que le navire s'éloignait du port, les portes du garage laissées grandes ouvertes, des tonnes d'eau ont envahi le pont central, provoquant son naufrage en une minute à peine. Le bateau s'est échoué peu avant 19h30 sur un banc de sable à un kilomètre et demi du rivage. Si les opérations de secours ont débuté immédiatement, le temps était toutefois déjà compté pour les près de 200 personnes qui ont perdu la vie, englouties par les eaux ou en situation d'hypothermie. Ce fut la plus grande catastrophe maritime européenne en temps de paix depuis la disparition du Titanic en 1912. Reconnu responsable du naufrage du navire, le capitaine David Lewry s'est vu retirer sa licence. La compagnie "Townsend Thoresen", elle, a changé de nom pour devenir "P&O European Ferries". Lundi matin, une cérémonie de commémoration aura lieu au large de Zeebrugge, en présence, notamment, du gouverneur de Flandre occidentale Carl Decaluwé et de l'ambassadrice britannique Alison Rose. Les survivants, familles et proches des victimes ainsi que les équipes de secours présentes en 1987 ont également été conviés. A 09h00, trois navires rejoindront le lieu de l'accident pour y saluer la mémoire des victimes. Suivront un hommage floral et une minute de silence avant le retour sur la terre ferme, où un rassemblement est également prévu face au monument commémoratif. Le Seaking de la Défense survolera lui aussi le lieu de la catastrophe. Après cette cérémonie, une session académique sur la sécurité maritime sera organisée à la base navale de Zeebrugge. Il y sera essentiellement question des leçons qui ont été tirées de la catastrophe ainsi que de la mise en oeuvre des plans d'urgence. Le secrétaire d'Etat en charge de la Mer du Nord Philippe De Backer Open Vld devrait également y prendre la parole.
Lesplus grandes catastrophes naturelles - 29 août, découvrez les vidéos TV, SVOD sur Télé-LoisirsLa neutralisation du système d’élimination des NOx sur les poids-lourds est devenue une pratique courante… et elle touche, désormais, les automobiles. Ce qu’il faut savoir. Auto Moto vous révélait, en exclusivité, qu’un nombre croissant de camions avaient recours à un petit boîtier permettant de neutraliser le système SCR élimination des NOx, dans le but d’économiser de l’AdBlue, l’additif nécessaire à la dépollution. Depuis, la chaîne allemande ZDF a mené une enquête de longue haleine, prouvant que le mal est bien plus grave qu’on ne l’imagine. Elle a, d’abord, fait mesurer les émissions de camions euro 5 et euro 6 en circulation. On s’est ainsi rendu compte que la plupart des poids-lourds venant des pays de l’Est dépassent, parfois, la norme de plus de 20 fois ! Bien qu’il s’agisse de camions modernes, ils émettent autant de NOx que des poids-lourds euro 1 du début des années 1990. Le phénomène n’est pas marginal 20 % des camions immatriculés en Europe de l’Est circuleraient avec un dispositif de neutralisation du système SCR. Selon le professeur Tomas Koch, spécialiste des moteurs de poids-lourds à l’institut de technologie de Karlsruhe, cette tricherie augmente les émissions de NOx de… 14 000 t/an, rien qu’en Allemagne. Par comparaison, le scandale du dieselgate, ayant impliqué le groupe Volkswagen, ne serait responsable que de 7 000 t/an d’émissions supplémentaires aux États-Unis. Autant dire qu’il est urgent de prendre des mesures coercitives. => Scandales des émissions les camions trichent aussi En Pologne, en Roumanie ou en Bulgarie, la police procède déjà à des contrôles, car l’usage de boîtiers AdBlue Emulator y est courant. Les appareils sont disponibles sur Internet pour moins de 50 € et leur installation est réalisée en une dizaine de minutes par des officines peu scrupuleuses. Une fois en place, le boîtier neutralise la sécurité faisant fonctionner le camion en mode dégradé lorsque le réservoir d’AdBlue est vide. Un interrupteur permet de réactiver le système de dépollution, en cas de contrôle, sans qu’aucune trace ne soit visible. La fraude est si efficace et si facile à mettre en œuvre qu’elle commence à toucher l’automobile ! Pour 30 € et sans risque, on peut supprimer la consommation d’AdBlue d’une voiture Jusque-là, les diesels européens installés sur les voitures n’étaient pas soumis à des normes très sévères en matière de rejets de NOx. La norme la plus récente, euro 6b, tolère 80 mg/ km, soit 2 fois plus que la norme américaine et avec une procédure de mesure bien plus facile. En France, la consommation d’AdBlue d’une automobile équipée d’un système de réduction catalytique sélective SCR se situe aux alentours de 1 litre tous les 8 000 km. Ce n’est pas du tout la même chose aux États-Unis, où un Dodge RAM Ecodiesel, par exemple, engloutit 25 litres d’AdBlue tous les 10 000 km, sa consommation pouvant grimper à 1,6 l/100 km sous forte charge tractage d’une remorque. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’une jauge de niveau d’AdBlue est ajoutée au tableau de bord. Et il vaut mieux la surveiller, car si elle tombe à zéro, la voiture ne redémarre pas ! Dans ces conditions, on comprend que les usagers puissent s’intéresser à un système AdBlue Emulator for car. On en trouve facilement sur Internet et leur installation reste enfantine. Mais ne croyez pas que la pratique se cantonne aux véhicules particuliers diesel vendus outre-Atlantique. À partir de septembre 2017, la norme euro 6c, ainsi qu’un nouveau protocole d’homologation WLTP beaucoup plus exigeant avec des tests sur route, va entrer en vigueur. Pour y répondre, les systèmes SCR vont donc être recalibrés avec, en corollaire, des hausses importantes de consommation d’AdBlue. Comme une Peugeot 308 BlueHDi 130 ch un nouveau moteur vendu depuis la rentrée réclame 1 l/1 000 km d’AdBlue voire beaucoup plus sur autoroute difficile de croire que personne ne sera tenté par la solution AdBlue Emulator, en vente libre pour moins de 30 €. La liste des produits, principalement fabriqués en Chine, s’allonge tous les jours. Et si l’on cherche un peu, il est facile de trouver un installateur près de chez soi… pour ceux qui ne parleraient pas chinois. Il y a également peu de risque d’être pris. Si la suppression du filtre à particules est désormais détectable au contrôle technique, la présence d’un AdBlue Emulator restera, elle, invisible. Vouloir rendre les diesels plus propres, c’est bien, mais encore faut-il s’assurer qu’ils le restent à l’usage. L’État, si prompt à nous verbaliser pour 1 km/h de trop, serait bien inspiré de se préoccuper de graves problèmes d’environnement avant qu’un second dieselgate ne terrasse, définitivement, le marché du diesel. Photo DR + Marin Thomas / Getty Images A lire sur Les diesel récents sont-ils plus polluants ? Particules les freins en accusation Diesel sale la France championne d’Europe fgOmtsb.